Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
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Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
POV Hilohya :
Je sortais du coiffeur, quand mon portable sonna.
- Allo ?
- Hilohya tu es où ? Je poireaute depuis 10 minutes devant ta porte
- Je sors juste du coiffeur, j’arrive, et puis râles pas, c’est de ta faute si j’ai dû aller chez le coiffeur.
Ma meilleure amie, adorable, obstinée, et joyeuse Amelia, avait réussi à nous faire inviter à une soirée du nouvel an à la thématique « La Rome Antique ». La thématique n’était pas la problématique, la difficulté majeure était de devoir être la cavalière de Mathias. Riche homme d’affaire, futur dirigeant de la première multinational de la côte Ouest des Etats Unis, et imbus de sa personne à souhait. Mathias me tournait autour depuis qu’Amelia fréquentait son meilleur ami, Pierce. Il était plutôt pas mal, mais sa bêtise faisait de lui l’un des hommes les moins attirants que je n’avais jamais rencontré. Il était sans gêne, je commençais même à penser qu’il oubliait de réfléchir avant de parler. Comment pouvait-on dire à une jeune femme adoptée, que la couleur de sa peau était la seule qui manquait à son palmarès. Ne ce souciez-t-il pas du malaise que je pouvais ressentir à ne pas savoir d’où me venait ma peau cuivrée ?
J’entrai dans le hall de mon immeuble. Résidence moyenne en banlieue de Washington. Et rejoignis Amelia assise devant ma porte.
- Oh mon dieu tu es magnifique ! cria-t-elle.
J’avais en effet pris rendez vous chez le coiffeur, pour me faire faire une coiffure adaptée à la soirée. Un chignon lâche agrémenté de multiples nattes avec quelques mèches de cheveux libres sur le devant de mon visage, coiffait pour une fois mes cheveux Aubrun.
- Toi aussi. Elle avait trouvé une couronne de lierre qui se mariait parfaitement à la couleur blonde de ces cheveux.
A peine rentrer chez moi, elle déballa les housses des vêtements qu’elle avait apportées avec elle.
Elle sortit en premier sa robe, un drapé doré, qui serait vraiment magnifique sur elle. Puis la mienne, une robe de pur style romain. Blanche avec un décolleté en V drappant ma poitrine.
- Mathias ne va pas en revenir quand il va te voir ! S’exclama-t-elle
- Amelia, je t’ai déjà dis qu’il ne m’intéressait pas. Vraiment c’est la personne la plus bête que je n’ai jamais rencontré.
- Oh laisse-lui au moins une chance.
- Comme si je ne lui en avais pas laissé. La dernière fois, il m’a demandé si les Inca existaient toujours ! Amélia il est vraiment trop stupide !
- Et bien éduque le.
Je m’assis à ma coiffeuse, et sortit mon maquillage
-Je ne suis pas sa mère Amélia !
- Je comprends mieux pourquoi tu restes célibataire. Tu es tellement difficile, tu as un homme séduisant riche, plein de relations, et toi tu le jettes parce qu’il ne sait pas certaines choses.
- Changeons de sujet, sinon je sens que je vais passer le nouvel an devant la TV.
J’attrapai mon eyeliner, et commençai à farder mes yeux verts. Un soupçon de poudre dorée sur les joues, et un gloss brillant suffirait pour ce soir. Je pris quelques uns de mes gros bracelets dorés, et le tour était jouer.
Pierce sonna à ma porte à 21h tapante. Je le trouvai plutôt gentil, bien que trop superficiel pour moi, mais il rendait Amélia heureuse, et c’était suffisant. Je fus vraiment surprise lorsque je vis Mathias derrière lui quand j’ouvris la porte.
- Hilohya tu es vraiment magnifique. Me dit-il en déposant un baiser sur ma joue, et en lorgnant sur mon décolleté.
- Et toi toujours aussi délicat. Répondis-je tout en me dégageant de lui, sous le regard mécontent de mon amie.
- Ne t’inquiète pas Amélia. J’aime les femmes qui me résistent.
- Bon si on y allait ? Il y a de la route pour aller jusqu’en centre ville.
- Bonne idée, répondit Pierce, Mathias à pris sa limousine en plus, on va pouvoir boire du champagne sur le chemin.
De l’alcool tout ce qu’il me fallait. Pensais-je
J’attrapai la bouteille de champagne dès que je fus installée dans la limousine. Je trouvai ces engins trop gros et trop polluants, mais je n’allais pas payer un taxi pour aller là-bas, mon salaire d’assistante de direction ne suffisait pas, même si je travaillais au service juridique de la ville.
Mathias s’assit bien sur à côté de moi, et commença à parler politique avec Pierce. Je crois que c’était l’une des choses que je détestai le plus à Washington, tout ces gens qui se prenaient pour des politiciens, juste parce que l’on vivait à Washington.
Au bout d’une demie heure, et d’une bouteille entière de champagne pour moi. Nous arrivâmes aux Hall Alexander McAllen. Cet endroit était magnifique, mimant à la perfection l’architecture romaine, je comprenais tout à fait que l’on est choisit ce thème pour cette soirée. Je fus la dernière à sortir de la voiture, et je me rendis compte que j’avais trop bu quand je posai un pied à terre.
Je me pris le pied dans ma robe, et faillis m’étaler à terre, tandis que deux bras forts et musclés me rattrapèrent de justesse
- Ayqso-cha chid ? Me demanda une voix grave
Je relevai la tête et resta sans voix, devant l’homme qui me tenait dans ces bras. Il était grand, très grand, plus d’une tête de plus que moi, malgré mes 1m 75. Des yeux marrons clairs très intenses, la force et la puissance qui se dégageait de lui était à tomber, et surtout, il avait la même couleur de peau cuivrée que moi. Je restais là à le regarder, un temps totalement indéfini. Il ne lâcha pas mon regard et moi le sien
- Ayqso-cha chid ? dit-il de nouveau
- Excusez moi, je ne comprends pas ce que vous dîtes.
- Oh ! Il paraissait surpris. Je croyais que vous étiez.....Ca va ?
- Euh…. je regardai le bas de ma robe, qui était fendu au niveau de la couture.
- Ca va aller, on dirait que c’est fait exprès.
Il me relâcha, et je pus voir le costume grotesque, mais à la fois très sexy qu’il portait. Une simple jupe en cuire comme portait les gladiateurs, et un brassard de cuire sur son biceps. Je ressentis aussi le froid qui régnait, comme à son habitude dans la ville de Washington.
- Vous allez geler si vous restez dehors comme ca.
- C’est mon boulot pour ce soir madame. Me répondit-il se renfermant un peu
- Hilohya tout va bien ?
Je levai les yeux au ciel, je l’avais oublié celui là.
- Ca va. Répondis-je un peu aigris.
- Et bien hâtez vous, nous sommes attendu à l’intérieur.
Il jeta les clefs de la limousine à mon sauveur.
- Prenez en soin, elle vaut 100 000 dollars.
Je fermais les yeux, j’allais vraiment le claquer avant la fin de la soirée.
- Ayqso-cha chid ? Me redemanda mon beau sauveur, un sourire narquois aux lèvres.
- On va faire aller. Merci.
Mathias attrapa ma main, que je dégageai violemment, tout en le suivant à l’intérieur du bâtiment.
J’entendis un rire derrière nous. Je me retournai et il me fit un clin d’œil. Je souris, souris parce que pour la première fois depuis des mois, j’avais l’impression que quelqu’un comprenait la mascarade dans laquelle je vivais, pour la première fois depuis des mois, je rencontrais quelqu’un qui ne se prenait pas pour un politicien, une vrai bouffée d’oxygène.
- Contente de te voir sourire. Me dit Mathias, se rapprochant de moi.
- Je ne souris pas à cause de toi. Le lançais-je tout en accélérant le pas
La soirée fut un étalement de richesse. Champagne, Caviar, Huitre, Bœuf de Kóbe, Truffe.
J’enchainer les verres de champagnes, sans rien avaler. Je ne mangeais pas de viande, ni de bébé poisson, ni de mollusque vivant, et encore moins de champignon pourris. Ma tête commençait à me tourner, et Mathias profitait de mon état pour passer son bras autour de ma taille. Je me dégageai avec difficulté.
- Où vas-tu ?
- Aux toilettes, j’ai trop bu, il faut que j’aille me rafraichir.
Je réussis à sortir de la salle, en marchant le plus droit possible, ce qui à mon avis été loin d’être ca. Je demandai à un serveur, qui lui aussi portait une simple jupe en cuire, où je pourrais trouver une bouteille d’eau. Il m’indiqua la cuisine au niveau inférieur.
Avec difficulté, je m’engageai dans les escaliers en colimaçon, tout en faisant attention à chaque marche. Cela ne m’empêcha pas de louper la dernière marche et d’atterrir sur quelqu’un.
- Ca va devenir une habitude ? Si oui il faut me prévenir je vais acheter des protections.
Je relevai la tête et reconnu l’homme qui m’avait déjà rattrapé en sortant de la voiture.
- Excusez-moi, je crois que j’ai trop bu. Vous n’auriez pas une bouteille d’eau.
Il sourit, et si j’avais vu clair je crois que je me serais liquéfiée sur place, mais au lieu de ca je me pris les pieds dans ma robe.
- OK. On va déjà s’occuper de se problème là. dit-il tout en s’agenouillant devant moi.
- Mais …
Il attrapa ma robe, déchira un peu plus la couture que j’avais déjà abimée et noua les deux pans sur un côté.
Il laissa glisser ces mains, le long de mes mollets. Laissant un millier d’étincelles là où ces doigts m’avaient effleuré.
Il se releva comme si de rien n’était, et attrapa ma main.
- Vous n’allez pas vous dégager j’espère. Me demanda-t-il un sourire sur les lèvres
- Non, je me dégage que de ce crétin. J’étais franche trop franche, j’étais vraiment bourrée.
Il me conduisit, au fin fond d’une des cuisines, et m’installa sur un grand tabouret à côté de dizaine de frigo.
- Vous avez mangé ?
- Non, je ne mange pas de ce qui serve là haut.
- Ok
Il ouvrit un frigo, en sortit une bouteille d’eau qui me déposa sur le plan de travail, ainsi qu’une bûche de Noël à la vanille. Il sortit alors 2 fourchettes et s’assit en face de moi.
- Que faîtes vous à cette fête vous ne ressemblez pas à tout ces pingouins.
- Mon amie sort avec un type qui était invité. Ne me vouvoies pas, ca me donne l’impression d’être vieille. Gloussais-je avant de prendre une bouchée du gâteau
- Mmm c’est peut être des pingouins mais ils savant choisir leur dessert. Dis-je la bouche pleine.
Il en prit une bouchée.
- P’utain c’est clair ! S’exclama-t-il
- Tu bosses ici souvent ?
- Non juste ce soir, un petit extra on va dire.
- Tout à l’heure tu m’as parlé dans quelle langue ?
- Quilleute, j’ai cru que tu étais Quilleute vu ta couleur de peau mais…
- Hey vous deux qu’est ce que vous faites là ! cria un homme à l’entrée de la cuisine.
- Merde, viens.
Il m’attrapa dans ces bras, et nous fit sortir de la pièce à grands pas. Il ouvrit une porte et nous nous retrouvâmes dans le parking sous terrain.
J’entendis des pas rapides derrière nous, mais il mit une sorte de cale qui bloqua la porte.
- Tu crois que ton copain nous en voudra si on prend sa limousine, je n’ai que ces clefs sur moi.
- C’n’est pas mon copain ! Argumentais-je, et sérieusement si on l’envoie dans un arbre ca me fera ni chaud ni froid.
- Il m’ouvrit la porte passager de la limousine, s’installa à la place conducteur et démarra en trombe, juste au moment où la porte s’ouvrit laissant place à 4 hommes de la sécurité, que nous perdirent de vu en un clin d’œil.
Il s’engagea dans les rues de Washington, et bifurqua vite fait sur l’autoroute, qui menait sur la banlieue sud.
- Pourquoi nous courraient-ils après. Demandais-je l’esprit encore dans le brouillard
- Euh, je ne bosse pas vraiment pour eux.
- Comment ca ? Tu te gèles les fesses en jupe sans être payer.
- C’est gentil de t’inquiéter pour mes fesses ma belle, mais c’est une longue histoire.
Ca réflexion me fit rougir. Je tournai la tête vers la fenêtre, et commençai à réfléchir à la situation. Je venais de m’enfouir avec un parfait inconnu, je ne savais où.
Je le regardai discrètement. Il était vraiment très grand et très costaud, ces muscles saillaient, à chacun de ces mouvements.
- Tu vois quelques choses que tu aimes me demanda-t-il de bout en blanc.
- Je ..Euh…je n’avais plus l’habitude d’une telle franchise.
- Tu peux dire oui, ca ne me choquera pas. Ria-t-il
Monsieur se prenait donc pour un tombeur…on allait pouvoir jouer
- Non je me demandais juste comment une jupe pouvait-t-aller aussi bien.
Je vis sa mâchoire littéralement se décrocher, se qui me fit partir dans un fou rire incontrôlable.
- Tu es trop chou comme ca. Riais-je de plus belle.
- P’utain ca fait du bien. Si tu savais depuis combien de temps je rêve d’être aussi libérée.
- Quoi tu vis en prison ?
- Non, c’est juste que..Washington, tous ces gens se prennent tellement au sérieux, ils n’ont aucun sens de d'auto-dérision, c’est tellement ennuyeux.
- Tu viens d’où ? me demanda-t-il
- De Montréal je suis canadienne.
- Et que fais tu à Washington ?
- J’ai fini mes études il y a 2 ans, et j’ai trouvé un poste ici. Voilà ma triste vie.
- T’es parents sont indiens ?
-Je ne sais pas j’ai été adopté quand j’étais bébé.
- Ah désolé.
- Oh non j’adore mes parents adoptifs, je n’ai jamais rêvé d’en avoir d’autre.
Je recommençai ma contemplation, me fixant cette fois ci sur la couleur de sa peau.
- Tu as la peau exactement de la même couleur que moi.
J’approchai ma main de son bras, et l’effleura. Une sorte de décharge électrique passa entre nous, et je la retirai aussi tôt
- Ma belle, je te laisserai faire tout ce que tu veux de moi, mais pas quand je conduis. Ria-t-il
- Où allons-nous ?
- Creck West. On pourra abandonner la voiture là bas, c’est au milieu des bois, personne de la cherchera là.
- Et on va rentrer comment ?
- T’inquiète pas, je te ramènerai saine et sauve chez toi.
- Je ne connais même pas ton nom.
- Jacob. Et toi ?
- Hilohya
- C’est pas un nom ca ! S’exclama-t-il
- Hey ! Je lui donnais un coup sur le bras, ce qui fit dévier la voiture, il essaya de récupérer l’engin, mais en vain. Nous franchîmes un fossé, et finîmes notre course dans une sorte de sous bois.
- Ca va ? Tu n’as rien ?
J’étais totalement tétaniser, agrippant fermement ma ceinture. Il encadra de ces deux mains mon visage, et fit bouger ma tête dans tout les sens.
- Je suis désolée. Marmonnais-je
- Je ne voulais pas, Oh mon dieu, qu’est ce que j’ai fais.
- Regarde-moi princesse.
Il me fit tourner le visage vers lui.
- Lèves les yeux au plafond. C’est ce que je fis.
- A droite, à gauche, en bas. Tu ne t’aies pas cogné la tête ?
- Non ca va. Je suis désolée. Comment on va se sortir d’ici ?
- Ne t’inquiète pas pour ca. Il se pencha au dessus de moi.
Son visage à quelques centimètres de ma poitrine, fit accélérer mon cœur. Quand il se redressa il tenait mon portable dans sa main.
- Ca te gène pas, si je demande à quelqu’un de venir nous chercher.
- Non bien sûr.
Je me rendis compte que je tremblais, de peur ou de froid je n’en savais rien. Il passa son bras derrière mon cou, et me tira contre lui, comme pour me faire un câlin. Sauf qu’il composa nonchalamment un numéro de téléphone, ne se souciant pas de l’effet que produisaient nos deux peaux l’une contre l’autre.
- Hey Seth, j’ai besoin de toi
- Oui le soir du nouvel an
- Non, j’ai eu un petit problème de voiture. Moi et une magnifique demoiselle aurions besoin d’un moyen de transport.
Il avait dit magnifique là je ne rêvais pas.
- Ok, mais dépêche quand même on va finir par mourir de froid.
- Ok fais au mieux
- 123 route, je dois être à 30 minutes de Creek West.
- A toute.
- On va venir nous chercher ?
- Oui mais pas tout de suite, la personne que j’ai appelée, est à une fête assez éloignée d’ici, ca va prendre une bonne heure avant qu’il arrive.
- OK
Nous restâmes en silence dans cette position, moi avachi contre son torse, et lui un bras par-dessus son épaule. Le froid commençait vraiment par envahir l’habitacle, et je me demandais si j’allais tenir. C’est alors que mes dents commencèrent à claquer les unes contre les autres. Jacob, se dégagea alors de moi.
- Je vais voir derrière si il n’y a pas des couvertures.
Il ouvrit alors la portière, et un froid glaciale me tétanisa sur place. Je n’eus pas le temps de me remettre de ce froid, qu’il ouvrit ma porte.
- Viens derrière il y a une sorte de chauffage portable, et une couverture.
Je dus faire un effort surhumain pour mettre un pied dehors, me précipitant sur la plage arrière. J’attrapai la couverture qui était sortie, et me pelota dedans. Jacob régla le chauffage portatif, et s’assit en face de moi.
- Viens à côté de moi, on se tiendra chaud avec la couverture.
- Si tu insistes.
Il s’assit à côté de moi, et je soulevai la couverture pour qu’il puisse s’y glisser avec moi.
- Tu as dis que tu ne bossais pas vraiment à la soirée…que faisais tu là-bas ?
- Princesse, tu es bien curieuse.
- On a une heure à tuer, alors ….
Je levai le visage, et plongea mes yeux dans les siens.
- J’attends une réponse.
- Je…disons que je travaillais mais pas comme tu le crois.
Je fronçais les sourcils.
- Comment alors ?
- Tu vois cette jolie voiture, combien vaut-elle à ton avis ?
- Je ne sais pas Mathias a dit 100 000 dollars.
Il partit alors dans un rire fort et bruyant.
- Tu crois tout ce que dis ton petit ami.
Je lui flaqua un coup sur le ventre, mais fus surprise de la sureté des ces abdominaux. Ma main s’attarda dessus contre mon grès.
- Ce n’est pas mon petit ami, je suis célibataire pour info.
- J’aime cette information. Répondit-il d’un ton grave.
Je sentis ma respiration se couper, secoua la tête pour me ressaisir, et enleva ma main de son ventre. J’étais coincée dans cette voiture, avec l’homme le plus sexy que je n’avais jamais vu, il fallait que je garde les idées claires.
- Cette voiture vaut 75 000 dollars, en pièce détaché, 50 000. Imagine toi pouvoir en choper 4 ou 5 par an. Ca reviendrait à un revenu de 200 000, 250 000 dollars minimum.
- Je ne gagne que 37 000 dollars par an. Répondis-je automatiquement, puis…
- Tu voles ces voitures ! M’exclamais-je
- Et je sauve de jolies jeunes femmes à mes heures perdues. Répondit-il tout en se rapprochant de moi dangereusement
- Je..je….
Il attrapa mon menton et me fit le regarder droit dans les yeux. La profondeur de ces yeux marrons, me firent perdre pieds, et je n’entendis rien de ce qu’il me dit. Je vis juste ces lèvres s’approcher de moi. Comme au ralenti. Et se poser sur les miennes, de la façon la plus douce que je n’avais jamais expérimentée.
Je voulais…devais me débattre, m’éloigner, j’étais assistance juridique, et il était un voleur de voiture. J’avais un bel avenir devant moi, et il finirait en prison. Je savourais, ces lèvres pulpeuses, jouaient à l’unisson avec les miennes. Sa langue caresser ma lèvre inferieur, pour m’en demander l’entrer, ce que je fis automatiquement.
La main qui maintenait ma tête tournait vers lui, passa derrière mon cou, et il me fit basculer sur la banquette, me recouvrant de son corps.
- Jacob …
Arrivais-je à articuler, avant qu’il ne recapture mes lèvres passionnément. Je sentis ces doigts glisser le long de mon bras, caressant subtilement la courbure de mes seins….et mon corps s’embrasa, me faisant oublier toute logique, conscience….
J’attrapai son cou avec mes mains, et le tira encore plus contre moi, ne nous laissant pas l’occasion de respirer. Je fis remonter ma jambe gauche jusqu’à sa hanche, et basculer mon bassin en arrière, lui arrachant un son rauque. Ce fut alors lui qui essaya de se dégager de moi. Je fis tout mon possible pour le retenir, mais il était bien plus fort.
Il se redressa sur ces bras, inspirant une grande bouffée d’air, me laissant haletante sous lui. Je le dévorai des yeux.
- Princesse ? Il avait l’air vraiment surpris de ma réaction.
J’entrepris de faire glisser mes doigts le long de son torse musclé, mordillant ma lèvre tellement j’avais envie de plus. Je m’arrêtai à la bordure de son pagne, relevant la tête pour l’observer. Ces yeux étaient noirs de désir.
- Je vais le regretter murmura-t-il avant de se jeter violemment sur moi, abaissant d’un coup le haut de ma robe.
Ses lèvres étaient possessives, presque douloureuses. Ces mains larges et puissantes, recouvraient ma poitrine comme si elles avaient été faîtes pour elle. J’avais passé mes jambes de chaque côté de lui entourant sa taille, son pagne étaient remonté, ne laissant que deux fines couches de tissus entre nos deux sexes.
Jacob lâcha mes lèvres gonflées et endoloris, pour descendre le long de mon cou, où ils déposaient de subtils baisers avec sa langue, me faisant gémir doucement. Arrivé en bas, vers là où mon sang pulsé si fort que je pouvais le sentir, il me mordilla pinçant la pointe de mes seins, en même temps. Mon cri raisonna dans la limousine.
- Mmm tu aimes ca. Il passa un rapide coup de langue à l’endroit de sa morsure. Et je ris…
Que pouvais-je fais d’autre, j’étais dans cette limousine, bouillante de désir pour un parfait inconnu, dont le peu que je connaissais sur lui aurait du me faire partir en courant. Et il venait quasiment de me faire prendre mon pied, avec deux simples contacts.
- Pourquoi ris-tu ? me demanda-t-il embrassant cette fois ci mon épaule.
- Je…rien….
Il se redressa un petit peu me faisant face. Il était vraiment le plus bel homme que je n’avais jamais vu. Je sentis ma culotte se mouiller, alors que je le regardai juste dans les yeux.
- Tu trouves que ce que je fais est drôle ? Sa voix aurait du être des plus effrayantes, mais non, je la trouvais sexy….
Il me fit passer les bras au dessus de ma tête, bloqua mes deux poignées dans une de ces mains. Puis fis glisser l’autre suivant une ligne centrale, passant de mes lèvres, au creux de mes seins. Il butta sur ma robe, et la fit glisser le long de mes jambes. J’essayai de l’aider en relevant mon bassin, mais il resserra sa prise sur mes mains.
- Ne bouge pas !
Après avoir fait tomber ma robe, il arracha ma culotte comme si elle n’avait été qu’un simple nœud. J’étais nu devant lui, et jamais de ma vie je n’avais trouvé une situation aussi sexy.
- Je vais devoir te lâcher princesse. Ne bouge pas, compris.
Me dit-il à l’oreille, se respiration était chaud, et m’émoustilla encore un peu plus, comme si cela était encore possible.
Je le regardai donc immobile, retirer son pagne, et enlever son caleçon. Il était, très bien monté, je n’avais qu’une seule envie, le toucher, le …..
Sans réfléchir, je me fis glisser sur les genoux, et me jeta à son cou passionnément. Il fut d’abord surpris, presque inerte, et j’en profitais pour caresser son membre tendu à bloc contre moi. Il réagit alors, en se laissant tomber sur la banquette de la limousine, me positionnant à califourchon sur lui.
- Tu en fais toujours qu’à ta tête. Dit-il non comme une question mais comme une affirmation entre deux baisers.
- Ca dépend……Il fit passer à ce moment une de ces mains entre mes jambes, et introduisit 2 de ces doigts en moi, me faisant crier de surprise et de plaisir.
- P’utain tu es trempée.
Il se retira doucement, faisant glisser ces doigts sur mon clitoris. Je rejetai ma tête en arrière, le laissant jouer avec ce point si sensible, tout en aspirant fortement un de mes tétons dans sa bouche. Il accéléra ses caresses, et si vite je fus prise d’un orgasme très fort qu’il dut me retenir fermement par la taille pour ne pas que je m’effondre en arrière.
Lorsque je repris à peu près mes esprits, j’étais avachie sur son épaule m’agrippant à son cou. Lui me caressait doucement le bas de mon dos, tendrement. Je me redressai, un peu gênée. Il encadra mon visage de ces larges mains, faisant me sentir comme si j’étais une petite poupée de
chiffon.
- Tu es magnifique, princesse.
Et il m’embrassa tendrement. Je sentis mon corps se liquéfier, mais pas de ce désir brulant, non de tout autre chose. Notre baiser s’intensifia, il souleva mon bassin, et se positionna à mon entrée. Rompant notre baiser, il me fixa intensément tendis que je me laissai glisser le long de son membre. J’essayai de ne pas rompre cette connexion, ces yeux m’hypnotisaient littéralement, mais je finis par perdre le contrôle, fermant les yeux, et posant mon front contre le sien. La sensation de l’avoir en moi, était indescriptible, comme une révélation, une nouvelle fois.
Quand je rouvris les yeux, il avait l’air anxieux, et puis il essuya quelques choses d’humide sur ma joue. Je ne m’étais même pas aperçu que je pleurais.
- Ca va, je te fais mal ?
Je secouai la tête impossible de dire quelques choses. Tout ce que je pouvais faire était de lui montrer. Je pris alors une de ces mains, et la posa sur mon bas ventre, puis je me retirai et redescendis sur lui. Il poussa un gémissement rauque, appuyant sa tête contre le dossier du siège, il ne retira pas sa main de mon ventre.
J’ondulai des hanches sur lui, allant de haut en bas, effectuant quelques légers mouvements de rotations. Sa prise de son bras autour de ma taille se faisait de plus en plus forte, me donnant le rythme à prendre, m’aidant de plus en plus.
- Plus vite me supplia-t-il
J’essayai vraiment… mais en vain, mes genoux sur le cuire des sièges glissaient trop.
- Princesse…
- Je ne peux pas, ca glisse.
Je me retrouvai alors allonger sur le dos, en une fraction de seconde, Lui toujours en moi, prenant un rythme effréné. Ces gémissements, et mes cris remplirent l’habitacle. Mon second orgasme fut encore plus fort que le premier, me faisant décoller du siège, tendis que je m’agrippais à son dos de toute ma force, plantant même mes ongles dans sa peau. Il poussa encore en moi, tandis que j’essayai de me remettre. Je sentis alors son corps de figer, et il poussa un gémissement rauque, s’effondrant de tout son poids sur moi.
Je le laissai se dégager de moi, de lui-même, mais il ne bougeait pas.
- Jacob, tu m’écrases un peu.
- Oh pardon ! Il se releva d’un bon, mais je réussis à le coincer refermant les jambes sur sa taille.
- Non reste encore un peu. Lui demandais-je doucement
Il prit alors appuis sur ces avant bras, et m’observa attentivement. Nous restâmes ainsi immobiles, les yeux plongeaient dans ceux de l’autre, jusqu’à ce qu’on entendit une voiture se garer, puis la voix d’un homme.
- Jack !! Jack c’est Seth t’es où ?
Jacob, se dégagea de moi très rapidement, enfilant son caleçon et son pagne à toute vitesse.
- Habille-toi, je reviens te chercher. Me dit-il avant de sortir de la voiture à grand pas.
Je me retrouvai nue et toute seule dans cette voiture.
J’essayai de ne pas me sentir rejeter, mais ce n’est jamais facile lorsqu’on est une femme comme le fait toujours remarquer ma meilleure amie. J’enfilai ma robe, et glissa les lambeaux de ma petite culotte dans mon sac à main.
J’entendis parler dehors dans une langue que je ne reconnaissais pas, surement de l’Indien comme il m’avait parlé en début de soirée. La porte conducteur de la limousine claqua, puis la mienne s’ouvrit.
- Sors je te ramène chez toi. Me dit-il tout en me tendant la main. Je la pris et vis qu’il avait enfilé un jean et un tee shirt.
- C’est toujours utile d’avoir des fringues de rechange dans sa voiture. Me dit-il avec un clin d’œil tout en me tendant une grosse veste. Je l’enfilai et montai dans ce qui me semblait être la dernière la dernière BMW.
- Elle est à toi ?
Il caressa le volant, et sourit.
- Oui mon nouveau bébé.
Je ris, nos regards se croisèrent, et nous poussâmes un soupir en cœur, déclenchant une nouvelle crise de rire.
- C’est la fatigue.
- Ouai, ca doit être ca.
- Tu me donnes ton adresse.
Je lui donnai sans hésitation, il l’entra dans le GPS intégré et pris la route. La nuit était belle, j’étais au chaud dans la voiture, et je sentais la fatigue m’envahir petit à petit. Je fermai les yeux, et sentis une de ces mains se poser simplement sur ma cuisse, je souris et m’endormis profondément.
POV Jacob :
Elle dormait comme un bébé. Je me garai devant chez elle, fouilla dans son sac afin de trouver ces clefs, et sortit ouvrir sa porte.
- Princesse ? Hey on est arrivée.
Rien.
Je la pris alors dans mes bras, et avançai vers l’immeuble.
Par chance les numéros d’appartement étaient joins aux noms sur les boîtes aux lettres. Lorsque que je poussai la porte de son appartement, je fus surpris de voir qu’elle vivait modestement. La décoration était simple, les appareils électroménagers, fonctionnels mais de marque moyenne. Si j’avais une copine comme elle, je la couvrirais de cadeaux de luxe. La chambre fut se qui me choqua le plus, un simple lit remplissait la pièce, une table de nuit avec un réveil et une pauvre lampe qui avait bien vécue.
Je la posai délicatement sur son lit, et la couvris d’un plaid qui trainait par terre. Elle était
vraiment jolie. Hilohya, je me demandais bien quelle tribu avait été obligée d’abandonner l’une de ces enfants, il y avait tellement de femmes indiennes en mal d’enfants, on arrivait toujours à trouver une solution normalement, et pourquoi l’appeler Hilohya.
Je caressai son visage, et elle sourit.
Tu dois partir Jack, pensais-je. Le boulot t’attend.
Je me baissai pour déposer un baiser sur son front, mais déviai au dernier moment pour ces lèvres.
- Bonne année, princesse.
Je sortais du coiffeur, quand mon portable sonna.
- Allo ?
- Hilohya tu es où ? Je poireaute depuis 10 minutes devant ta porte
- Je sors juste du coiffeur, j’arrive, et puis râles pas, c’est de ta faute si j’ai dû aller chez le coiffeur.
Ma meilleure amie, adorable, obstinée, et joyeuse Amelia, avait réussi à nous faire inviter à une soirée du nouvel an à la thématique « La Rome Antique ». La thématique n’était pas la problématique, la difficulté majeure était de devoir être la cavalière de Mathias. Riche homme d’affaire, futur dirigeant de la première multinational de la côte Ouest des Etats Unis, et imbus de sa personne à souhait. Mathias me tournait autour depuis qu’Amelia fréquentait son meilleur ami, Pierce. Il était plutôt pas mal, mais sa bêtise faisait de lui l’un des hommes les moins attirants que je n’avais jamais rencontré. Il était sans gêne, je commençais même à penser qu’il oubliait de réfléchir avant de parler. Comment pouvait-on dire à une jeune femme adoptée, que la couleur de sa peau était la seule qui manquait à son palmarès. Ne ce souciez-t-il pas du malaise que je pouvais ressentir à ne pas savoir d’où me venait ma peau cuivrée ?
J’entrai dans le hall de mon immeuble. Résidence moyenne en banlieue de Washington. Et rejoignis Amelia assise devant ma porte.
- Oh mon dieu tu es magnifique ! cria-t-elle.
J’avais en effet pris rendez vous chez le coiffeur, pour me faire faire une coiffure adaptée à la soirée. Un chignon lâche agrémenté de multiples nattes avec quelques mèches de cheveux libres sur le devant de mon visage, coiffait pour une fois mes cheveux Aubrun.
- Toi aussi. Elle avait trouvé une couronne de lierre qui se mariait parfaitement à la couleur blonde de ces cheveux.
A peine rentrer chez moi, elle déballa les housses des vêtements qu’elle avait apportées avec elle.
Elle sortit en premier sa robe, un drapé doré, qui serait vraiment magnifique sur elle. Puis la mienne, une robe de pur style romain. Blanche avec un décolleté en V drappant ma poitrine.
- Mathias ne va pas en revenir quand il va te voir ! S’exclama-t-elle
- Amelia, je t’ai déjà dis qu’il ne m’intéressait pas. Vraiment c’est la personne la plus bête que je n’ai jamais rencontré.
- Oh laisse-lui au moins une chance.
- Comme si je ne lui en avais pas laissé. La dernière fois, il m’a demandé si les Inca existaient toujours ! Amélia il est vraiment trop stupide !
- Et bien éduque le.
Je m’assis à ma coiffeuse, et sortit mon maquillage
-Je ne suis pas sa mère Amélia !
- Je comprends mieux pourquoi tu restes célibataire. Tu es tellement difficile, tu as un homme séduisant riche, plein de relations, et toi tu le jettes parce qu’il ne sait pas certaines choses.
- Changeons de sujet, sinon je sens que je vais passer le nouvel an devant la TV.
J’attrapai mon eyeliner, et commençai à farder mes yeux verts. Un soupçon de poudre dorée sur les joues, et un gloss brillant suffirait pour ce soir. Je pris quelques uns de mes gros bracelets dorés, et le tour était jouer.
Pierce sonna à ma porte à 21h tapante. Je le trouvai plutôt gentil, bien que trop superficiel pour moi, mais il rendait Amélia heureuse, et c’était suffisant. Je fus vraiment surprise lorsque je vis Mathias derrière lui quand j’ouvris la porte.
- Hilohya tu es vraiment magnifique. Me dit-il en déposant un baiser sur ma joue, et en lorgnant sur mon décolleté.
- Et toi toujours aussi délicat. Répondis-je tout en me dégageant de lui, sous le regard mécontent de mon amie.
- Ne t’inquiète pas Amélia. J’aime les femmes qui me résistent.
- Bon si on y allait ? Il y a de la route pour aller jusqu’en centre ville.
- Bonne idée, répondit Pierce, Mathias à pris sa limousine en plus, on va pouvoir boire du champagne sur le chemin.
De l’alcool tout ce qu’il me fallait. Pensais-je
J’attrapai la bouteille de champagne dès que je fus installée dans la limousine. Je trouvai ces engins trop gros et trop polluants, mais je n’allais pas payer un taxi pour aller là-bas, mon salaire d’assistante de direction ne suffisait pas, même si je travaillais au service juridique de la ville.
Mathias s’assit bien sur à côté de moi, et commença à parler politique avec Pierce. Je crois que c’était l’une des choses que je détestai le plus à Washington, tout ces gens qui se prenaient pour des politiciens, juste parce que l’on vivait à Washington.
Au bout d’une demie heure, et d’une bouteille entière de champagne pour moi. Nous arrivâmes aux Hall Alexander McAllen. Cet endroit était magnifique, mimant à la perfection l’architecture romaine, je comprenais tout à fait que l’on est choisit ce thème pour cette soirée. Je fus la dernière à sortir de la voiture, et je me rendis compte que j’avais trop bu quand je posai un pied à terre.
Je me pris le pied dans ma robe, et faillis m’étaler à terre, tandis que deux bras forts et musclés me rattrapèrent de justesse
- Ayqso-cha chid ? Me demanda une voix grave
Je relevai la tête et resta sans voix, devant l’homme qui me tenait dans ces bras. Il était grand, très grand, plus d’une tête de plus que moi, malgré mes 1m 75. Des yeux marrons clairs très intenses, la force et la puissance qui se dégageait de lui était à tomber, et surtout, il avait la même couleur de peau cuivrée que moi. Je restais là à le regarder, un temps totalement indéfini. Il ne lâcha pas mon regard et moi le sien
- Ayqso-cha chid ? dit-il de nouveau
- Excusez moi, je ne comprends pas ce que vous dîtes.
- Oh ! Il paraissait surpris. Je croyais que vous étiez.....Ca va ?
- Euh…. je regardai le bas de ma robe, qui était fendu au niveau de la couture.
- Ca va aller, on dirait que c’est fait exprès.
Il me relâcha, et je pus voir le costume grotesque, mais à la fois très sexy qu’il portait. Une simple jupe en cuire comme portait les gladiateurs, et un brassard de cuire sur son biceps. Je ressentis aussi le froid qui régnait, comme à son habitude dans la ville de Washington.
- Vous allez geler si vous restez dehors comme ca.
- C’est mon boulot pour ce soir madame. Me répondit-il se renfermant un peu
- Hilohya tout va bien ?
Je levai les yeux au ciel, je l’avais oublié celui là.
- Ca va. Répondis-je un peu aigris.
- Et bien hâtez vous, nous sommes attendu à l’intérieur.
Il jeta les clefs de la limousine à mon sauveur.
- Prenez en soin, elle vaut 100 000 dollars.
Je fermais les yeux, j’allais vraiment le claquer avant la fin de la soirée.
- Ayqso-cha chid ? Me redemanda mon beau sauveur, un sourire narquois aux lèvres.
- On va faire aller. Merci.
Mathias attrapa ma main, que je dégageai violemment, tout en le suivant à l’intérieur du bâtiment.
J’entendis un rire derrière nous. Je me retournai et il me fit un clin d’œil. Je souris, souris parce que pour la première fois depuis des mois, j’avais l’impression que quelqu’un comprenait la mascarade dans laquelle je vivais, pour la première fois depuis des mois, je rencontrais quelqu’un qui ne se prenait pas pour un politicien, une vrai bouffée d’oxygène.
- Contente de te voir sourire. Me dit Mathias, se rapprochant de moi.
- Je ne souris pas à cause de toi. Le lançais-je tout en accélérant le pas
La soirée fut un étalement de richesse. Champagne, Caviar, Huitre, Bœuf de Kóbe, Truffe.
J’enchainer les verres de champagnes, sans rien avaler. Je ne mangeais pas de viande, ni de bébé poisson, ni de mollusque vivant, et encore moins de champignon pourris. Ma tête commençait à me tourner, et Mathias profitait de mon état pour passer son bras autour de ma taille. Je me dégageai avec difficulté.
- Où vas-tu ?
- Aux toilettes, j’ai trop bu, il faut que j’aille me rafraichir.
Je réussis à sortir de la salle, en marchant le plus droit possible, ce qui à mon avis été loin d’être ca. Je demandai à un serveur, qui lui aussi portait une simple jupe en cuire, où je pourrais trouver une bouteille d’eau. Il m’indiqua la cuisine au niveau inférieur.
Avec difficulté, je m’engageai dans les escaliers en colimaçon, tout en faisant attention à chaque marche. Cela ne m’empêcha pas de louper la dernière marche et d’atterrir sur quelqu’un.
- Ca va devenir une habitude ? Si oui il faut me prévenir je vais acheter des protections.
Je relevai la tête et reconnu l’homme qui m’avait déjà rattrapé en sortant de la voiture.
- Excusez-moi, je crois que j’ai trop bu. Vous n’auriez pas une bouteille d’eau.
Il sourit, et si j’avais vu clair je crois que je me serais liquéfiée sur place, mais au lieu de ca je me pris les pieds dans ma robe.
- OK. On va déjà s’occuper de se problème là. dit-il tout en s’agenouillant devant moi.
- Mais …
Il attrapa ma robe, déchira un peu plus la couture que j’avais déjà abimée et noua les deux pans sur un côté.
Il laissa glisser ces mains, le long de mes mollets. Laissant un millier d’étincelles là où ces doigts m’avaient effleuré.
Il se releva comme si de rien n’était, et attrapa ma main.
- Vous n’allez pas vous dégager j’espère. Me demanda-t-il un sourire sur les lèvres
- Non, je me dégage que de ce crétin. J’étais franche trop franche, j’étais vraiment bourrée.
Il me conduisit, au fin fond d’une des cuisines, et m’installa sur un grand tabouret à côté de dizaine de frigo.
- Vous avez mangé ?
- Non, je ne mange pas de ce qui serve là haut.
- Ok
Il ouvrit un frigo, en sortit une bouteille d’eau qui me déposa sur le plan de travail, ainsi qu’une bûche de Noël à la vanille. Il sortit alors 2 fourchettes et s’assit en face de moi.
- Que faîtes vous à cette fête vous ne ressemblez pas à tout ces pingouins.
- Mon amie sort avec un type qui était invité. Ne me vouvoies pas, ca me donne l’impression d’être vieille. Gloussais-je avant de prendre une bouchée du gâteau
- Mmm c’est peut être des pingouins mais ils savant choisir leur dessert. Dis-je la bouche pleine.
Il en prit une bouchée.
- P’utain c’est clair ! S’exclama-t-il
- Tu bosses ici souvent ?
- Non juste ce soir, un petit extra on va dire.
- Tout à l’heure tu m’as parlé dans quelle langue ?
- Quilleute, j’ai cru que tu étais Quilleute vu ta couleur de peau mais…
- Hey vous deux qu’est ce que vous faites là ! cria un homme à l’entrée de la cuisine.
- Merde, viens.
Il m’attrapa dans ces bras, et nous fit sortir de la pièce à grands pas. Il ouvrit une porte et nous nous retrouvâmes dans le parking sous terrain.
J’entendis des pas rapides derrière nous, mais il mit une sorte de cale qui bloqua la porte.
- Tu crois que ton copain nous en voudra si on prend sa limousine, je n’ai que ces clefs sur moi.
- C’n’est pas mon copain ! Argumentais-je, et sérieusement si on l’envoie dans un arbre ca me fera ni chaud ni froid.
- Il m’ouvrit la porte passager de la limousine, s’installa à la place conducteur et démarra en trombe, juste au moment où la porte s’ouvrit laissant place à 4 hommes de la sécurité, que nous perdirent de vu en un clin d’œil.
Il s’engagea dans les rues de Washington, et bifurqua vite fait sur l’autoroute, qui menait sur la banlieue sud.
- Pourquoi nous courraient-ils après. Demandais-je l’esprit encore dans le brouillard
- Euh, je ne bosse pas vraiment pour eux.
- Comment ca ? Tu te gèles les fesses en jupe sans être payer.
- C’est gentil de t’inquiéter pour mes fesses ma belle, mais c’est une longue histoire.
Ca réflexion me fit rougir. Je tournai la tête vers la fenêtre, et commençai à réfléchir à la situation. Je venais de m’enfouir avec un parfait inconnu, je ne savais où.
Je le regardai discrètement. Il était vraiment très grand et très costaud, ces muscles saillaient, à chacun de ces mouvements.
- Tu vois quelques choses que tu aimes me demanda-t-il de bout en blanc.
- Je ..Euh…je n’avais plus l’habitude d’une telle franchise.
- Tu peux dire oui, ca ne me choquera pas. Ria-t-il
Monsieur se prenait donc pour un tombeur…on allait pouvoir jouer
- Non je me demandais juste comment une jupe pouvait-t-aller aussi bien.
Je vis sa mâchoire littéralement se décrocher, se qui me fit partir dans un fou rire incontrôlable.
- Tu es trop chou comme ca. Riais-je de plus belle.
- P’utain ca fait du bien. Si tu savais depuis combien de temps je rêve d’être aussi libérée.
- Quoi tu vis en prison ?
- Non, c’est juste que..Washington, tous ces gens se prennent tellement au sérieux, ils n’ont aucun sens de d'auto-dérision, c’est tellement ennuyeux.
- Tu viens d’où ? me demanda-t-il
- De Montréal je suis canadienne.
- Et que fais tu à Washington ?
- J’ai fini mes études il y a 2 ans, et j’ai trouvé un poste ici. Voilà ma triste vie.
- T’es parents sont indiens ?
-Je ne sais pas j’ai été adopté quand j’étais bébé.
- Ah désolé.
- Oh non j’adore mes parents adoptifs, je n’ai jamais rêvé d’en avoir d’autre.
Je recommençai ma contemplation, me fixant cette fois ci sur la couleur de sa peau.
- Tu as la peau exactement de la même couleur que moi.
J’approchai ma main de son bras, et l’effleura. Une sorte de décharge électrique passa entre nous, et je la retirai aussi tôt
- Ma belle, je te laisserai faire tout ce que tu veux de moi, mais pas quand je conduis. Ria-t-il
- Où allons-nous ?
- Creck West. On pourra abandonner la voiture là bas, c’est au milieu des bois, personne de la cherchera là.
- Et on va rentrer comment ?
- T’inquiète pas, je te ramènerai saine et sauve chez toi.
- Je ne connais même pas ton nom.
- Jacob. Et toi ?
- Hilohya
- C’est pas un nom ca ! S’exclama-t-il
- Hey ! Je lui donnais un coup sur le bras, ce qui fit dévier la voiture, il essaya de récupérer l’engin, mais en vain. Nous franchîmes un fossé, et finîmes notre course dans une sorte de sous bois.
- Ca va ? Tu n’as rien ?
J’étais totalement tétaniser, agrippant fermement ma ceinture. Il encadra de ces deux mains mon visage, et fit bouger ma tête dans tout les sens.
- Je suis désolée. Marmonnais-je
- Je ne voulais pas, Oh mon dieu, qu’est ce que j’ai fais.
- Regarde-moi princesse.
Il me fit tourner le visage vers lui.
- Lèves les yeux au plafond. C’est ce que je fis.
- A droite, à gauche, en bas. Tu ne t’aies pas cogné la tête ?
- Non ca va. Je suis désolée. Comment on va se sortir d’ici ?
- Ne t’inquiète pas pour ca. Il se pencha au dessus de moi.
Son visage à quelques centimètres de ma poitrine, fit accélérer mon cœur. Quand il se redressa il tenait mon portable dans sa main.
- Ca te gène pas, si je demande à quelqu’un de venir nous chercher.
- Non bien sûr.
Je me rendis compte que je tremblais, de peur ou de froid je n’en savais rien. Il passa son bras derrière mon cou, et me tira contre lui, comme pour me faire un câlin. Sauf qu’il composa nonchalamment un numéro de téléphone, ne se souciant pas de l’effet que produisaient nos deux peaux l’une contre l’autre.
- Hey Seth, j’ai besoin de toi
- Oui le soir du nouvel an
- Non, j’ai eu un petit problème de voiture. Moi et une magnifique demoiselle aurions besoin d’un moyen de transport.
Il avait dit magnifique là je ne rêvais pas.
- Ok, mais dépêche quand même on va finir par mourir de froid.
- Ok fais au mieux
- 123 route, je dois être à 30 minutes de Creek West.
- A toute.
- On va venir nous chercher ?
- Oui mais pas tout de suite, la personne que j’ai appelée, est à une fête assez éloignée d’ici, ca va prendre une bonne heure avant qu’il arrive.
- OK
Nous restâmes en silence dans cette position, moi avachi contre son torse, et lui un bras par-dessus son épaule. Le froid commençait vraiment par envahir l’habitacle, et je me demandais si j’allais tenir. C’est alors que mes dents commencèrent à claquer les unes contre les autres. Jacob, se dégagea alors de moi.
- Je vais voir derrière si il n’y a pas des couvertures.
Il ouvrit alors la portière, et un froid glaciale me tétanisa sur place. Je n’eus pas le temps de me remettre de ce froid, qu’il ouvrit ma porte.
- Viens derrière il y a une sorte de chauffage portable, et une couverture.
Je dus faire un effort surhumain pour mettre un pied dehors, me précipitant sur la plage arrière. J’attrapai la couverture qui était sortie, et me pelota dedans. Jacob régla le chauffage portatif, et s’assit en face de moi.
- Viens à côté de moi, on se tiendra chaud avec la couverture.
- Si tu insistes.
Il s’assit à côté de moi, et je soulevai la couverture pour qu’il puisse s’y glisser avec moi.
- Tu as dis que tu ne bossais pas vraiment à la soirée…que faisais tu là-bas ?
- Princesse, tu es bien curieuse.
- On a une heure à tuer, alors ….
Je levai le visage, et plongea mes yeux dans les siens.
- J’attends une réponse.
- Je…disons que je travaillais mais pas comme tu le crois.
Je fronçais les sourcils.
- Comment alors ?
- Tu vois cette jolie voiture, combien vaut-elle à ton avis ?
- Je ne sais pas Mathias a dit 100 000 dollars.
Il partit alors dans un rire fort et bruyant.
- Tu crois tout ce que dis ton petit ami.
Je lui flaqua un coup sur le ventre, mais fus surprise de la sureté des ces abdominaux. Ma main s’attarda dessus contre mon grès.
- Ce n’est pas mon petit ami, je suis célibataire pour info.
- J’aime cette information. Répondit-il d’un ton grave.
Je sentis ma respiration se couper, secoua la tête pour me ressaisir, et enleva ma main de son ventre. J’étais coincée dans cette voiture, avec l’homme le plus sexy que je n’avais jamais vu, il fallait que je garde les idées claires.
- Cette voiture vaut 75 000 dollars, en pièce détaché, 50 000. Imagine toi pouvoir en choper 4 ou 5 par an. Ca reviendrait à un revenu de 200 000, 250 000 dollars minimum.
- Je ne gagne que 37 000 dollars par an. Répondis-je automatiquement, puis…
- Tu voles ces voitures ! M’exclamais-je
- Et je sauve de jolies jeunes femmes à mes heures perdues. Répondit-il tout en se rapprochant de moi dangereusement
- Je..je….
Il attrapa mon menton et me fit le regarder droit dans les yeux. La profondeur de ces yeux marrons, me firent perdre pieds, et je n’entendis rien de ce qu’il me dit. Je vis juste ces lèvres s’approcher de moi. Comme au ralenti. Et se poser sur les miennes, de la façon la plus douce que je n’avais jamais expérimentée.
Je voulais…devais me débattre, m’éloigner, j’étais assistance juridique, et il était un voleur de voiture. J’avais un bel avenir devant moi, et il finirait en prison. Je savourais, ces lèvres pulpeuses, jouaient à l’unisson avec les miennes. Sa langue caresser ma lèvre inferieur, pour m’en demander l’entrer, ce que je fis automatiquement.
La main qui maintenait ma tête tournait vers lui, passa derrière mon cou, et il me fit basculer sur la banquette, me recouvrant de son corps.
- Jacob …
Arrivais-je à articuler, avant qu’il ne recapture mes lèvres passionnément. Je sentis ces doigts glisser le long de mon bras, caressant subtilement la courbure de mes seins….et mon corps s’embrasa, me faisant oublier toute logique, conscience….
J’attrapai son cou avec mes mains, et le tira encore plus contre moi, ne nous laissant pas l’occasion de respirer. Je fis remonter ma jambe gauche jusqu’à sa hanche, et basculer mon bassin en arrière, lui arrachant un son rauque. Ce fut alors lui qui essaya de se dégager de moi. Je fis tout mon possible pour le retenir, mais il était bien plus fort.
Il se redressa sur ces bras, inspirant une grande bouffée d’air, me laissant haletante sous lui. Je le dévorai des yeux.
- Princesse ? Il avait l’air vraiment surpris de ma réaction.
J’entrepris de faire glisser mes doigts le long de son torse musclé, mordillant ma lèvre tellement j’avais envie de plus. Je m’arrêtai à la bordure de son pagne, relevant la tête pour l’observer. Ces yeux étaient noirs de désir.
- Je vais le regretter murmura-t-il avant de se jeter violemment sur moi, abaissant d’un coup le haut de ma robe.
Ses lèvres étaient possessives, presque douloureuses. Ces mains larges et puissantes, recouvraient ma poitrine comme si elles avaient été faîtes pour elle. J’avais passé mes jambes de chaque côté de lui entourant sa taille, son pagne étaient remonté, ne laissant que deux fines couches de tissus entre nos deux sexes.
Jacob lâcha mes lèvres gonflées et endoloris, pour descendre le long de mon cou, où ils déposaient de subtils baisers avec sa langue, me faisant gémir doucement. Arrivé en bas, vers là où mon sang pulsé si fort que je pouvais le sentir, il me mordilla pinçant la pointe de mes seins, en même temps. Mon cri raisonna dans la limousine.
- Mmm tu aimes ca. Il passa un rapide coup de langue à l’endroit de sa morsure. Et je ris…
Que pouvais-je fais d’autre, j’étais dans cette limousine, bouillante de désir pour un parfait inconnu, dont le peu que je connaissais sur lui aurait du me faire partir en courant. Et il venait quasiment de me faire prendre mon pied, avec deux simples contacts.
- Pourquoi ris-tu ? me demanda-t-il embrassant cette fois ci mon épaule.
- Je…rien….
Il se redressa un petit peu me faisant face. Il était vraiment le plus bel homme que je n’avais jamais vu. Je sentis ma culotte se mouiller, alors que je le regardai juste dans les yeux.
- Tu trouves que ce que je fais est drôle ? Sa voix aurait du être des plus effrayantes, mais non, je la trouvais sexy….
Il me fit passer les bras au dessus de ma tête, bloqua mes deux poignées dans une de ces mains. Puis fis glisser l’autre suivant une ligne centrale, passant de mes lèvres, au creux de mes seins. Il butta sur ma robe, et la fit glisser le long de mes jambes. J’essayai de l’aider en relevant mon bassin, mais il resserra sa prise sur mes mains.
- Ne bouge pas !
Après avoir fait tomber ma robe, il arracha ma culotte comme si elle n’avait été qu’un simple nœud. J’étais nu devant lui, et jamais de ma vie je n’avais trouvé une situation aussi sexy.
- Je vais devoir te lâcher princesse. Ne bouge pas, compris.
Me dit-il à l’oreille, se respiration était chaud, et m’émoustilla encore un peu plus, comme si cela était encore possible.
Je le regardai donc immobile, retirer son pagne, et enlever son caleçon. Il était, très bien monté, je n’avais qu’une seule envie, le toucher, le …..
Sans réfléchir, je me fis glisser sur les genoux, et me jeta à son cou passionnément. Il fut d’abord surpris, presque inerte, et j’en profitais pour caresser son membre tendu à bloc contre moi. Il réagit alors, en se laissant tomber sur la banquette de la limousine, me positionnant à califourchon sur lui.
- Tu en fais toujours qu’à ta tête. Dit-il non comme une question mais comme une affirmation entre deux baisers.
- Ca dépend……Il fit passer à ce moment une de ces mains entre mes jambes, et introduisit 2 de ces doigts en moi, me faisant crier de surprise et de plaisir.
- P’utain tu es trempée.
Il se retira doucement, faisant glisser ces doigts sur mon clitoris. Je rejetai ma tête en arrière, le laissant jouer avec ce point si sensible, tout en aspirant fortement un de mes tétons dans sa bouche. Il accéléra ses caresses, et si vite je fus prise d’un orgasme très fort qu’il dut me retenir fermement par la taille pour ne pas que je m’effondre en arrière.
Lorsque je repris à peu près mes esprits, j’étais avachie sur son épaule m’agrippant à son cou. Lui me caressait doucement le bas de mon dos, tendrement. Je me redressai, un peu gênée. Il encadra mon visage de ces larges mains, faisant me sentir comme si j’étais une petite poupée de
chiffon.
- Tu es magnifique, princesse.
Et il m’embrassa tendrement. Je sentis mon corps se liquéfier, mais pas de ce désir brulant, non de tout autre chose. Notre baiser s’intensifia, il souleva mon bassin, et se positionna à mon entrée. Rompant notre baiser, il me fixa intensément tendis que je me laissai glisser le long de son membre. J’essayai de ne pas rompre cette connexion, ces yeux m’hypnotisaient littéralement, mais je finis par perdre le contrôle, fermant les yeux, et posant mon front contre le sien. La sensation de l’avoir en moi, était indescriptible, comme une révélation, une nouvelle fois.
Quand je rouvris les yeux, il avait l’air anxieux, et puis il essuya quelques choses d’humide sur ma joue. Je ne m’étais même pas aperçu que je pleurais.
- Ca va, je te fais mal ?
Je secouai la tête impossible de dire quelques choses. Tout ce que je pouvais faire était de lui montrer. Je pris alors une de ces mains, et la posa sur mon bas ventre, puis je me retirai et redescendis sur lui. Il poussa un gémissement rauque, appuyant sa tête contre le dossier du siège, il ne retira pas sa main de mon ventre.
J’ondulai des hanches sur lui, allant de haut en bas, effectuant quelques légers mouvements de rotations. Sa prise de son bras autour de ma taille se faisait de plus en plus forte, me donnant le rythme à prendre, m’aidant de plus en plus.
- Plus vite me supplia-t-il
J’essayai vraiment… mais en vain, mes genoux sur le cuire des sièges glissaient trop.
- Princesse…
- Je ne peux pas, ca glisse.
Je me retrouvai alors allonger sur le dos, en une fraction de seconde, Lui toujours en moi, prenant un rythme effréné. Ces gémissements, et mes cris remplirent l’habitacle. Mon second orgasme fut encore plus fort que le premier, me faisant décoller du siège, tendis que je m’agrippais à son dos de toute ma force, plantant même mes ongles dans sa peau. Il poussa encore en moi, tandis que j’essayai de me remettre. Je sentis alors son corps de figer, et il poussa un gémissement rauque, s’effondrant de tout son poids sur moi.
Je le laissai se dégager de moi, de lui-même, mais il ne bougeait pas.
- Jacob, tu m’écrases un peu.
- Oh pardon ! Il se releva d’un bon, mais je réussis à le coincer refermant les jambes sur sa taille.
- Non reste encore un peu. Lui demandais-je doucement
Il prit alors appuis sur ces avant bras, et m’observa attentivement. Nous restâmes ainsi immobiles, les yeux plongeaient dans ceux de l’autre, jusqu’à ce qu’on entendit une voiture se garer, puis la voix d’un homme.
- Jack !! Jack c’est Seth t’es où ?
Jacob, se dégagea de moi très rapidement, enfilant son caleçon et son pagne à toute vitesse.
- Habille-toi, je reviens te chercher. Me dit-il avant de sortir de la voiture à grand pas.
Je me retrouvai nue et toute seule dans cette voiture.
J’essayai de ne pas me sentir rejeter, mais ce n’est jamais facile lorsqu’on est une femme comme le fait toujours remarquer ma meilleure amie. J’enfilai ma robe, et glissa les lambeaux de ma petite culotte dans mon sac à main.
J’entendis parler dehors dans une langue que je ne reconnaissais pas, surement de l’Indien comme il m’avait parlé en début de soirée. La porte conducteur de la limousine claqua, puis la mienne s’ouvrit.
- Sors je te ramène chez toi. Me dit-il tout en me tendant la main. Je la pris et vis qu’il avait enfilé un jean et un tee shirt.
- C’est toujours utile d’avoir des fringues de rechange dans sa voiture. Me dit-il avec un clin d’œil tout en me tendant une grosse veste. Je l’enfilai et montai dans ce qui me semblait être la dernière la dernière BMW.
- Elle est à toi ?
Il caressa le volant, et sourit.
- Oui mon nouveau bébé.
Je ris, nos regards se croisèrent, et nous poussâmes un soupir en cœur, déclenchant une nouvelle crise de rire.
- C’est la fatigue.
- Ouai, ca doit être ca.
- Tu me donnes ton adresse.
Je lui donnai sans hésitation, il l’entra dans le GPS intégré et pris la route. La nuit était belle, j’étais au chaud dans la voiture, et je sentais la fatigue m’envahir petit à petit. Je fermai les yeux, et sentis une de ces mains se poser simplement sur ma cuisse, je souris et m’endormis profondément.
POV Jacob :
Elle dormait comme un bébé. Je me garai devant chez elle, fouilla dans son sac afin de trouver ces clefs, et sortit ouvrir sa porte.
- Princesse ? Hey on est arrivée.
Rien.
Je la pris alors dans mes bras, et avançai vers l’immeuble.
Par chance les numéros d’appartement étaient joins aux noms sur les boîtes aux lettres. Lorsque que je poussai la porte de son appartement, je fus surpris de voir qu’elle vivait modestement. La décoration était simple, les appareils électroménagers, fonctionnels mais de marque moyenne. Si j’avais une copine comme elle, je la couvrirais de cadeaux de luxe. La chambre fut se qui me choqua le plus, un simple lit remplissait la pièce, une table de nuit avec un réveil et une pauvre lampe qui avait bien vécue.
Je la posai délicatement sur son lit, et la couvris d’un plaid qui trainait par terre. Elle était
vraiment jolie. Hilohya, je me demandais bien quelle tribu avait été obligée d’abandonner l’une de ces enfants, il y avait tellement de femmes indiennes en mal d’enfants, on arrivait toujours à trouver une solution normalement, et pourquoi l’appeler Hilohya.
Je caressai son visage, et elle sourit.
Tu dois partir Jack, pensais-je. Le boulot t’attend.
Je me baissai pour déposer un baiser sur son front, mais déviai au dernier moment pour ces lèvres.
- Bonne année, princesse.
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Purée la vache ton histoire est à tomber.
Evidemment Jacob est présent dans ton histoire.
C'était magnifique. J'ai adoré !
c'était très très chaud !
Dommage qu'on est pas de suite ........................................
Evidemment Jacob est présent dans ton histoire.
C'était magnifique. J'ai adoré !
c'était très très chaud !
Dommage qu'on est pas de suite ........................................
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
.....
merci martyn pour ton com mais bon moi j'adore ton OS aussi
je vais lire les autres
merci martyn pour ton com mais bon moi j'adore ton OS aussi
je vais lire les autres
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Une superbe histoire servie par un lémon très chaud !!!
Dommage que l'on n'est pas la suite c'est clair !!
Dommage que l'on n'est pas la suite c'est clair !!
Fée Morgane- Eric Northman pénètre mes rêves
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Localisation : Avec Alexander Vlahos dans un lit à Londres <3
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Tu vas avoir un super réveil avec cet OS.
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!!!!! Tout simplement SUBLIME!!!! J'en ai laissé mes pattes bruler tellement j'étais à fond!!!!!
Je suis contente que ce soit un os avec Jacob!!
Punaise comme c'est super bien raconté et décrit!! Et ton lemon vraiment hoooooot!!!!
Bravo c'était super!!
On aura le droit à une suite...?
Je suis contente que ce soit un os avec Jacob!!
Punaise comme c'est super bien raconté et décrit!! Et ton lemon vraiment hoooooot!!!!
Bravo c'était super!!
On aura le droit à une suite...?
Marjo Salvatore- Chevauchée avec Zadiste
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Localisation : Dans ma culotte!
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
J'ai adoré lire ton OS, tu nous entraînes dans ton histoire avec tes personnages et c'est parfait. Ton lemon était super aussi.
Juste un bémol: quand on a fini on se demande où est la suite!
Bravo
Juste un bémol: quand on a fini on se demande où est la suite!
Bravo
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
si j'arrive a finir just friends.... mais si je m'éparpille ben je le finirais jamais alors .... restons concentré
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
ha ha !! j'adooorreee le chat potté !! tu sort l'artillerie lourde là !!
Fée Morgane- Eric Northman pénètre mes rêves
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Localisation : Avec Alexander Vlahos dans un lit à Londres <3
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Il faut ce qu'il faut !
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Pfffff comment veux tu pas craquer devant le chat potté lol tu es trop dur là lol
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
C'est parce que je meurs d'envie d'avoir la suite !
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
oui tu en auras surement une mais d'abord just friends lol déjà que j'ai du mal à la continuer hein !!
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Oui j'ai hâte d'avoir la suite de just friend mais si tu nous promets qu'après on va avoir une suite à cet OS ça me va !
Mais attention mon chat potté n'est pas loin !
Mais attention mon chat potté n'est pas loin !
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Oh ptin c'était de la bombe de balle!!!!!! Jake dans ce rôle de dominant un peu "brut" ça pète un max!
heu....Je rejoins les filles! y'a une suite là, c'est obligé! sa couleur de peau identique à la sienne!!!!!
j'ai aimer comment tu à intégrer le mot ' étincelle"
Bravo ma Véro
heu....Je rejoins les filles! y'a une suite là, c'est obligé! sa couleur de peau identique à la sienne!!!!!
j'ai aimer comment tu à intégrer le mot ' étincelle"
Bravo ma Véro
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
attend je retrouve voir le mot étincelle lol je me souviens plus lol
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Age : 40
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
ah je comprends mieux lol
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Date d'inscription : 11/12/2010
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Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
oh puree ton os est chaud chaud
un vrai delice lire et en plus on aura une suite
un vrai delice lire et en plus on aura une suite
appaloosa- rendez-vous avec Eric
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Date d'inscription : 03/01/2011
Age : 34
Localisation : bordeaux
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
sam toi aussi tu as changé de ban
oh des nouveaux taytay partout super
merci val
oh des nouveaux taytay partout super
merci val
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Date d'inscription : 11/12/2010
Age : 40
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
C'est un os qui demande une suite il y a trop de mystère
Merci en tous cas
Merci en tous cas
sarinette- Rencontre Stiles
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Date d'inscription : 13/12/2010
Age : 51
Localisation : dans les bras de emmet eric damon et micah
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
Ah tu vois Véro tout le monde te la demande la suite !
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Date d'inscription : 03/01/2011
Age : 57
Localisation : Toujours en plein rêve !
Re: Ayqso-cha chid ? by vero (Concours 4)
elle est en court don't worry
vero- Admin passe ces nuits avec Le pack de 8
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Age : 40
Martyn- Admin Dans un monde où Eric serait une réalité
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Age : 57
Localisation : Toujours en plein rêve !
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