American Beauty

Une maison de rêve, un pavillon bourgeois discrètement cossu dissimule dans une banlieue résidentielle, c'est ici que résident Lester Burnhamm, sa femme Carolyn et leur fille Jane. L'agitation du monde et sa violence semblent bien loin ici. Mais derrière cette respectable façade se tisse une étrange et grinçante tragi-comédie familiale ou désirs inavoués, frustrations et violences refoulées conduiront inexorablement un homme vers la mort.

Mon avis :
Ceci n'est peut être pas LE film et beaucoup n'apprécieront sans doute pas, mais, selon moi, qui l'a vu entièrement en cours de philosophie (eh oui, le gentil "proffinou" nous l'a montré car bien représentatif de notre leçon actuelle sur le bonheur) et qui encore, quelques mois auparavant ne semblait pas intéressée, je me suis retrouvée littéralement sur le ... les fesses. En effet, nous suivons la vie de familiale, bien fade, de Lester Burham, un homme de 42 ans dont la vie ne l’intéresse désormais plus et dont la société lui a totalement inhibé, à tel point qu’il ne se reconnait même plus. On pourrait même dire qu’il touche le fond du fond et d’ailleurs Kevin Spacey le joue remarquablement bien. Et c’est par le jeu de ses fantasmes, et plus précisément sur une jeune fille qui a l’âge de sa propre fille, qu’il se remet en question et se met à rever de ses jeunes années qu’il tentera de retrouver.
American Beauty regroupe ainsi toute une famille et quelques voisins perdus dans cette exsitence vide de plaisir et tous finiront par se retrouver pour ne former qu’une intrigue dense et qu’on souhaite démeler. Tout est parfaitement écrit, chaque scène devient peu à peu une pépite que l’on tarde à découvrir et le dramatisme du film, sans bavures, rend tout ceci plus accrochant. Les fantasmes de Lester sont travaillés avec un tel soin que je vous recommande, si vous le regardez, de faire attention à la symbolique de la rose. Ne dit-on que la rose est synonyme de plaisir, de désir ?
Bref, American Beauty est un chef d’œuvre à ceux qui se laisse tenter et qui ne voit pas en lui qu’un film, c’est d’avantage. Et c’est avec tout un jeu d’acteurs magnifiques que l’on découvre cet univers qui peut nous paraitre reconnaissable, il y a Kevin Spacey (Lester), Annette Bening (Carolyn), Thora Birch (Jane) ou encore Wes Bentley (Ricki) dans les principaux personnages.

PS: On suit peut être une sorte d'histoire policière, Lester ne cache pas ce qui arrive nécessairement à la fin et le "méchant" est facile à découvrir, mais quand on regarde ce film, c'est avant tout pour voir l'évolution d'une famille, etc.

L'ayant de nouveau regardé, je vous le garantie, c'est un film superbe, triste mais magnifique =)

Et bien je connais ce film de nom bien sûr mais je me demande si je l'ai vraiment vu en entier un jour !!!!!
 

Il mérite qu'on le regarde au moins une fois dans sa vie, c'est pas le plus génial, le plus envoutant, mais ... si on y prête un peu attention, c'est magique et c'est réel =)

Il faudrait que j'y pense un de ces quatre !
Et je donnerais mon avis.
Mais pour l'instant je rattrape mes retards sur les séries.