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"Evy Sommers Tome 1 : Immersion" de lulla

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Message par Martyn Mar 10 Déc - 23:58


EVY SOMMERS


"Evy Sommers Tome 1 : Immersion" de lulla Sans_t11


CHAPITRE 1



Je m’appelle Evy Sommers, j’ai dix sept ans. Je vis à woodsboro une petite bourgade Texane  tout ce qu’il y a de plus tranquille de deux mille habitants environ, entourée de frontière d’argent. Les vampires d’un côté les loups-garous de l’autre et nous les humains sommes au milieu.
Ai-je une vie paisible? Affirmatif! Devrait-on les craindre? Négatif! ……mais la vie nous réserve toujours bien des surprises…..

**********


Le soleil se levait par ce beau vendredi d’été. L’alerte retentissait à la même heure chaque jour, 6h00. Autant dire qu’ici comme ailleurs les réveils matin ne s’avéraient pas nécessaire. Ce son strident enveloppait la ville encore endormie ce qui signifiait que nos amis les vampires étaient appelés à la frontière pour prendre leur petit déjeuné.

Étrange me direz-vous? Probablement mais nous y étions habitué depuis fort longtemps et eux aussi.
Il y a au moins une décennie de cela les vampires et les loups-garous, ces êtres de contes et légendes se sont révélés à l’humanité las de se cacher depuis des millénaires.
Nos ancêtres avaient acceptés leur présence mais sous certaines conditions.
Aucun contact entre eux et nous, c’est la loi car disons-le clairement la cohabitation libre était quasi nulle dû à l’attirance innée des vampires pour le sang humain et le manque de contrôle en période de pleine lune pour nos gros toutous enragés, alors, un trafic légal et une loi stricte furent signés.

Chaque être humain devait se rendre au centre de dons deux fois par semaine afin de tenir nos chers suceurs de sang à bonne distance et de leur offrir le «couvert ».
Une loi radicale dit que toute personne condamnée à mort pour un crime ou emprisonnée avec la peine maximale se verra donner en pâture au loup-garou, non pas pour les nourrir mais pour l’équilibre des dons. Une loi radicale certes mais efficace, la violence dans nos rues ne faisait plus partie de notre quotidien

_ Evy! Redescends de ton nuage et viens prendre ton petit déjeuné tu vas être en retard en cours!

_ Oui, oui voilà j‘arrive..

Une dizaine de minutes plus tard je dévalais les escaliers atterrissant bruyamment sur le sol carrelé de l’entrée.

_ Bonjour, bonjour!….Marty est déjà parti?
_ Non! Il t’attend comme chaque jour dans sa voiture ma fille!

J’attrapais au vol deux tartines tout juste expulsées du toaster  et embrassais à la hâte mes parents.

_ Promis demain je serai à l’heure!..Bonne journée!

Je filais dans l’allée rejoindre le bolide grondant d’impatience de mon frère.
Marty était mon jumeau. Nous étions différents mais pas tant que ça, seul notre physique nous distinguait.
Il bougeait, je bougeais, j’avais mal, il pleurait, je commençais une phrase il la terminait.** La connexion qui régnait entre nos deux esprits n’avait aucune limite.

_ Merde Evy tu ne peux pas être à l’heure pour une fois?

_ Fonce on va être en retard!

Il leva les yeux au ciel un sourire agacé au coin des lèvres.
Nous étions au lycée depuis deux ans et notre arrivée sur le parking provoquait toujours la même réaction.
Les regards féminins reluquaient Marty comme une bête de foire, comme un sac hors de prix qu’on ne pourrait que regarder.

_ Je ne m’y ferai jamais à toutes ces groupies qui te dévisagent sans cesse!

_ Je ne m’y ferai jamais aussi mais être quater back c’est aussi ça!

Certes être populaire lui valait l’admiration de certains mais pas seulement.
Nos parents étaient membres actifs du conseil. Leurs parents eux même avaient fondé cette association d’alliance et d’entente entre nos espèces. Les lois, les traités avaient été signés et écrits de leurs mains et il leur fallait donc continuer pour que perdure tout ce qui avait été construit.
Ce statut était privilégié au yeux de certains et se mêler à nous en effrayait plus d’un.
Marty lui avait un cercle d’amis un peu plus conséquent grâce au football  mais pour ma part il se résumait qu’aux autres enfants des conseillés avec qui j’avais grandi à savoir Carie, Joyce, Lucius et Liam pour notre tranche d’âge sans compter Louise et Carter qui étaient plus proche de mon frère.

_ Salut!

_ Encore en retard! Me firent mes acolytes à l’unisson  trônant comme chaque matin près de mon casier.

Leur adressant un  sourire commun je lançais une accolade générale essayant de me faire pardonner une énième fois mon manque de ponctualité.

_ J’ai surpris une conversation entre mon père et Gisèle hier soir. Lança Liam durant notre ascension vers le cour d’histoire.

Nous le regardions à demi-inquiet car son visage, à cet instant ne respirait pas la sérénité.

_ Et alors?

_ Tout n’était pas très audible. Ça parlait des suceurs de sang, de l’incartade qu’il y avait eu hier matin à la frontière, visiblement certaines jeunes recrues se rebellent.

Rien n’avait filtré chez nous, chez les autres aussi d’ailleurs car chacun dévisageait l’autre.

_ Je n’étais pas au courant, Marty non plus nos parents n’on parlés de rien et ne paraissaient pas préoccupés ce matin. C’est surement pas très important, juste un petit écart de conduite sinon on en aurait tous été informés!

Nous restions en cercle silencieux avant que Monsieur Porter nous rappelle que son cours allait commencer.
Ses cours me faisaient dresser les cheveux sur la tête! Tous les ans depuis que l’on avait mis les pieds dans le cursus scolaire on nous relatait toujours la même histoire, celle des Etats Unis, des grandes batailles, des rébellions, de nos chers présidents et de la puissance mondial que nous étions et Woodsboro là- dedans? L’histoire de notre ville n’était jamais exposée et on en parlait dans aucun manuel scolaire. Bien entendu nous la connaissions tous mais jamais personne n’y avait vraiment fait référence, même pas ici dans notre propre lycée.

Je sentais la fatigue s’appuyer sur mes épaules poussant mes paupières à se fermer doucement.

_ Melle Sommers!

_ Hum…oui?

_ Auriez-vous la grande amabilité de répondre à ma question?

_ heu…oui…heu..

_ Bien! Sortez, allez prendre l’air et ne revenez que lorsque votre esprit sera décidé à apprendre!

Mr Porter était un vieil homme aigri avec des valeurs de l’ ancienne école. Il avait l’habitude de frapper le grand tableau noir de sa règle fétiche quand le brouhaha se faisait trop présent. Lui aussi faisait parti du conseil et sa parole était reconnue par toute l’assemblée.

_ Oui Monsieur.

Je sortais sous les rires dissimulés de mes amis et ceux des autres qui se faisaient encore plus gênants.
Les couloirs étaient silencieux, désert habité par cette odeur de pin qu’utilisait l’homme d’entretien pour nettoyer le sol sur lequel je pouvais voir mon reflet intact tant il était impeccablement lustré.
Je soufflais de l’ennui que les cours m’apportaient, je rêvais d’évasion, des suceurs de sang et des chiens sanguinaires qui habitaient nos forêts.
Depuis toute petite j’avais été bercée par leurs légendaires histoires, par leur présence dissimulée. Quel visage avaient -ils? Comment vivaient -ils? Mon attirance s’orientait vers les loups qui avaient un brin d’humanité en eux, leur cœur battait et leur sang coulait dans leurs veines malgré leur quasi immortalité au contraire des vampires qui eux tenaient de l’irréalité, de la mortalité immortelle car disons -le clairement ils étaient des morts vivants.
Mon cahier de croquis posé sur mes genoux je partais dans le gribouillage de leur apparence que je m’efforçais d’imaginer.

Habituée au silence qui m’entourait je portais mon attention sur ces voix qui venaient du bout du couloir. Elles donnaient l’impression d’un accrochage discret entre deux personnes.
Je m’étais relevée doucement et entrepris d’aller voir ce qui se passait en rasant les casiers de prêt . En m’approchant de plus en plus de la porte entre ouverte je reconnue deux voix. Celle de Mr Griffin le proviseur du lycée et étonnamment celle de mon père.
Figée sur place je tendais l’oreille repensant aux paroles de Liam quelques minutes plus tôt.

_ Non! Ce n’est pas envisageable Mr Sommers!

_ Griffin. Ils sont entrés, la fermeture de l’établissement est requise, un confinement des élèves est instauré. Nous sommes en pour parler avec les loups mais pour le moment l’alerte reste sérieuse, nous ne savons pas ce qu’ils trament et tout ceci est pris très au sérieux.

Je n’avais pas besoin d’en entendre d’avantage, tout avait été dit. Des suceurs de sang étaient entrés dans la ville et la sécurité de ses habitants était plus que compromise.
J’accélérais le pas vers la salle de classe. Je ressentais le besoin hâtif de retrouver mon prof d’histoire mais pas pour les  raisons dont il souhaitait.

_ Melle Sommers! Prête à reprendre le cours totalement éveillée?

_ Oui monsieur.

_ Bien!

Je m’asseyais non loin de mes amis qui comme à leur habitude étaient regroupés au fond de la classe.
Carie et Joyce repérèrent de suite mon regard inquiet et chacune tapota l’épaule de Lucius et Liam pour les avertir du malaise qui m’animait.
Je griffonnais sur un bout de papier les lignes principales du dialogue que je venais de surprendre entre mon père et Griffin et le glissais discrètement dans la main de Lucius qui était le plus proche.
Carie la trouillarde du groupe se mit à trembler de tout son être avant que Joyce ne lui lance un regard furieux lui ordonnant de se contenir pour ne pas attirer l’attention.
Le grincement désagréable des hauts parleurs du lycée annonçait que la voix de Griffin n’était pas loin.

_ Chers élèves et enseignants. Suite à une fuite de gaz importante dans nos locaux nous vous demandons d’évacuer l’établissement dans le calme et accompagné de vos professeurs. Les cours seront suspendus jusqu’à nouvel ordre….merci de votre attention.

Les mains se levèrent, les cris de joie hystérique s’élevaient dans toute l’enceinte. Une panique euphorique avait gagné tous les élèves due à la suspension indéterminée des cours. Nous étions désolés de ne pas partager leur enthousiasme débordant.

_ Tu es sûre de ce que tu as entendu Evy? Me fit Carie la voix tremblotante.

_ La situation le confirme non? Et arrête d’être aussi craintive le conseil surveille surement tous les alentours c’est juste que le protocole de sécurité doit être respecté.

Bien sur j’essayais de rassurer Carie et les autres l’avaient bien compris car honnêtement nous étions très inquiets. Des suceurs de sang en liberté et de surcroit à l’assaut de la ville voulaient dire que les traités avaient été violés et on pouvait s’attendre à un vent de panique venant du conseil et à une traque haletante. Je crois que le conseil n’avait jamais connu ce cas de figure mais y était probablement bien préparé, je l’espérais.

Nous avancions silencieusement dans les couloirs animés et nous cherchions du regard Marty, Louise et Carter.
En passant les grandes portes battantes de l’entrée nous vîmes le trio dans le jardin du lycée, en grande conversation, ils soupçonnaient sûrement quelque chose et je leur  fis signe de la main pour qu’ils viennent à notre rencontre.
Marty avait toujours eu peur des vampires, ils le hantaient et avait provoqué chez lui de moult cauchemars depuis son plus jeune âge.
Je pouvais ressentir à chaque pas qu’il faisait sa crainte d’entendre ce qu’il redoutait, ses yeux ne quittaient pas les miens et je ne dissimulais pas mon inquiétude.

_ Salut!

_ Salut!

Liam prit la parole, c’était un jeune homme, froid, peu souriant mais d’une gentillesse que l’on voyait peu. La perte de sa mère l’an dernier l’avait encore plus renfermé.

_ Evy a surpris une conversation entre votre père et Griffin. Des suceurs de sang sont entrés et un confinement a été décrété mais autant dire que ce ne sont que des paroles, rien n’a filtré et à en voire l’excitation de tout le monde personne n’est au courant du problème.

_ Ca créerait un vent de panique sur la ville fit Louise. Pas étonnant!

Marty ne me lâchait pas du regard, son teint avait pâli à l’énoncé de Liam et je pouvais imaginer cette boule d’angoisse qui l’empêchait de déglutir.
Je passais une main discrète sur son bras.

_ Ca vas aller Marty t’inquiète pas le conseil gère le souci.

Il passait une main dans ses cheveux, se donnant un air rassuré et pour se rassurer lui-même. Le lycée était devenu désert en quelques secondes, tous s’étaient éparpillés, rejoignant leur domicile ou se rendant surement au centre commercial pour fêter la nouvelle.
Mon père fit son apparition sur les marches un peu plus haut et paru étonné de notre présence.

_ Qu’est-ce que vous faites là les enfants? Rentrez, aller, vous êtes inconscients de rester là!

Je serrais les dents. J’avais envie de lui dire ce que je savais mais en même temps je redoutais les représailles de mon père pour avoir écouté aux portes…..tant pis!

_ C’est bon papa on sait ce qui se passe….j’ai été virée du cours et j’ai surpris ta conversation avec Griffin.

Son regard c’était durci, je respirais un grand coup avant que l’ouragan papa ne se déverse sur moi.

_ Rentrez tous chez vous et toi on aura une conversation ce soir, attends toi à être confiné plus longtemps que prévus!

Nous tournions les talons exécutant l’ordre de mon père mais Marty manquait à l’appel alors qu’une seconde plus tôt il se tenait à mes côtés.

_ Marty?…..où il est???

Nous faisions des rotations sur nous même cherchant du regard la présence de mon frère. Mon père lui aussi paraissait paniqué et imitait notre comportement.

_ Marty c’est pas drôle! Fit Carie les larmes aux yeux, pétrifiée par la mauvaise blague que nous jouait sûrement mon frère.

Un bruit sourd sur le tapis d’herbe derrière nous se fis entendre.
Marty gisait conscient mais immobile sur le sol, du sang s’échappait de son cou. Nous mimes un moment avant de réaliser ce qui se passait et mon père accouru vers lui, je le suivais de peu.
Mon frère haletait, tétanisé, figé comme une pierre sur le sol, seul ses yeux nous imploraient, le sang coulait de plus belle.
J’appuyais la plaie sur son cou, sentant les larmes monter jusque mes yeux apeurés.

_ Ca va aller Marty, accroche toi.

Je ne comprenais pas, je n’analysais pas, la situation prenait un tournant auquel je n’avais pas pensé.
Mon père serrait les dents, cherchant une solution qu’il ne trouvait pas jusqu’à ce qu’il crie tout ce qu’il pouvait comme si la défaite lui faisait soudain face.

_ Papa?

_ Evy j’ai peur….j’ai peur.

Mon frère réussit enfin à échapper quelques paroles. Son doigt se levait en direction du ciel et je levais la tête immédiatement.
Perché sur une branche je pouvais enfin voir à quoi ressemblait un suceur de sang. Le teint pâle, des yeux ocre et des canines acérées que laissait apparaitre un sourire machiavélique. En moins d’une seconde il s’emparait de mon frère et s’envolait à coup de grand saut dans le paysage.

_ Marty!….papa fait quelque chose!

Mon père s’arrachait presque les cheveux, silencieux.

_ Papa?

_ Je ne peux plus rien faire Evy, ton frère à été mordu je ne peux rien faire.

Le ciel s’assombrissait, mon cœur aussi et la présence de mes amis n’y faisait rien. Carie était pétrifiée sur place, figée dans l’instant, Joyce avait la tête baissée, Lucius et Liam m’entouraient. Louise et Carter étaient dépités et mon père…..quelle vision, il hurlait au monde sa douleur.
Qu’allait- il arriver à mon frère?, je savais aujourd’hui que ma vie ne serait plus jamais la même.
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Message par Martyn Mar 10 Déc - 23:59


CHAPITRE 2


Mon père roulait à vive allure, sûrement en direction de la maison mais peu importe, la douleur qui tiraillait mon corps me semblait insurmontable. Mes entrailles donnaient l’impression de se dissoudre, se déchirer, ma tête brûlait comme un brasier incontrôlable et mon cœur souffrait des images insoutenables qui s’étaient tenues quelques minutes plus tôt dans les jardins du lycée.

Joyce qui avait embarquée avec nous tentait de me maintenir avec grande difficulté due aux soubresauts de mon corps à vif. Elle hurlait sur mon père à en croire l’expression colérique de son visage. Je voyais mais n’entendais rien, tout était fluide autour de moi, silencieux, seule l’horreur que vivait mon frère me faisais rester consciente.
Je reconnaissais l’odeur ferrailleuse du centre de don, l’odeur du sang et il me semblais jamais l’avoir humée de tel façon dans le passé.
Je sombrais dans le néant, un voile épais avait tout engloutit en quelques secondes y compris ma douleur.

***********

Je me réveillais étendue sur mon lit. Je plissais les yeux, les frottant activement pour dissiper la brume qui les voilaient.
Joyce c’était assoupie sur une chaise tout prêt de moi, son maquillage sombre avait coulé sur ses joues si pâles. Je la détaillait alors que mon esprit me rappelait les évènements. Toutes ces  affreuses sensations  avaient disparues à l’exception de celle qui comprimait mon cœur au point de saccader ma respiration. Inévitablement de grosse perles salées glissaient sur mon visage. A la tristesse s’ajoutait la colère contre laquelle je ne pouvais lutter; je mordais alors mon oreiller pour y étouffer un cri d’effroi  auquel je ne pouvais échapper mais qui néanmoins avait suffit à sortir Joyce de son sommeil.

_ Shhhhhhh! Calme toi Evy, ça vas aller.

Prise d’une colère encore plus soutenue j’envoyais valser mon amie qui tomba violemment sur le sol parqueté de ma chambre.

_ Ne me dis pas que tout vas aller! C’est pas le cas, ça ne le sera plus jamais  alors évite de dire des truc pareils! ..il n’y à plus rien, je ne ressent plus rien, tout à disparu avec lui.

_ Excuse moi Evy je….je suis désolée.

Je m’agrippais les cheveux incapable de lutter contre les sentiments qui se mêlaient et s’entrechoquaient en moi. J’étais prise de vertiges à la simple idée d’imaginer mon frère sans vie.
La porte s’ouvrit à la hâte et mon père apparut affolé surement alerté par le bruit sourd qu’avait provoqué le corps de Joyce en heurtant le sol.
Il releva mon amie qui était encore à terre une expression de terreur sur son visage.

_ Ça va Joyce?

_ Oui monsieur ce n’est rien j’ai trébuché.

_ Je crois que tu devrais rentrer maintenant, tes parents vont s' impatientez.

_ Oui vous avez sûrement raison…..à bientôt Evy.

_ C’est ça!

Mon amie passa la porte et mon père resta immobile, le visage morne presque gris. Je me détournais pour ne pas lui faire face.

_ Evy je partage ce que tu ressent Marty est mon fils.

_ Est? Pourquoi tu parle de lui au présent alors que tu sais pertinemment que ces choses immondes l’on déchiquetés!

_ Il n’est pas…mort si on peut le dire ainsi. Les douleurs que tu à ressentie tout à l’heure étaient celles de ton frère mais ça tu le sais. Cependant ce n’était pas celles de son agonie mais celles de sa mutation.

Je m’efforçais de respirer calmement, essayant d’analyser correctement les informations qui me parvenaient.

_ Sa mutation?

_ Oui!….cela fait bien longtemps qu’une attaque de ce genre n’avait pas eu lieu mais un groupe de vampire rebelle cherche de nouvelles recrues et étant donné qu’ils ne peuvent se reproduire ils se servent des humains.

_ Je comprends pas, soit plus clair.

_ Lors ce qu’un humain est mordu de cette manière un venin puissant le parcourt ce qui évidement au terme de sa progression dans le corps le tue mais avant le dernier souffle le vampire se sert de son propre sang qu’il fait couler dans la plaie infligée pour ressusciter celui qui à été mordu et en faire ainsi un membre de leur espèce à part entière. Ce que j’essaye de te dire c’est que Marty à ressuscité dans un corps de vampire.

Naturellement et sans que je puisse m’en rendre compte je souriais. Même vampire et peu importe ce qu’il sera je pouvais avoir l’espoir de serrer de nouveau Marty dans mes bras. Je cherchais la même expression de réconfort dans les yeux de mon père mais je ne vis rien d’autre que cette même expression dénuée de tout. Mon sourire s’effaçait et je sentais un « mais » se profiler à l’horizon.

_ Je sais à quoi tu pense et je vais pas te mentir. Tu ne reverra pas Marty, tu ne peut pas. Le traité signé soulève un point bien précis concernant la situation que l’on vit. Tout humain engendré par un vampire devra périr.

Le bourreau lâchât la guillotine, une fois de plus sur mon cœur. Je serrais les dents, mes membres tremblaient j’avais du mal à comprendre comment mon père pouvais ne serais-ce qu’émettre la possibilité de tuer Marty…une seconde fois et pour toujours.

_ Mais on s’en fou du traité, de ta signature….c’est de Marty dont il s’agit là pas du voisin de la rue d’en face!!!!! Comment tu peut approuver cette éventualité?? Tu me dégoute!

Il baissait la tête ne sachant que dire. Ne pouvait t’ il pas passer outre? Transgresser les règles pour son propre fils? Marty n’avait pas demandé à devenir comme eux, ils le terrifiaient et j’avais grand mal à l’imaginer dans un tel corps qui l’avait depuis toujours effrayé.

_ S’il pénètre ici je serai dans l’obligation d’accomplir mon devoir. Aussi mal que cela puisse me faire j’en ais l’obligation et je ne supporterais pas de savoir mon fils réduit à boire du sang humain pour l’éternité. D’ici quelques semaine il ne sera plus lui-même, il ne portera plus aucun jugement, il n’aura plus aucun sentiment, seule la soif envahira son esprit.
La tristesse est là aujourd’hui, elle le sera demain, puis le mois et les années qui suivront et rien ne changera plus et aucun miracle n’arrivera alors s’il te plais Evy ne rends pas les choses plus difficile qu’elles ne le sont.

Mon père se leva sur ces mots et tourna les talons en direction de la porte. Je crois à ce moment là n’avoir jamais ressentie une tel rage, je voulais le tuer, lui mon père de mes propre mains. Mes yeux balayaient ma table de chevet à la recherche d’un objet. La boule à neige qui se trouvait là ferait l’affaire.
Aussi fort que je le puisse je la lançais en sa direction. Elle se brisa en mille morceaux contre la porte et stoppa net mon père qui me tournait toujours le dos.

_ Si à tes yeux il n’est plus rien d’autre qu’un vampire aux miens il reste mon frère alors écoute bien ce que je vais te dire, je ferai tout tu m’entends! Tout ce qui st en mon pouvoir pour protéger Marty de ton putainde traité…quoi qu’il m’en coute!

Dans un silence glacial la porte s’ouvrit puis se referma doucement. Je serrais de nouveau les poings et les dents, comment mon père avait il pu tenir un tel discours? Je savais ce que je devais faire, me dresser seule contre le conseil, les traités, les lois je ne pouvais me résoudre à capituler si vite.
Mon portable se mis à sonner me sortant de mes pensées meurtrières, l’écran affichait Liam.

_ Allo?

_ Salut Evy……je sais pas quoi te dire, j’ai pas de mots…..tu veux que je passe?

Liam avait vécu la perte de sa mère l’année passée, il connaissait ce sentiment de vide douloureux, il pouvais m’aider à comprendre et à gérer tout ça.

_ Je crois que ce serai bien oui.

_ Je pars, je serai là d’ici cinq petites minutes.

Je raccrochais et me risquais à me lever même prise de vertiges me dirigeant vers la chambre de Marty.
L’air qui l’emprisonnait s’échappait lorsque que j’ouvrais la porte chargeant l’atmosphère d’odeur musqué et de fragrances d’épices qui rappelaient son parfum. Sa guitare était posé contre son bureau, son maillot de foot les BlackBoro était étendu sur son lit, l’écran de son ordinateur laissait défiler les photos de nous.
Une boule s’était formé dans ma gorge m’empêchant de déglutir. J’empoignais son maillot et alla m’installer sur son rocking-chair prêt de la fenêtre.
Le temps était gris, pluvieux, comme s’il compatissait à ma douleur. Je sentais une main presser mon épaule, Liam était là.
J’attrapais la sienne, la resserrent en signe de bonjour.

_ Comment tu gère tout ça?

_ Je suis en colère, je suis malheureuse, je suis d’humeur criminel. Bref je ne gère pas très bien comme tu peut t’en rendre compte

_ Ton père ta parlé des conséquences à ce qui s’est passé?

Je relâchais sa main, mon front se plissait sous l’interrogation, comment pouvait il être au courant de ÇA?

_ Hum! Je me doutais de cette expression, viens t’assoir prêt de moi que je te raconte un truc.

J’acquiesçais tout en soutenant son regard noisette.

_ Ma mère n’est pas morte dans un accident comme tout le monde le crois.

Mes yeux s’écarquillèrent  comprenant à l’instant même ou il termina sa phrase que son sort avait été similaire à celui de Marty.

_ Elle…elle s’est faite mordre c’est ça?

_ Ouais!…..elle avait signé le traité donc savait également ce qu’il l’attendait mais les humains, même après leur mutation éprouve le besoin naturel de revenir voir leur proche, une dernière fois, pendant qu’ils sont encore eux même.
Quelques jours après son attaque elle est venue me voir un soir. Elle était belle, sereine, rien avait changé en elle sauf peut être son regard beaucoup plus sûre. A ce moment précis je ne savais rien du traité, de ce qu’il l’attendait. Nous avons longuement parlé, elle m’a demandé de ne pas la pleuré, que même si elle n’était plus là avec nous elle serai toujours là dans notre cœur. Elle est descendue voir mon père et m’a dit de rester dans ma chambre, qu’elle avait besoin d’être seul avec lui. Quelques minutes plus tard un coup de feu avait retenti, je me suis précipité au salon. Mon père tenait un fusil en argent, le canon fumait encore quand je suis arrivé. Ma mère était éparpillée comme un vase brisé sur le sol.
Voilà toute la vérité sur sa mort. Les conseillés font ce pourquoi il sont nés. Mon père ne s’en est toujours pas remis et moi je ne l’est toujours pas pardonnée même si commence à le comprendre.

Le seul réflexe qui me vint à l’esprit dans ce moment de confidence avait été de prendre Liam dans mes bras essayant de comprendre ce qu’il avait put vivre.
Il se libéra de mon étreinte dans un raclement de gorge apparemment gêné par mon excès d’affection qui me paraissait pour ma part approprié et naturel.
Il me sourit légèrement et j’en fis autant embarrassée.

_ Désolé Evy c’est juste que..

_ Pas de problèmes l’interrompis-je avant qu’il ne se lance dans une explication que je n’avais pas envie d’entendre.

_ Que compte tu faire maintenant?

_ Vivre avec, j’ai pas d’autre choix.

Je lui mentais à cet instant, c’était mon combat et je ne voulais pas le partager ni impliquer qui que ce soit.
Ma vie prenait un autre tournant, je ne pouvais savoir de quoi demain sera fait mais il fallait que je change les choses, que je sauve mon frère, il devait surement y avoir une alternative à tout ça et j’étais certaine de la trouver à Woodsboro.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:00

CHAPITRE 3


Une semaine que mon frère n’était plus là et cette nuit avait été la plus bénéfique.
Le lycée avait rouvert ses portes dès le lendemain, l’affaire n’avait pas été ébruitée et la vie avait repris son court à Woodsboro.
J’entendais l’alerte retentir et je en pouvais m’empêcher d’imaginer Marty dans quelques semaines faisant la queue pour pouvoir se nourrir du sang de ses amis, ses voisins…le mien.
Il fallait que je sorte de cette maison, j’étouffais ici et retourner au lycée me semblais être le meilleur des remèdes et puis je devais me rendre à l’évidence, si Marty devait revenir il ne le ferai sûrement pas en plein jour.

Avec toute la motivation que je pouvais puiser en moi je me levais jetant malgré tout un regard au dehors avant de m’engouffrer sous ma douche.

Mon sac à dos sur l ‘épaule je restais un moment immobile en haut de l’escalier je ne voulais affronter ni ma mère ni mon père.
Leur discussion matinale me parvenait et donnait l’impression que rien n’avait changer, que d’une minute à l’autre Marty allait surgir de sa chambre pour prendre son petit déjeuné.
Je pris un grande respiration avant de me lancer dans les escaliers grinçant qui trahiraient ma présence.
Je me dirigeais à la hâte vers la porte d’entrée afin de tenter d’éviter d’affronter leurs regards.

_ Evy?…..tu vas au lycée?

La main sur la poignée j’hésitais entre répondre et me justifier  auprès de ma mère ou tout simplement l’ignorer et fuir sans un mots.

_ Oui…j’ai besoin de respirer.

_ C’est bien…c’est une bonne chose ma chérie.

Et voilà! Je savais que j’aurai due fuir. Ses yeux se remplirent de larmes et la cuillère qui formait des ronds dans son bol de café tremblait au rythme de ses mains. Mon père lui feuilletait son journal comme si de rien n’était ses lunettes pointant au bout de son nez.

_ Ouais….à ce soir.

L’air respirable du dehors me ressourçait et je laissais mon corps se réchauffer au contact des doux rayons du soleil qui s’élevaient et qui annonçaient une journée merveilleuse.
Je regardais ma montre alors qu’un sourire se dessinait sur mon visage, une fois de plus j’étais en retard et je pouvais encore entendre le grondement du bolide de Marty qui n’animait plus l’allée. Ces souvenirs là on ne pouvait pas me les prendre il ne me restais que ça pour le moment.

A mon arrivée au lycée out était désert les cours avaient déjà commencés.
Je ne pus m’empêcher de regarder sous le saule, j’y revoyais papa, Marty. La où son corps c’était échoué une marque ronde avait froissée l’herbe.

_ Aller Evy, m’encourageais-je à haute voix.

J’arpentais les couloir vide en direction du bureau de Griffin, passage obligatoire pour tout retard et manquement au règlement.
Je frappais hésitante à la porte.

_ Hum!

_ Bonjour monsieur.

Il relevât la tête et lâchât son crayon comme s’il avait vu un monstre.

_ Melle Sommers! Je ne pensais pas vous revoir si vite…..comment allez-vous?

_ Bien monsieur…..je voudrais juste un mot pour pouvoir aller en cours et ne pas m’étaler sur le sujet si ça ne vous ennuis pas.

_ heu non..enfin oui je vous rédige ça tout de suite……voilà je vous ais joint votre nouvel emploi du temps par la même occasion.

Je le remerciais sans lui donner plus d’explications sur ce qu’il mourait d’envie de savoir. Je repartis à l’assaut des couloirs tout en détaillant mon emplois du temps.

_ C’est pas vrai! Encore avec celui-là? J’aurai du rester au lit bougonnais-je en me stoppant devant la porte de Monsieur Porter

_ ENTREZ!

Doucement je tournais la poignée angoissée à l’idée d’affronter les regards. La classe était silencieuse et mon arrivée anima légèrement l’ambiance faisant s’élever les potins à mon sujet par des chuchotements peu discret

_ Prenez place Melle Sommers et ouvrez votre livre page 152.…et les autres taisez-vous! O s’abstiendra de vos commentaires.

Je n’avais pas revus mes amis depuis le drame et tous m’accueillirent avec un large sourire même Joyce que j’avais mal menée arborait une mine ravie.

Le cours se fit dans le silence malgré quelques regards que je tentais d’ignorer. La sonnerie retentie enfin. La troupe des pom-pom girls avançaient en direction de ma table et déjà je soupirait.

_ Evy?…..les filles et moi on voulaient te présenter nos condoléances, c’est tragique un tel accident….Marty nous manquera.

_ A moi il manquera ça c’est certain mais en ce qui vous concerne j’en doute alors si tu veux bien, à l’avenir évite d’ouvrir la bouche si c’est pour sortir des conneries pareil……tu peux dégager.

_ On voulaient juste..

_ J’ai dis casse toi!

_ Décidément vous êtes vraiment bizarre dans cette famille!

Mon poing se leva prêt à s’échouer sur son visage de poupée mais une main ferme l’empoignât  me faisant capituler. Je reconnu la force phénoménale de Lucius

_ Laisse tomber Evy elles n’en valent pas la peine.

Je relâchât ma colère et me tourna vers eux.

_ Salut……Désolée d’être resté silencieuse ces derniers temps j’avais besoin de…

_ STOP! Ne te justifie pas Evy me fis Carrie les yeux humide. On comprends, les amis c’est aussi ça.

_ Merci Carrie……Joyce je tenais à m’excuser pour mon comportement j’aurais jamais due agir ainsi.

_ Ah! Tu as eu un mauvais comportement??? Même pas remarquée!

Elle me pris par le cou m’entrainant dans les couloirs bondés par l’interclasse.

_ J’ai un truc à vous demander même si j’me doute de la réponse mais c’est quoi cette histoire d’accident?

_ T’as pas lus le journal toi!

_ Non.

_ Bon comme tu t’en doute ils ne pouvaient pas éditer un article parlant de ce qu’il s’était passer donc officiellement Marty à heurté un animal, perdu le contrôle de son véhicule et terminé sa course dans le ravin.

Je jetais un regard à Liam qui avait le regard baisé. Le discourt de Lucius lui donnait un goût amer de déjà vue.

_ Pas étonnant je ne suis pas sortie de la semaine, même pas pour parler à mes parents alors le journal, tu pense!!!!…..tant qu’ils ne salissent pas l’image de Marty je m’accommode de cette version.

La journée c’était déroulée beaucoup mieux que je ne l’imaginait. On ne m’avait pas interpelé toutes les cinq minutes pour me chanter les louanges de Marty et les regards ne c’étaient pas fait si pitoyables.

_ On vas au centre commercial boire un verre tu viens avec nous Evy?

_ Non…c’est gentil mais j’avais prévue d’aller aux archives de la bibliothèque.

_ Aux archives? Pourquoi?

_ Besoin de certaines réponses.

Liam qui était resté silencieux toute la journée me lançait un regard interrogateur alors que Lucius, Joyce et Carrie parlementaient.

_ Ok! On t’accompagne alors.

_ J’apprécie votre soutiens mais je préférerais y aller seul si ça ne vous dérange pas.

_ Non! Bien sure que non on comprends…..si tu as besoin tu à nos portables, hésite pas surtout hein.

_ Merci….vous êtes géniaux.

J’embrassais chacun de mes amis avant de me rendre à la bibliothèque. J’aimais ce lieux, calme, chargé d’histoire venues des quatre coins du monde. De plus elle était tenue par Gisèle Grosland une de nos plus ancienne conseillère. Elle avait vue grandir chacun de nous, assistée à chaque mariage, chaque évènement de Woodsboro, Gisèle était le pilier de cette ville.

La bibliothèque était quasi déserte et Gisèle se tenait sur une grande échelle rangeant minutieusement les derniers ouvrages arrivés.

_ Bonjour Gisèle! C’est pas très prudent de monter aussi haut avec tes problèmes de rotules!

_ Oh! Evy!

Elle descendit prudemment, arrivant essoufflée à la dernière marche.

_ Viens là que je te sert fort……je suis si triste de ce qui vous arrive.

_ Merci Gisèle.

_ Mais dit moi! Que viens tu faire ici?

_ Je….j’ai besoin de lire les archives de Woodsboro, tout ce que tu as sur les…enfin tu vois? J’ai besoin de savoir…pour lui.

_ Oui….viens pas ici.

Je la suivais. L’odeur des livres embaumait les lieux, les grandes tables en bois massif étaient d’ époque et les lumières verte tamisées rendaient le lieu intime.

_ Voilà! Tout ce qui concerne Woodsboro et le conseil se trouve ici. Installe toi dans ce quartier il est quasi désert tu sera tranquille.

_ Merci Gisèle.

Elle me tapota l’épaule avant de reprendre là ou elle s’était arrêté.
Les étagères étaient bondées de rangées de livres et de chemises vieillies par le temps.
J’en tirais une première intitulée « TRAITES » . Toutes les copies y étaient jointes apposées des signatures de la première à la dernière génération de conseillés et j’y reconnu celle de mon père sur le fameux traité de l’exécution mais pas celle de ma mère qui n’avait sûrement pas put prendre cette responsabilité.

Tout ce que contenait ces chemises m’aidait à en savoir plus sur les traités mais ne m’éclairait pas pour autant sur ce que je cherchais précisément.
J’avais pris appui sur le petit tabouret et parcourais les étagères à la recherche de quelque chose de plus intéressant.

Derrière un tas de petits ouvrages se trouvait de plus gros, de gros tome poussiéreux et très bien dissimulés.
Il y en avait six plus un septième manquant et à en croire sa place vide et non poussiéreuse il était parti depuis peu avec un lecteur tout aussi intéressé.
Je les empilaient sur mes bras  et alla rejoindre ma place. Mon portable vibrait dans ma poche.

_ Allo?

_ Evy c’est maman où est tu?

_ A la bibliothèque pour un exposé je rentrerais sûrement tard, Lucius me raccompagnera ne t’inquiète pas.

_ Tu en est sûre?

_ Oui maman….je dois retourner travailler….à tout à l’heure.

Je raccrochais sans m’attarder et reprenais là où je m’étais arrêté.
Les couvertures des manuscrits étaient épaisses et marron, les reliures dorés leur donnaient l’aspect de grimoire magique.
«  LES MYSTÈRES DE WOODSBORO »  était inscrit en leur milieu.
La première page reprenait le titre ainsi que le numéro du tome et la signature de l’auteur des écris et je fus stupéfaite d’y lire ALLAN SOMMERS. Mon grand père avait écris ces ouvrages et en tournant la seconde page je reconnue immédiatement son écriture.

Je ne m’attardais pas sur les cinq premiers tome car ils retraçaient l’arrivée des deux espèces à Woodsboro, leur intégration, les pour parler ainsi que le mode de vie de nos chères congénères loups-garous et vampires et ça, mon grand père me l’avait déjà narré de son vivant.
Le sixième tome par contre paraissait beaucoup plus intéressant et en phase avec ce que je recherchais. Il nous parlait des frontières, comment s’y rendre, de l’apparence des vampires et de la transformation des loups-garous mais il nous parlait surtout de la manière dont on pouvait les vaincre et c’était ça le plus important à mes yeux, exterminer!!
Je parcourais la page index et mes yeux se mirent à briller d’espoir quand ils se posèrent sur l’avant dernier chapitre
«  COMMENT ÉRADIQUER LE VIRUS VAMPIRIQUE DU CORPS HUMAIN. Expérience et recherche menée par Owen et Charlyne MacCornik »

J’essayais d’étouffer un cri victorieux entre mes dents sans y parvenir vraiment.

_ Vous avez trouver ce que vous cherchiez on dirait!……………
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:01

CHAPITRE 4


Tellement imprégnée par mes recherches je n’avais pas remarqué la présence de ce jeune homme à l’autre bout de la table.

_ On dirait oui!

Je le détaillais un peu plus. Il avait l’air grand vue d’ici même assis sur sa chaise. Sa peau était halé et ses cheveux ébène indisciplinés.

_ Tes recherches sont basées sur quoi?

_ heu…l’histoire de Woodsboro, l’arrivé des deux espèces, leur adaptation etc.…..c’est pour ma thèse…pour la fac.

Je mentais plutôt bien! Je me serai presque cru moi-même.

_ La fac! Hum…tu postule pour la quelle?

Aïe! Question piège! Je n’en avais aucune idée et me trouvais désemparée face à la réponse que je devais lui pondre.

_ Mon choix est encore indécis! Et toi? Qu’est-ce-que tu fais à Woodsboro? Il me semble ne t’avoir jamais croisé.

_ Juste. On vas dire que j’aime la liberté. Je vais là ou le vent me porte et il m’a amené ici. Woodsboro à l’air d’être une petite ville tranquille, je pense y rester un moment.

Ses yeux pétillaient. On pouvait y déceler de la sureté, du défit avec un brin d’amertume.

_ Tu t’es installé où si c’est pas indiscret?

_ Ça ne l’est pas! Le petit hôtel à la sortie de la ville, pas mal.

_ Oh! Je ne connais pas très bien Mr Pitchman mais je pense que tu t’y plaira…..Bienvenu à Woodsboro…heu….

_ Caleb….

_ Evy.

_ Et bien merci de ton accueil Evy

Il se leva et fourra un livre dans son sac avant de s’avancer vers moi et de me tendre la main.

_ A bientôt peut être.

_ Oui à bientôt.

Je me retournais sur ma chaise, le regardant partir. Il avait la démarche fluide aussi sûre que son regard. On aurait dit qu’il fusionnait avec tout ce qu’il l’entourait et pour je ne sais quelle raison en un claquement de doigt il avait su captiver toute mon attention.

_ Ça vas Evy?

Gisèle apparut dans mon champ de vision et je redescendit sur terre dans la seconde.

_ ….heu….oui Gisèle…super!

_ Bien!

Je chassais tout ça de mon esprit et revins au plus important, Marty.

Je parcourais les chapitres intéressants du manuscrit de mon grand père.
Je savais dorénavant que les pieux en bois étaient efficaces, l’ail également, non pour sont odeur repoussante comme on pourrait le croire mais pour son effet anticoagulant qui rendrait impossible l’acte du vampire. Je savais que certaines plantes comme la verveine ou encore l’aubépine leur étaient toxique. Ils ne craignaient pas le soleil mais ça nous le savions déjà; ce que nous ignorions par contre c’est  qu’une simple morsure de vampire pouvait tuer un loup-garou et vice-versa.

Toutes ces révélations s’avéraient bien utiles mais ne m’éclairaient toujours pas dans ma quête.
Mes paupières commençaient à se fermer sans que je leur en ais donné l’ordre. Ma main qui soutenait ma tête fléchissait, emporté par mon coude qui lui aussi avait son quota.

J’essayais de garder l’esprit ouvert luttant de toute mes forces pour rester éveillé et mes efforts n’avaient pas été vains, le dernier chapitre, celui-qui allait sûrement m’aider se profilait sur la prochaine page et je dévorais une fois de plus son titre
« COMMENT ÉRADIQUER LE VIRUS VAMPIRIQUE DU CORPS HUMAIN »
Je passa une main sur mon visage pour chasser cette fatigue qui s’installait au mauvais moment et me plongea dans les précieux écris de mon grand père au travers de l’expérience de Mr et Mme MacCornik.

Après avoir engloutie plusieurs pages sur la tragédie qu’avait vécu ces gens et qui était similaire à la notre j’arrivais enfin au but ultime que je m’étais fixé. L’espoir était au bout de ces lignes.

«  Notre fille n’avait plus rien d’humain. Ses yeux étaient enflammés par le désir de tuer, de prendre des vies comme on lui avait pris la sienne.
Nous avions tout tenté mais rien ne semblait guérir notre fille jusqu’au jour ou cet étranger c’est arrêté à Woodsboro. Il nous à beaucoup aidé et comme ils nous l’avait indiqué nous l’avons tué et depuis nous avons retrouvé notre enfant. »

Cela ressemblait à une interview ou un question réponse. Le dialogue prenait fin et je tournais la page pour y lire la suite mais la seul chose qui était inscrite sur cette dernière était « TOME7 ».

A la hâte je remontais sur le tabouret et armée de geste brutaux j’envoyais valser tous les manuscrits à la recherche de celui qui avait la solution à mon problème mais rien, il n’était pas là! Je me souvenais alors qu’a mon arrivé quelques heures plus tôt il avait déjà disparu de l’étagère.

Pourquoi tant d’obstacles? Je ne demandais rien d’autre qu’un coup de pouce du destin qu’il refusait de m’accorder.
J’avais enfouie ma tête entre mes mains, exténuée.

_ Mais qu’est-ce-que c’est que tout ce bazar?

_ Oh Gisèle je suis désolée, je vais tout remettre en ordre ne t ‘inquiète pas!

_ Mais j’y compte bien Evy Sommers!

Je replaçais les manuscrits dans l’ordre alphabétique à l’identique des habitudes de Gisèle tout en pensant à ce dernier ouvrage, mais ou pouvait-il bien être?
Je regardais ma montre, il n’était pas loin de vingt deux heures et j’entendais Gisèle rassembler ses affaires et j’en fis autant. Il était temps que je rentrer.

_ Gisèle?

_ Hum?

_ Le tome 7 des écrits de mon grand père n’est plus à sa place tu sais ou je peux le trouver?

_ Bien-sûre! Le jeune homme de tout à l’heure l’a emprunté…..attends.

Elle passa derrière son bureau et ouvris  le registre des prêts.

_ Il lui appartient pour la quinzaine ma grande, tu pourra venir le récupérer à cette date…je te le mets de côté si tu veux!

_ Oui, volontiers Gisèle, merci.

_ Je te raccompagne? Il fait nuit noir dehors!

_ La maison est à cinq minutes ça devrait aller Gisèle.

Elle ferma la bibliothèque derrière moi d’un coup de clé bruyant.

_ A bientôt Evy.

_ Bonne nuit Gisèle.

Une petite brise c’était levée rendant la nuit fraiche. Je remontais le col de ma veste et me dirigeas vers les rues désertes et sombre de Woodsboro. Je me perdais dans mes pensées, effrayantes. Les loups-garous, les vampires, m’épiaient -ils? Serai-ce mon dernier passage sur Tree Boulevard? Je serrais encore plus ma veste contre mon corps ne me sentant soudain plus de tout en sécurité.

_ Evy?

_ AAAH! Putain!…. Liam t’es malade! Tu m’as fichu une trouille bleu!……mais que ce que tu fais là à une heure pareil?…..tu me suis?

_ Non je ne te suis pas!

_ Alors quoi?

_ Je sais ce que tu fais, ce que tu recherche j’ai fait la même chose et crois moi tu t’épuise pour rien.

_ Je vois pas de quoi tu parles.

_ Je pari que le tome 7 est de nouveaux manquant?

Je dévisageais Liam à la lueur d’un réverbère ne sachant pas si je devais continué à nier ou le lui dire et apprendre certaines choses qui me freinerait.

_ Effectivement quelqu’un l’as emprunté.

_ C’ Est-ce qu’ils font toujours! Quand tu t’approche trop prêt de la vérité, du but que tu t’étais fixé ils sont là, t’épie, te suive, t’effraye, crois moi j’en ai fait les frais alors ne te mets pas en danger et arrête ça de suite Evy.

_ Je baisserai pas les bras Liam! Visiblement tu les as baisser trop vite!….pourquoi? Ça ne te ressemble pas.

_ Ma mère est morte y’ a rien d’autre à dire.

_ On c’est toujours promis depuis qu’on est tout petits qu’on ne laisserais jamais ces pourritures nous envahir……tu as déjà oublié?

_ Ose me dire que si Marty mourait tu continuerais?

_ Je le ferai oui! Je traquerais jusqu’à mon dernier souffle la pourriture qui lui à fait ça! Je le dois à Marty, à mes parents, à Woodsboro!

_ Tu t’engage en terrain glissant Evy c’est très dangereux.

_ Liam? Mais qu’est-ce-que tu me cache? Je le vois dans tes yeux que quelque chose t’effraye …..Dit moi! Et quand tu dis « ils » tu parles de qui?

_ Evy je….

Il s’interrompit, se retournant brusquement toisant les alentours. Un gros bruit sourd semblable à un tremblement de terre s’élevait tout autour de nous. Liam respirait à allure rapide il pâlissait à vue d’œil.

_ Cours Evy! Cours!

Sans me poser de questions j’exécutais sa demande et détalais à toute vitesse, si vite que le vent léger sifflait dans mes oreilles.
J’arrivais à l’intersection et pris à droite, je voyais ma maison se rapprocher et je priais pour y arriver saine et sauve.
Je pris appuis sur le portail essoufflée, reprenant doucement ma respiration et vérifiant qu’aucune bête assoiffée de sang ne me suivait.
Il fallait que je me contienne devant mes parents.

_ Tout vas bien ma vieille, tout vas bien!
Je me parlais souvent à moi-même ces dernier temps, peut être un moyen de me rassurer comme l’aurait fait Marty.

J’entrais silencieusement, ma mère s’était endormie sur le canapé, probablement en m’attendant. Je m’approchais , son visage portait toute la tristesse du monde. Je remontais la couverture pour qu’elle n’ai pas froid, l’embrassa sur le front et me dirigea dans le couloir pour rejoindre ma chambre.

Au pied de l’escalier, mon père qui devait se tenir derrière moi m’empoignait violemment.

_ Qu’est-ce-que tu faisais? Où était-tu?

_ Un exposé pour le lycée! Je l’est dit à maman tout à l’heure!

_ Tu es allé voir ton frère c’est ça? Tu le cherche?

Je tirais brusquement mon bras pour me libérer de son emprise. Mon père n’avait jamais agit ainsi avec nous.

_ Et je serai aller le chercher où hein? Appelle Gisèle elle te confirmera ma présence!!

_ Evy j’ai peur…tu me fais peur. Je ne survivrais pas à ta perte celle de Marty est déjà trop lourde à porter.

Il s’effondra sur la première marche de l’escalier, se laissant aller à sa peine. Une boule se formait dans ma gorge pendant que je le serrai fort m’abaissant à sa hauteur

_ Je suis votre père et j’ai pas su vous protéger comme il le fallait.

_ Tu as toujours fait ce qu’il fallait et je pense que ni toi ni personne n’aurai pu éviter ce qui est arriver.

_ Si…ils auraient pu…les loups auraient pu!

_ Les loups?…..qu’ Est-ce qu’ils viennent faire là dedans?

_ J’en ai déjà trop dit Evy, beaucoup trop!…..promet moi que tu n’entreprendra rien qui puisse te mettre en danger.

_ Je te l’est dit papa je ne lâcherais rien, c’est mon frère et sans lui je me sent déjà morte alors laisse moi faire ce que lui aurait fait pour moi.

Je lui frotta le dos avant de lui déposer un baisé sur la joue.

_ Je serai prudente, ça je te le promet…..bonne nuit.

Je remontais à ma chambre totalement déboussolée , d’une part par ce qu’il venait de se passer et d’autre part  je ne comprenait pas les paroles de mon père concernant les loups-garous qui auraient pu selon lui aider Marty…mais pourquoi?…il fallait absolument que je récupère ce fameux tome 7 mais avant je devais m' assurer que Liam allait bien.

_ Allo?

_ Liam c’est Evy…..tout vas bien?

_ Oui.

_ Demain il faudra que l’on..

_ NON! Je ne veux plus rien savoir de ce que tu fait, plus rien c’est clair.

_ C’était les loups?

_ Ils te tueront, cette guerre c’est la leur et si les humains s’en mêle ils les tuent et j’ veux pas mourir.

_ Liam je…..Liam?…..Liam???

Il avait raccroché. Je bougonnais, tout partait de travers et j’étais totalement perdus, selon Liam les loups- garous me tueraient mais selon mon père ils auraient pu nous aider. Mais que ce passait t’ il à Woodsboro?….que c’était il passez quelques décennies auparavant?
Une idée me trotta dans la tête, sûrement pas la plus judicieuse certes  mais je devais retrouver Caleb pour qu’il me donne ce manuscrit, il n’y avait que les écris de mon grand père qui pourraient m’aider. Je me rendrais dès demain matin et ce avant le début des cours à l’hôtel de Mr Pitchman……..
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:02

CHAPITRE 5


Recroquevillé sur moi-même la nuit m’entourait. Mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité et l’univers dans lequel j’ évoluais dorénavant seule me paraissait sans vie et sans valeur.
L’enchevêtrement de sentiments en moi m’empêchai de trouver le sommeil, mais de qui Liam avait-il si peur, qu’étais-ce ce bruit effrayant là dehors? J’avais besoin de temps de réponses et de réconfort que trouver le repos était impossible.

Je décidais de quitter ma chambre et d’arpenter les couloirs vide de notre maison habité par le doux parfum de la vie. Je m’arrêtais devant les photos qui animaient les murs en faisant une pose devant certaines qui me rappelaient tant de souvenirs, je me surprise à sourire, je repensais à Mon frère et à tous nos merveilleux moments.
Pourquoi n’était-il toujours pas revenu? Qu’est-ce qu’il l’en empêchait? Savait-il pour le traité?
Je senti un souffle court sur ma nuque refoulant une forte odeur de Whisky, je fermais les yeux, mon père en était-il arrivé au point de se saouler?

_ Tu as bu?

_ Ouais! Et tu devrai essayer ça permet de tout oublier…c’est trop COOL! Miraculeux même, j’te jure!

_ PAPA! À quoi tu joue là? C’est pas la solution tu sais!

_ Je sais……..aller! Dit moi, que veux tu savoir? Hein? Aller demande moi ce que tu veux et j’y répondrait! Au diable le conseil! Qu’on me brûle sur un bûché pour avoir révélé  des secrets que de toute façon tu aurai fini par savoir!…….vas y! pose tes questions!

Devais-je profiter de la situation? Abuser de l’ ivresse passagère de mon père? Et si comme il le disait cela lui coûterait la vie? J’eus un moment de réflexion et j’avais fini par me dire que de toute façon si je ne disais rien jamais personne ne saurai. Je protègerais ses révélations par mon silence.

_ D’accord!…..mais tu me pose ce verre!

_ Ok!

Nous nous étions adossé aux rambardes de l’escalier, mon père avait posé son verre près de lui et tourna son regard vers moi les paupières à demie fermée sous le poids de l’alcool mais néanmoins une expression sérieuse sur le visage.

_ Les loups-Garous…..je crois qu’il m’ont suivis,..enfin qu’ils nous ont suivis Liam et moi.

_ Liam? Explique moi ce qu’il s’est passé en détail!

_ En sortant de la bibliothèque il m’attendait, nous avons parlé de……mes démarches….oui il m’as mise au courant pour sa mère et un bruit sourd à retenti et il m’a ordonné de courir, puis il y à eu ce que tu m’a dit tout à l’heure mais je me sent perdue!…….selon Liam les loups l’auraient malmené, épiés, effrayé pendant ses propre recherche, selon lui ils voulaient le tuer alors que toi tu à presque affirmé qu’ils auraient pu aider Marty…..????

J’avais fais le choix de ne pas lui parler du Tome 7, je ne voulais pas qu’il vois jusqu’où j’étais prête à aller pour sauver mon frère et je ne voulais pas l’inquiéter plus qu’il ne l’était déjà.

Il regarda le plafond un rictus aux coins des lèvres, faisant pivoter sa tête de droite à gauche contre la rambarde cherchant sûrement la réponse la plus adéquate.

_ Nous n’avons jamais pactisé avec les vampires, ils sont trop personnel et inhumain mais les loups, eux…..

Mon père m’expliqua que les loups-garous étaient avant tout des êtres humains frappés par une terrible malédiction familiale à laquelle ils ne pouvaient échapper. Ils avaient appris à vivre avec et à s’en servir pour protéger, protéger les humains des vampires en les surveillants, dans l’ombre mais avec le temps beaucoup de chose avait changé, les vampires s’étaient adaptés et savaient se défendre face à eux, à les contrer, à savoir à l’avance leurs actions.
Il y avait cinquante ans de cela un chef de meute c’était rendu à l’assemblé du conseil pour proposer son aide, selon lui les Loups devaient montré qu’ils étaient des personnes mi hommes-mi animaux avec un certains sens de la responsabilité et des valeurs communes que nous avions, ce que le conseil avait approuvé.
Depuis ils veilles à ce que les vampires et les humains ne se croisent jamais. Ils étaient là aujourd’hui probablement pour me déstabiliser, me dévier de mon but initial à savoir les approcher et évité aussi à Marty de franchir les frontières et ainsi le protéger de sa propre mort, chose qu’ils avait déjà manqué une première fois.

_ Voilà les grandes lignes de notre entente avec eux. Ils ne te feront aucun mal mais te mettrons des bâtons dans les roues jusqu’à ce que tu lâche prise……..chose que tu ne fera pas même sous la pression n’est-ce pas?

Je plissais juste les lèvres en signe d’affirmation. Je me sentais soulagée qu’ils ne me veuillent aucun mal mais je ne pouvais m’ empêché de penser que si Marty s’approchait trop près ils le tueraient pour me protéger.

_ Riley le père de Liam à tenu à « tuer » sa femme de ses propres mains plutôt que par les crocs acérées des loups……..maintenant que tu sais certaines choses tu dois savoir ceci.. Jamais, jamais je ne pourrais tuer mon propre fils mais il fallait que tu sache ce qui allait se passer sans que je révèle quoi que ce soit.

Je senti un poids énorme se décharger de mes épaules sous ses paroles et je ne pus m’ empêché de verser quelques larmes en serrant la main de mon père. Il me pris dans ses bras à son tour.

_ Je vous aimes tellement mes enfants!

_ Je ferais de mon mieux pour qu’il ne connaisse pas ce sort, je te le promet.

_ Je ne pourrais t’empêcher de rien mais encore une fois sois prudente, la preuve en est que les loups ne peuvent pas être partout à la fois……..j’aimerais que tu vois a quel point ils sont similaire à nous, ce sont des êtres particuliers et magnifiques.

J’arborais un sourire, plus sereine au creux de son cou lorsqu’une vive douleur se réveillait dans ma bouche.
J’y portais mes mains et la douleur se fit plus intense ce qui m’arrachait un cri.

_ Evy? Qu’est-ce qu’il y a?

J’avais cette sensation horrible que l’on m’enfonçait un millier d’aiguilles dans les gencives supérieurs. Maintenant du sang coulait au bord de mes lèvres et terrifié j’éprouvais grand mal à respirer calmement.

_ La seconde phase commence….mon dieux!……….CHÉRIE VIENS VITE!

Mon père avait alerté bruyamment ma mère qui dormait toujours au rez de chaussée. Mes lèvres se retroussaient comme un chien retroussant ses babines prêt à l’attaque et la peur ne cessait de m’envahir ne comprenant rien de ce qu’il m’arrivait.

Le sang se faisait plus abondant alors que la douleur, elle, se dissipait peu à peu.
Je repris mes esprits sur les genoux de ma mère qui ne cessait de caresser mes boucles blonde.
Machinalement je tâtais mes gencives et j’y découvrais deux petits trous de quelques millimètres de diamètre et je m’interrogeais sur le pourquoi et le comment de leur apparition soudaine.

_ C’est quoi ÇA? J’avais relevé ma lèvre supérieur pour montrer à mes parents ce à quoi je faisais allusion.

_ Marty!……la seconde phase de sa mutation s’est achevé et comme vous avez un lien très fort tu as dû ressentir la même chose que lui!

Et quel lien! En plus de ressentir j’avais ses stigmates. Comment était-ce possible?
De nouveau je touchais mes plaies mais avec ma langue cette fois-ci et je compris.

_ Des canines!?

_ Oui. Fis mon père tout en baissant la tête pour ne pas m’affronter.

_ Tu devrais aller te coucher Evy, je crois que tu as eu ton lot pour la journée.

Mon père avait tout à coup retrouvé sa sobriété sûrement secoué par l’événement dont une fois de plus il avait été témoin.

_ Pourquoi est-ce que je ressent tout ça? Pourquoi je vis ce qu’il vis alors que tout le reste à disparut, que je me sent vide tout le temps?

_ Probablement que sont humanité ressurgit à ce moment là et comme tu es son seul point d’attache tu le vis également…..ce serai la version la plus plausible……il faut vraiment allé te reposer Evy, tu en à besoin.

_ Ouais.

Je me relevais difficilement, encore étourdie et je jeta un dernier regard à mes parents avant de rejoindre ma chambre et de m’effondrer d’une traite sur mon lit.
Je ne voulais pas m’endormir sans une pensée pour mon frère même si cette fois-ci la fatigue était assommante.
Je voulais qu’il soit prudent lui aussi, qu’il vienne me voir lors d’une de ces nuits fraiches, qu’il me réveille en m’effleurant la joue et que je l’enlace pour sentir sa peau froide revivre à mon contact. Mes yeux se fermaient, je sombrais, enfin.

L’alerte retentissait dans mon sommeil et j’eus un sursaut, me redressant droite comme un « i » sur mon lit.

_ Et merde! Merde, merde et re-merde!!!!!

Je ne prenais pas la peine de me passer un coup de gant sur le visage et sauta dans mes habits en deux temps trois mouvements, attrapant mon sac au passage et dévalant les escaliers à toute vitesse, bien évidemment tout en bougonnant comme à mon habitude.

_ Evy? Qu’est-ce qu’il se passe encore?

_ Je devais faire un truc important avant les cours et là on peut dire que c’est raté!!!!

_ C’est que tu avais besoin de repos!

_  j’ai besoin de chose plus importante que du repos maman!……j’y vais, ne m’attendez pas ce soir les autres on prévu une soirée bowling après les cours!

_ Ne nous demande pas surtout!

_ Vous auriez dit oui de toute façon!

_ Evy!!!!

_ Oui, je serai prudente, à demain.

Je savais que j’étais dure avec eux mais j’étais comme ça, c’était moi et ça ne m’empêchais pas d’aimer mes parents.
Sur le chemin du lycée je pestais comme pas possible, je voulais ce tome 7, aujourd’hui! Décidément il n’y avait pas que les loups qui me mettaient des bâtons dans les roues mais le marchand de sable aussi!

A mon arrivé mes amis me détaillèrent, ils savaient déjà à l’expression colérique de mon visage que cette journée serai placé sous le signe de ma mauvaise humeur et de mes vannes vaseuses à leur égard.

_ Hé bah! On est mal barré, je vous le dit!

_ Tait toi Lucius c’est pas le jour!

_ c’Est-ce que je dit oui!

Cette journée de cours avait été éreintante, je m’étais accroché avec Porter comme souvent et avec Mme Williams notre prof de philo. La crispante mélodie de fin de cours m’apportait un réel soulagement.

Toujours de mauvaise humeur nous nous dirigions vers la sortie lorsqu’une voiture s’arrêta à notre hauteur et bizarrement toute cette pression inutile s’envolait.

_ Salut Evy!

_ Salut Caleb! Qu’est-ce que tu fais là?

_ Bah…je t’aurai bien invité à boire une verre pour te remercier de l’accueil que tu ma fait.

_ Heu…..c’est que….


_ On à un truc de prévu là mec, une autre fois peut être!

Liam avait pris un ton froid et moqueur envers Caleb qui lui offrit un sourire narquois en retour ce qui fit reculer Liam d’étonnement, rare était les gens qui osait lui tenir tête.

_ C’est à Evy que je m’adresse,….MEC!

_ On vas se faire une soirée bowling, ça te dis de nous accompagner? Comme ça tout le monde est Content!

_ Ok! On se rejoint où?

_ Au centre commercial!

_ A tout de suite Evy.

_ Oui….à tout de suite.

Caleb s’éloigna dans sa vieille Chevrolet abîmé par le temps et je restais suspendue dans les air complètement déconnecté de la réalité.

_ Oh, oh!….on y vas ou quoi?

Je redescendais de mes songes et partie aussi légère que le vent vers le centre commercial.

_  qui c’est celui-là? Me demanda Liam sur un ton sec

_ Je l’est rencontré à la bibliothèque hier soir et je lui est souhaité la bienvenue voilà tout! Ça pose un problème à quelqu’un?

_ Du tout mais il aurai quand même pu nous proposer de nous emmener, quel manque de délicatesse! Me fis carie.

_ Si on l’avait accueilli autrement peut être qu’il l’aurai proposé! Fis-je aussi sèchement en m’adressant en particulier à Liam.

_ Je le sent pas ce mec là, t’a vu ses yeux ils on changés de couleur!

_ Arrête te parano Liam! ………….
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:04

CHAPITRE 6


_ Je vous jure! Quand il s’est adressé à moi ses yeux sont passés du brun au gris perle en une fraction de seconde.

_ J’étais là et j’ai rien vue de tel! Fis-je sur un ton agacé.

_ Peut être parce que tu étais trop préoccupé à le dévorer des yeux.

_ Ferme là Liam. Fit Lucius. Vous allez nous gâcher la soirée avec vos conneries.


Les enseignes lumineuses du centre commercial nous faisaient déjà face. Caleb était adossé à sa vieille Chevrolet les bras croisés sur son torse nous attendant.
Liam passa devant lui, lui adressant un regard rempli de jalousie et d’arrogance alors que Lucius lui offrait une poignée de main ferme et un léger sourire.
Joyce s’approcha lui tendant sa joue, Carie en fit autant. Le rouge lui était monté aux joues visiblement troublée par le charisme de Caleb qui m’étira un petit sourire moqueur derrière son dos.

Je ne lui adressa qu’un « salut » qui en disait long sur la satisfaction que me procurait sa présence.

_ Prêt?

_ Prêt!

Il restait silencieux à mes côtés n’osant se mêler à mes amis qui devaient lui paraître bien étrange.
Nous avions pris possession de la piste 4, la meilleure à mes yeux et me frottant les mains je me réjouissais de la pâté que j’allais mettre à mes amis comme à mon habitude.
Déjà je choisissais avec soin la boule qui me mènerait au sommet ce soir.
Bizarrement Carie et Caleb se tenaient à quelques mètres mais j’avais pus entendre très clairement leur échange.

_ Si tu n’es jamais venu ici alors tu dois savoir que détrôner Evy est chose compliqué! Tu vois le tableau là bas?  Elle y est tout en haut depuis plus d’un an, c’est la meilleure de Woodsboro.

_ Prépare toi à te prendre la raclée du siècle Caleb, elle est vraiment coriace!

_ Merci de me prévenir Lucius,….je relève le défit!

Je souriais et me retournais vers lui des éclaires de défit dans les yeux.

_ L’idée me plait! Que je meilleur gagne jeune homme!

La partie, comme à l’habitude avait commencé par le duo Carie/ Joyce. Ces deux là ne manquaient pas une occasion de s’affronter. Carie voulait démontré qu’elle n’était pas que la trouillarde du groupe mais qu’elle pouvait aussi être un redoutable adversaire.
La soirée était menée par la bonne humeur de tous, même Liam avait ri ce qui ne lui était pas arrivé de puis de long mois.

Caleb s’avérait être un adversaire plus qu’a ma hauteur, il n’avait fauté qu’une seule fois ce qui me permettais de garder l’avantage pour le moment mais qui malgré tout formait une boule dans mon estomac à l’idée que le nom de mon nouvel amis détrône le mien.

_ Alors? La reine du Bowling de Woodsboro aurait-elle les mains moites?

Le sourire ravageur et le regard persan qu’il m’offrait me rendait incapable d’avoir la moindre répartie.

_ AHAHAH!

Pour la première fois de la soirée et de notre rencontre je le détaillais, attentive. Comme lors de notre première rencontre à la bibliothèque il fusionnait avec tout ce qu’il l’entourait. Il était en harmonie avec l’air ambiant, les gens, l’ambiance. Sa démarche était tout aussi fluide et sensuel comme un chat, il était élégant a chacun de ses mouvements.
On aurait pu croire que ses vêtements avaient été dessiné sur son corps, ils épousaient le moindre de ses muscles, la moindre de ses formes désirables.
Une chaleur enivrante presque aphrodisiaque m’envahissait.
J’inspirais à plein poumon essayant de me ressaisir face au désir que me procurait la simple vue de Caleb.

_ STRIKE! Evy ça chauffe pour toi ma vieille! Fis Joyce.

_ A qui le dit-tu! Chuchotais-je doucement.

A mon tour je me levais, mes mains tremblaient, mes jambes aussi, pourquoi? Est-ce que mon attirance pour Caleb était si forte au point de me rendre aussi troublée?
J’avançais tout en essayant de masquer mon état plus qu’étrange.

Ma boule de bowling me paraissait peser une tonne, j’avais chaud, très chaud, de grosse gouttes roulaient sur mon front.
J’essayais de toutes mes forces de lancer l’objet de ma victoire futur mais au lieu de cela je m’effondrais à genoux prise de violent maux de ventre.
Liam fut le premier à être à mes côtés.

_ Hey Evy! Çà vas pas?

_ J’ai super mal au ventre!

Je savais d’où venait ces douleur, ce n’était pas Caleb mais la souffrance de Marty que je ressentais encore une fois. Ces douleur cesseraient-elles un jours?
Il me releva et me fit assoir.
La plaie sur mes gencives se mis à saigner à en croire le goût de fer qui inondait ma bouche.
Tout mes amies m’entouraient maintenant et le rôle protecteur de Lucius pris le dessus.

_ On vas te remmener ma puce d’accord?

_ Je pourrais m’en charger si vous voulez.

_ C’est pas ton rôle! Tu ne la connais que depuis deux jours c’est pas suffisant pour te faire confiance! Fis Liam de nouveau parcourut par sa mauvaise humeur qui devenait plus qu’oppressante.

_ Arrête un peu tes enfantillage Liam! J’ai une voiture, vous pas et je ne pense pas qu’Evy soit en état de marcher!

_ Caleb à raison, je suis incapable de faire le moindre pas!

_ Ok…Appel moi dès que tu l’aura déposé.

_ Je le ferai Lucius, merci de ta confiance.

Carie était tout aussi tremblante que moi, Joyce me caressait la jambe activement elle avait assisté au commencement et savait pourquoi j’avais mal mais elle ne savait pas tout.

_ Ça vas aller les filles! J’ai sûrement mangé un truc qui est mal passé….on se vois demain promis! On avait prévu d’aller se baigner au lac et on le fera!

_ Repose toi bien!

Caleb avait enroulé son bras autour de ma taille et malgré mes douleurs plus que désagréable le contact de sa peau contre la mienne avait provoqué une décharge électriques dans tout mon corps.

_ Aller on y vas.

Délicatement il m’avait assise sur le siège passager de sa vieille Chevrolet et avait pris soin d’attacher la ceinture à ma place.

_ J’veux pas rentrer chez moi.

_ Quoi?

_ J’veux pas rentrer chez moi, mes parents me poseraient pleins de questions, me couveraient toute la nuit et j’ai pas envie de ça, j’ai envie de calme.

_ Bien…….on vas où?

_ A…..à ton hôtel …..enfin si ça ne te dérange pas. Je sais que personne ne viendra m’embêter là bas.

_ Sans problèmes, je pourrai veiller sur toi au cas où, c’est bien mieux tu as raison.

Le petit hôtel de monsieur Pitchman n’était pas très loin du centre commercial mais cela avait suffit à ce que je m’endorme.

_ Evy?…..Evy?

_ Hum?

_ On est arrivé.

J’avais du mal à ouvrir les yeux et Caleb m’extirpa sans mal de l’habitacle me portant en suite jusque son lit.
Mes douleurs s’étaient estompées, Caleb farfouillait dans l’armoire et en sortait une couverture épaisse.

_ J’ai un frère….un frère jumeaux, Marty. Lui et moi on est lié, un lien super puissant….Il est très malade et quand il souffre je souffre d’où mes douleurs soudaines.

Il me recouvra et vint s’allonger à mes côtés , s’accoudant comme pour écouter mon récit.

_ Tu veux en parler?

_ Il me manque, énormément. Ma vie sans lui n’est plus grand-chose, il laisse un vide énorme il était mon complément. Je me confiais à lui et vice-versa, on n’avait aucun secret l’un pour l’autre on se comprenait tout simplement. Aujourd’hui je ne ressent que sa douleur, c’est horrible comme sensation de se dire qu’on ne peux rien pour qu’il aille mieux, enfin pour le moment.

Je ne pus m’empêcher de sangloter sur mon sort et celui de mon frère.

_ Pfff! Désolée je doit te paraître puéril de pleurer comme ça, comme un bébé.

_ Pas du tout! Il m’arrive aussi de pleurer, c’est une belle chose je trouve.

D’un doigt il m’avait relevé le menton accrochant son regard si mystérieux au mien.

_ J’ai envie de t’embrasser Caleb, depuis le premier jour ou je t’ai vue j’ai envie de t’embrasser.

Il détailla mon visage puis s’arrêta sur mes lèvres. Avec hésitation et lentement il s’en rapprochait, mon cœur battait la chamade j’étais intimidé mais hâtive de toucher de nouveau sa peau.

Ses lèvres étaient douce et chaude. De nouveau je ressentais cette chaleur aphrodisiaque qui ordonnait à mon corps de dérailler, de ne plus penser à rien et de me laisser aller à ce moment.
Je ne connaissais rien de lui et pourtant je me laissais aller à cette nuit de luxure sans aucune retenue ni questions.

_ Whaou!

Je n’avais rien trouvé d’autre à dire que cela ce qui lui étira un rire satisfait malgré tout.

_ Tu tiens beaucoup à Liam n’est-ce pas?

_ Oui…

_ Vous êtes ensemble?

_ Tu me crois capable de faire ce que je viens de faire tout en étant avec quelqu’un? Plutôt vexant!!!

_ Non, non mais il est plutôt possessif avec toi donc j’me pose la question.

_ Nous avons été ensemble longtemps, je crois que notre romance à commencé à la maternelle pour te dire!…….après la mort de sa mère il s’est totalement fermé et m’a quitté. Je ne comprends pas souvent ses réactions mais il m’a fait beaucoup de mal et aujourd’hui il est plus comme un frère même si je m’aperçois qu’il aimerai qu’il en soit autrement.

_ Je ne suis jamais vraiment tombé amoureux, j’ai eu et j’ai beaucoup d’obligation dans ma vie même si je t'ai fait croire le contraire. J’ai l’impression que c’est un privilège qui m’est interdit alors je ne me l’accorde pas.

_ Et ce soir c’était quoi?

_ je……je peux pas te répondre là comme ça, je suis chamboulé, tu me trouble, tu m’intrigue, tu me touche…c’est plutôt étrange……et pour toi c’était quoi ce soir?

_ Un merveilleux moment avec un homme tout aussi merveilleux.

Il releva une de mes boucles blonde.

_ Vous êtes un sacré numéro Evy Sommers!

J’eus un mouvement de recul à peine perceptible. Comment pouvait-il savoir mon nom, je ne lui avait pas dit.
Il s’était redressé sur le lit, levant un doigt pour demandé mon silence comme s’il savait à l’avance que j’allais ouvrir la bouche.

Rapidement il me tira du lit, ouvra l’armoire et me demanda d’y entrer.

_ Tu ne bouge pas, tu ne dit rien, tu ne respire même pas! ……Evy je suis sérieux je pourrait avoir de sacrés ennuis si on nous voyait ensemble et toi aussi. Reste le plus silencieuse possible c’est clair?

J’acquiesçais de la tête, on cognait à la porte de sa chambre……….
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:04

CHAPITRE 7



Caleb ne connaissait personne, il n’était que de passage à woodsboro. Des zones d’ombres se profilaient alors qu’il s’avançait inquiet vers la porte.
Je m’approchais des lattes de bois qui habillaient les portes de l’ armoire afin d’avoir une vue plus précise des évènements qui allaient se dérouler.

La porte s’ouvrit. Un homme visiblement blessé et une femme étaient entré.

_ Tony!…..Maya que c’est-il passé?

_ Le jeune à voulu franchir la frontière mais visiblement son maitre n’était pas de cet avis. On s’en est mêlé et ça à mal tourné. Tony est blessé mais ils ont rebroussés chemin.

Mais à qui faisait allusion cette femme? Mon frère? Et Caleb, qu’avait-il à voir là dedans?
L’homme était pris de soubresauts violent et ce qui s’en suivi me laissa pétrifié par la peur.

Son corps s’arquait d’avant en arrière tout ces muscles étaient tendus, les veines de son cou étaient prête à exploser. Sa mâchoire se disloquait sous mes yeux, ses mains, ses bras, ses jambes tout ses os semblaient se briser en un bruit horrible à m’en donner la nausée et pour ne pas crier j’avais plaqué mes deux mains sur ma bouche.

_ Tony regarde moi! CALME TOI!

L’homme continuant à se briser douloureusement  se tortillait toujours dans tous les sens comme un possédé malgré les efforts de Caleb et Maya pour le calmer.

_ TU TE CALME! IMMÉDIATEMENT!

Le ton autoritaire de Caleb fis se figer Maya sur place alors qu’enfin Tony semblait reprendre peu à peu forme humaine tout en se calment.
Malgré la peur qui m’empêchait de pensée clairement je savais à présent que les trois êtres qui se trouvait dans cette pièces étaient des loups-garous. Du moins je l’avais supposé quelques minutes avant que Caleb confirme ma pensée.

_ Tu sais qu’il n’y à que ton sang qui puisse le soigner!

_ Je sais Maya! Je sais! Aide moi à le porter sur le lit.

Caleb se positionna au dessus de Tony surplombant ainsi la plaie qui lui tailladait l’abdomen.
D’un geste précis presque chirurgical il s’entaillait le poignet laissant ce que je supposais être son sang s’écouler à l’intérieur du corps de Tony.

Je m’étais avancé silencieusement encore plus près des lattes de bois ce qui me permettais d’avoir un meilleur angle de vue. Le sang de Caleb avait une couleur ambrée agrémenté de millier de pépites d’or qui le faisait scintiller dans la pénombre de la chambre.
Maya avait un regard envieux, ses yeux écarquillés et l’expression de son visage laissait pensée qu’elle aurait tout donné pour être à la place de son ami.
Lui était de nouveau pris de soubresauts, bref mais intense comme l’effet d’un défibrillateur sur un corps sans vie.

Plusieurs longues minutes s’étaient écoulées pendant lesquels ils étaient resté tout trois figés comme des statues de cire et alors qu’un souffle bruyant se faisait entendre il reprirent vie en un instant.
Maya poussa Caleb d’un geste violent lui étirant un grognement plus que mécontent  avant qu’elle ne se jette sur Tony.

_ Ça vas?….Tony ça vas?

_ Ouais, ça vas!………..merci Caleb, je te dois plusieurs vies! Ça commence à faire!

Il avait retrouvé la forme visiblement, s’en était incroyable, je n’en revenais pas qu’un simple contact comme celui-ci avait suffit à lui redonner vie.

_ De rien Tony, je suis là pour ça et tu es revenu c’est le principal……..quant à toi Maya on reparlera de ton écart de conduite! Dois-je te rappeler où est ta place?

_ Non! Bien sure que non! Pardonne moi j’ai eu peur.

_ Bien. Retournez à la maison, prévenez mon père que tout vas bien et à l’avenir soyez prudent et ne tenté rien en étant que deux, voilà où ça mène en suite.

_ Nous transmettrons à son altesse le message, sans problème Caleb…….Cette chambre sent l’humain à plein nez! Ils devraient penser à aérer la pièce…….aller, à plus tard.

_ A plus tard les gars.

Je m’aperçus soudain de l’expression que je devais arborer sans même me voir. Ma bouche était grande ouverte et mes yeux écarquillés.
Son altesse? Mais de qui Caleb était-il le fils pour mériter autant de respect et de crainte? Pourquoi son sang si particulier était le seul à pouvoir guérir les siens?

Toutes ces questions s’évaporaient en un instant laissant place à la colère, un goût amère de mensonges m’enveloppait. Il me cachait là, tout en prenant des risques, mais qu’est-ce qui le motivait? Que voulait-il de moi? Je me parlais intérieurement.

Il m’avait attiré dès le premier regard, la première parole et j’avais succombé à la tentation la plus forte et je me retrouvais là enfermée dans une armoire sordide, trahie et seule tiraillée entre l’envie de le prendre dans mes bras et de sentir de nouveau sa peau sous mes doigts et celle de le tuer de mes propres mains.

Tony et Maya avaient disparus derrière la porte ou Caleb avait déposé son front, les bras ballants comme s’il avait échappé de justesse à une dramatique tragédie. Leur sortie avait laissé un silence encore plus effrayant qu’eux.
Avec tension et précaution je m’extirpais de ma prison provisoire.
Débout, à quelques mètres de lui moi non plus je ne bougeais pas. Je le fixais, sous le choc alors qu’il me tournait encore le dos.
Que dire? Que faire? Il me terrifiait autant qu’il me fascinait mais malgré tout ma colère prenait le dessus et j’avais envie de passer cette porte et ne plus jamais le revoir et plus que tout je n’avais pas envie d ‘écouter ces explications qu’il souhaiterait sûrement me donner.



_ Evy il faut que je…

_ Laisse moi partir!

_ mais..

_ Je te demande de me laisser partir!

Il fit un pas en avant une main tendue vers moi comme pour m’attirer à lui. Je mis ma main dans mon sac et en sortie une vulgaire bombe au poivre dont j’avais minutieusement dissimulé l’étiquette entre mes doigts. Je me sentais pâlir à chaque seconde, la tête me tournait tant j’étais terrifié par ce que je venais de voir.

_ Evy!

_ C’est de la poussière d’argent! Si tu essaye de me faire du mal je n’hésiterais pas!

Fuyant mon regard il avait saisi la poignée me laissant libre de partir à la lueur de l’aube qui se levait déjà.
Je fis une pause à sa hauteur. Il me dépassait au moins de deux têtes.

_ Je ne sais pas qui tu es vraiment ni ce que tu veux. Tu m’as blessé et je me sent trahi mais ce n’est rien. Sache que quoi que tu fasse pour me détourner du but que je me suis fixé je ne lâcherai rien, j’irai jusqu’au bout.

Je ne lui laissa pas le temps de répondre et m’engouffra dans la cour de l’hôtel et sans me retourné je m’éloignais rapidement.
Mes idées étaient confuses, je me sentais perdue et honteuse. Comment ma vie si tranquille avait-elle pu faire volte face aussi rapidement?
Il me fallait rentrer à la maison, le seul endroit pour le moment qui me paraissait être le plus sécurisant.

Sur le chemin je ne pus m’empêcher, encore de pleurer et de m’apitoyer sur mon sort
Tout avait été fait pour détourner mon attention et Caleb avait fort bien réussi, le tome 7 n’était toujours pas en ma possession retardant ainsi la possible guérison de Marty et l’espoir de le revoir en « vie ».
Je ne sais exactement le temps qu’il m’avais fallu pour rentrée mais je me retrouvais bien vite devant le portail de notre maison.

Tout avait l’air silencieux et calme, un peu trop à mon goût pour un samedi matin aussi ensoleillé qu’ aujourd‘hui.
Je poussais la porte d’entrée silencieusement, un attroupement dans le salon faisait débat.
Je reconnu la voix de Liam, Lucius et Joyce ainsi que celle de mes parents mais une voix plus rauque les masquait.
Je fis irruption et visiblement on ne m’attendait pas.

_ Shérif Hartman! ….qu’est-ce qui se passe ici?

Les visages de tout ce petit monde se mirent à s’animer mêlant des expressions de surprise, de soulagement et pour mon père de colère.
Il se levait d’un air sévère, la mâchoire crispée et s’avançant vers moi il m’avait assené une gifle cinglante et douloureuse qui me rappela celle que j’avais donné à Caleb quelques minutes plus tôt.

_ Mais ça vas pas! Qu’est-ce que j’ai fait?

_ Qu’est-ce que tu as fait? Tu ose le demander? Tu quitte tes amis tordue de douleur avec un inconnu sensé te ramener chez toi et voilà qu’on reçois la visite de Lucius inquiet parce qu’il n’a pas reçu l’appel qu’il attendait confirmant que tu étais bien rentrée. Nous avions aucune nouvelle de toi!….où étais-tu? Et ne me ment pas Evy!

Je me rappelais soudain que nous aurions dus rassurer Lucius mais au lieu de cela nous avions dérivez vers d ‘autre occupations qui nous avaient fait bien vite oublier ce pourquoi j’avais atterrie là!

_ Je….je n’avais pas envie de rentrer à la maison. On m’as bien déposé devant la porte mais je suis ressortie aussitôt que mon ami était parti. J’ai dormi sur un banc près de la forêt.

Il fallait que je mente, pour le moment et même si je ne paraissais pas du tout crédible il me fallait essayer.
Le shérif Hartman s’approcha doucement de mon père lui posant une main amicale sur l ‘épaule.

_ Evy, nous étions très inquiet. Comprends qu’aux vues des petits…problèmes que rencontre Woodsboro ces derniers temps ta soudaine disparition ait alerté tes parents et amis.

_ Je suis là non? Aussi vivante qu’on puisse l’être. Alors maintenant que toute vos inquiétudes se sont envolés je vais monter me reposer dans ma chambre. Et à l’avenir ne vous inquiétez pas pour rien ce n’est pas la première fois que je découche.

_ Tu n’a que 17 ans je te rappel et tu es encore sous mon toit! tu ira dans ta chambre quand je l’aurais décidé compris! Et montre nous un peu plus de respect s’il te plais, à nous comme à tes amis et au shérif!

A son tour ma mère nous avait rejoins.

_ Mais qu’est-ce qui ne vas pas chez toi Evy?

_ Je te demande pardon maman? Qu’Est-ce qui ne vas pas chez moi?…….j’ai passer une année merdique ok! Mon petit ami à perdu sa mère et frustré par les évènements il m’a quitté , où étiez vous pour m’ aidé à remonter la pente? J’ai du me débrouiller seule avec mes sentiments et voilà que lors-ce-que tout s’apaise enfin on m’enlève mon frère, on le transforme en vampire et on m’annonce dans la foulée qu’il mourra malgré tout et pour clore le chapitre je ressent sa peur, sa douleur et son désespoir alors excuse moi maman de paraître un peu à la masse! Et si tous autant que vous êtes vous n’arrivez pas à comprendre  ça c’est que vous n’êtes pas aussi humain que vous le prétendez!

Mon père passa une main sur son visage, ma mère visiblement choqué par ma répartie restait figé, le shérif Hartman se raclait la gorge embarrassé alors que mes amis eux n’osaient même pas affronter mon regard. A cet instant j’aurai pourtant eu besoin de leur soutien mais ils restèrent silencieux.

_ Evy on est là pour toi! Je suis là! On s’est toujours tout dit tous les deux mais ces temps ci tu t’éloigne, j’ai l’impression de te perdre une peu plus chaque jours.

_ Personne ne peu se mettre à ma place papa. Ce que ressent, ce que je vis! J’ai tant de questions sans réponses, tant de chose que j’aimerais pouvoir te dire mais que je n’arriverai pas à expliquer. J’ai besoin de temps, juste de temps et de calme.

_ Bien. Nous reparlerons de tout ça à un autre moment. Tu peux monter maintenant.

Je n’avais même pas eu un regard pour mes amis ni pour le shérif Hartman. Je rejoignais ma chambre.
Je m’étais engouffré sous l’eau brûlante de ma douche, un moment de décompressions et de total relâchement.
J’avais pris soin de fermer ma porte à clé et d’agrémenter l’ambiance d’une musique douce et légère.

Les yeux fermés je repensais à la douce chaleur des caresses de Caleb sur ma peau, à ses baisés brûlants, à son corps parfait. Je revoyais son sourire magnifique et ses yeux envoutant. Et si c’était pour me protéger qu’il m’avait caché sa vrai nature? S’il y avait été contraint alors ça changeait tout! Peut être aurais-je due prendre le temps de l’écouter.

Pour le moment je n’avais qu’une seule envie, sauter dans mon pyjamas et me morfondre toute la journée sous ma couette.
J’éteignais l’eau enfin apaisé. La buée avait envahie la pièce et je passais ma main sur la porte de la cabine de douche comme j’avais l’habitude de le faire chaque fois mais aujourd’hui c’était différent.
J’eus un mouvement de surprise en apercevant Marty là, juste devant moi. Mon pied glissa et je perdis l’équilibre sans pouvoir me retenir et ma tête heurta le carrelage encore chaud avant même que j’ai pu prononcer son nom. Un trou noir m’avait happé.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:05

CHAPITRE 8



_ Evy?……Evy? Excuse je voulais pas te faire peur.

Je me sentais vaseuse ma tête me faisait affreusement mal. Il m’avais fallu quelques minutes pour me remémorer le film et réaliser ce qui c’était passer ce qui eu pour effet de me faire reprendre totalement conscience.
Marty m’avait porté jusqu’au lit et avait pris soin de me couvrir.

_ Marty c’est bien toi?

Rien n’avait vraiment changé en lui sauf la couleur jaune luminescente de ses yeux  autrefois aussi vert que les miens et sa peau aussi blanche que la neige fraichement tombée.

_ Ouais c’est moi.

_ La vache! J’ai la gorge qui brule.

_ Tu….tu saigne.

Je passais ma main entre mes cheveux et la ramenant devant mes yeux je ne pus que constater ses dires et pris conscience qu’en face de moi je n’avais pas que mon frère mais un vampire en devenir.

_ Tu…tu as soif de sang? C’est la sensation que tu as ce que ressent?

_ Ouais.

_ Tu vas me mordre?

_ NON! Bien sure que non je pourrais jamais te faire de mal

_ Ça vas peut être te paraitre con ce que je vais te dire mais t’as mauvaise mine frangin.

Il eu un ricanement à la hauteur de ce qu’il pouvait donner c’est-à-dire bref.

_ Je veux pas devenir vampire Evy. Tu sais à quel point il me terrorise et même dans ce corps ça ne change pas…..si….si je ne me nourrit pas je serais assez faible pour que le soleil me tue et alors je ne te ferai plus souffrir et par la même occasion je ne souffrirai plus non plus.

Ses paroles m’arrachaient le cœur et l’expression de son visage forçait la pitié.
De grosses cernes noires mangeaient ses yeux, ses lèvres étaient sèches et aussi blafarde que son teint, ses joues creusées par l’épuisement faisaient ressortir ses pommettes saillantes le rendant à la fois effrayant et triste. Il était déjà mourant malgré que sa transformation n’ait pas encore aboutie.
Comment pouvait-il lutter contre la brûlure qui collait à sa gorge, j’avais du mal à la supporter moi-même, cependant je passais outre, le fait qu’il crois que j’allais le laisser dépérir sans rien faire m’irritais. J’avais pris son visage glacial entre mes mains le regardant froidement dans les yeux, au plus profond de lui.

_ Écoute Marty j’ai fait des recherches, je sais maintenant qu’il existe un moyen de te rendre ton humanité il me faut juste un peu de temps pour mettre la main sur le tome 7 des écrits de grand père, je t’expliquerai plus tard mais en attendant il faut que tu te nourrisse!

_ J’peux pas Evy! Boire du sang me dégoute au plus haut point et même si à présent ça fait partie intégrante de moi-même je ne le conçois pas et en ce qui concerne le sang animal tu sais aussi bien que moi que je ne pourrai pas écraser une simple fourmis alors une biche c’est même pas la peine d’y penser!

_ Mais ça te fais souffrir non? Je sais pas comment tu arrive à tenir.

_ Je pense à toi, j’me raccroche à toi. Tu as toujours été la dominante, la plus forte d’entre nous deux malgré que tu sois galbé comme une abeille et moi comme un bœuf ceci-dit!

J’avais sourie à cette comparaison qui s’avérait réaliste et je ne pus m’empêché de le serrer contre moi, c’était mon frère après tout, ma moitié, mon sang. J’eus alors la plus surprenante des idée mais la plus judicieuse pour garder Marty en vie jusqu’à ce que mette la main sur ce foutu manuscrit.

La journée m’avait parut quelques secondes. Nous l’avions passer à ressasser le passé, à rire, pleuré tout en restant prudent afin de ne pas attirer l’attention de mes parents. Marty m’avait également expliqué qu’il avait défié les ordres de son maître, celui qu’il l’avait créer. Qu’il avait profiter d’un rassemblement important pour s’ éclipser.

_ Ça craint! Tu risque quoi?

_ j’en sais rien et je m’en fou! Il ne veulent pas que je m’approche, à croire qu’ils ont peur de toi! ….mais…..oh non! J’espère qu’ils ne vont pas s’en prendre à toi!!! ..j’ai pas réfléchit à ça! MERDE!

_ Shuuuut! T’inquiète pas il ne m’arrivera rien, je sais que quelqu’un veille sur moi……bon!…alors c’est d’accord tu accepte ma proposition?

_ Elle est complètement hallucinante mais regarde moi, j’ai l’impression d’avoir rajeuni de 10 ans!

_ Alors c’est oui?

_ Bah oui!

_ Tu me fais confiance?

_ Évidemment je n’est que toi! Et tu es ma sœur!

_ Bon, pars maintenant on ne sais jamais! Et sois prudent….je t’aime

_ Je t’aime aussi.

Il m’embrassa sur le front et ses lèvres me paraissaient plus aussi fade et froide.
En un claquement de doigt il disparut dans les rues de Woodsboro aussi vite que le vent.
A son identique mais pas pour les même raison je me sentais revivre, je me sentais harmonieuse, presque hilare de l’avoir vue et de l’avoir touché pour de vrai. Marty était là et je savais que je le reverrais souvent à présent.
Mes efforts devaient payer, je n’avais plus le choix, je lui avait promis.

Quelques heures plus tard au diné:

Seul le tintement des couverts dans nos assiettes animait le repas.
Ma mère ne levait pas le nez, car, comme à son habitude elle craignait de faire face à un éventuel conflit. Quant à mon père il me jetait de bref coup d’œil voulant sûrement entamer une conversation mais n’osant visiblement pas engager le premier mot.

_ Caleb….mon ami, il s’appelle Caleb. Il est de passage à Woodsboro, on s’est rencontré à la bibliothèque et c’est comme ça qu’on l’a invité à partager notre soirée bowling.

_ Ok!…et..heu….il est sympa?

_ Je vous ais menti.

_ Ah!

_ Je n’ai pas dormi sur un banc près de la forêt.

Je cru que mon père allait s’étouffer avec son bout viande alors que ma mère porta un intérêt soudain à la conversation.

_ Ah! Repris de nouveau mon père. Je ne vais pas poser l’ultime question malgré qu’elle me brûle les lèvres!

_ Si je ne vous ais rien dit c’est pas respect pour Liam et aussi parce que la présence de Lucius, Joyce et du shérif Hartman me gênait.

_ Je comprends…….pour un père c’est quand même dur à encaisser ce que tu me dis là tu t’en rends compte j’espère?….que tu sois glissée dans….enfin chez un inconnu ça m..

_ JE,..je partage ton sentiment! J’ai mal agit et ça ne se reproduira pas.

Ma mère se racla la gorge, enfin elle allait ouvrir la bouche.

_ Tu n’es plus une enfant, ça on le savais déjà mais ton comportement reste néanmoins des plus puéril, tu aurai pu tomber sur un détraqué

_ Je sais, désolée. Il fallait que je vous le dise c’est tout.

_ Et on apprécie. Cependant tu comprendra aussi que jusqu’à nouvel ordre tu sera privé de toute sortie.

_ Oui….Merci de ne pas avoir crié et merci de ne pas porter un regard négatif à mon égard.

_ Comme l’a dit ta mère tu n’es plus une enfant…il fallait bien que ça arrive un jour!

Un jour? S’ils savaient combien de pièces de notre maison étaient passé par mes ébats avec Liam ils n’auraient pas besoin d’un bout de viande pour s’étouffer.
Malgré l’effort que j’avais fait pour leur dire la vérité la fin du repas c’était conclus avec la même ambiance qu’a son début, silencieux et pesant.
Je m’essuyais la bouche et quitta la table d’un simple « bonsoir » qu’ils me rendirent aussi froidement.

Je m’étais réfugié dans la chambre de Marty allumant à fond son lecteur CD d’où s’échappait les Black Eyed Peas. Je ruminais, pestais, hurlait dans son oreiller. Privé de sortie voulais dire privé d’aller chercher le manuscrit que je convoitais tant.
Je n’avais plus qu’a faire le mur d’ici quelques jours laissant le temps à mes parents de croire que je ne le ferais pas.
Le calme revenait dans mon esprit et je sentais la fatigue s’abattre sur mes épaules en même temps que la douleur atroce que provoquait l’énorme bosse derrière ma tête.

J’éteignais la musique et alla rejoindre ma chambre me laissant bondir sur mon lit.
Mon portable s’était mis à sonner. Liam.

_ Allo?

_ Salut.

_ Salut!

_ Tu vas bien?

_ Ça peu aller.

_ Désolé. C’est de ma faute, je suis venu te voir, je pensais que tu étais rentrée.

_ Non c’est la mienne j’aurai due appeler comme prévus.

Un énorme blanc c’était installé dans la conversation, que pouvais-je bien lui dire?

_ J’ai pas été très cool avec Caleb, je m’en excuse aussi.

_ J’te le fais pas dire!

_ C’est juste que….j’étais un peu jaloux.

_ J’ai pu m’en rendre compte mais je te rappel que c’est toi qui m’as plaqué.

_ Je sais. J’ai tendance à l’oublier parfois.

_ C’est pas grave oublions ça ok?

_ Je peux te poser une question?

_ Pose.

_ T’as vraiment dormi sur un banc la nuit dernière?

Une boule s’était formé dans mon estomac, à laide! Que devais-je répondre? Mentir serai plus judicieux.

_ Evy? T’es toujours là?

_ Oui j’ai dormi sur un banc.

_ Je savais que tu me répondrais ça.

_ Alors pourquoi t’as posé la question?

_ Pour voir si tu allais me ménager, ce que tu as fait.

_ Tu insinue que je mens?

_ J’insinue pas j’affirme!  J’ai passé la nuit à arpenter Woodsboro, insomnie, et je n’y ais croisé que des lapins. Mais tu ne me dois rien, je le sais, cependant je te connais assez bien pour te dire que quand tu mens ta vois est hésitante, j’aurai deviné malgré tout!

_ J’oubliais que tu me connaissais aussi bien……désolée je voulais pas que tu le sache.

_ C’est gentil de te préoccuper de moi….enfin….il à intérêt à prendre soin de toi ou il aura à faire à moi.

J’eus un sourire rempli d’émotion et de soulagement, il l’avait  bien pris.

_ Tu n’aura pas besoin de fermer les poings, j’ai fais une erreur ça s’arrête là.

_ Vraiment?

_ Oui.

J’avais répondu de but en blanc pour, cette fois-ci, ne pas me faire trahir par mon mensonge car entendons le bien Caleb me hantait.

_ Bon! Alors j’ai toute mes chances de te reconquérir ?

Un bruit sourd claqua sur ma vitre, je le vis, pétrifié, accroché à ma fenêtre comme une araignée sur sa toile

_ Heu…..on en reparles ok? Je te rappel Liam.

_ Evy?

_ Je dois te laisser j’ai de la visite…bises.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:06

CHAPITRE 9


Son regard était fuyant, oscillant entre les alentours de la maison et mon regard surpris et interrogatif.
Je croisais les bras prenant un air des plus détaché.

_ Evy ouvre moi s'il te plais !

_ Et pourquoi je ferai ça ?

_ Primo je te dois des explications et secundo on me colle au train !......ouvre moi s'il te plais !

A en croire son regard il paraissait sincère et affolé de surcroît. J'ouvris la fenêtre et Caleb entra rapidement, essoufflé. Il éteignit la lumière et me plaqua contre le mur à l’abri des  regards

_ Je devrai m’inquiéter là ?

Il relâchât son corps tendu et s'écarta d'un pas,

_ Non, je ne pense pas, Désolé j'voulais pas t’effrayer.........Ça vas ?

_ Humm.......me concernant oui ça vas !

Je le fixais une fois de plus avec ce regard empli d'interrogations,

_ J'étais en patrouille avec Maya. J'ai profité qu'elle traque un cerf pour m'éclipser mais la connaissant j'avais que quelques minutes devant moi pour la semer avant qu'elle me court après.

_ Et alors ? Elle vas venir ici ?

_ J'ai pris une fiole de parfum à une femme de la tribut, j'espère que ça aura suffit à masquer mon odeur jusqu'ici.

_ Vous chassez le cerf ?

_ Les anciens oui.....enfin nous aussi mais beaucoup moins, on à un régime plus varié dira t-on.......ne me juge pas Evy, je ne l'ais pas choisi, c'est dans ma nature.

_ Je......je ne te juge pas, enfin pas directement.......excuse moi, passons à autre chose ok ?

_ Je ne suis pas comme les autres tu sais !

_ Comment ça ?

_ C'est une longue histoire.

_ J'ai toute la nuit pour l'entendre.

J'avais allumé une bougie et parsemé le sol de cousin. Nous nous étions assis face à face.
Dans la pénombre de la pièce Caleb avait ces yeux couleur gris perle qu'avait remarqué
Liam ce soir là au bowling. Ils étaient magnifique. Il était magnifique.

Caleb commença son récit avec néanmoins certaines réticences que je pouvais ressentir au son de sa voix.

_ Par quoi veux-tu que je commence ?

_ tes parents par exemple, qui sont-ils ? Et les gens avec lesquels tu vis, parles moi d'eux.

_ Mon père est le roi de la tribut BlackMoon. Une tribut est divisé en plusieurs meutes dirigé par un Alpha, eux même dirigé par le roi.
Chaque meute à des caractéristiques bien spécifiques.
Il y a les chasseurs, les guérisseurs, les sages et les protecteurs comme Maya, Tony et moi.
Arcanis BlackMoon est le nom de mon père. Il est né au printemps 1711, ici dans les forêts qui bordent Woodsboro.
Il grandit comme tout enfants amérindien, dans une réserve et n'en ait pas moins heureux. Il vas à l'école, fait des conneries comme tout gamin sait le faire.
Alors qu'il entre dans l'adolescence, vers ses 15 ans je crois il est frappé par une forte fièvre qui lui vaut des changements tant physique que psychologique.
A cette époque les secrets ne se divulguaient pas facilement et c'est à ce moment précis de sa vie qu'il à su ce qu'il était et qu'il ne vieillirait plus atteins un certain âge.
D'abord effrayé et dégoutté il à ensuite appris à vivre avec cette malédiction et c'est fait une raison.
Il s'était promis de ne jamais tomber amoureux ceci-dit, de ne jamais transmettre ce mauvais gêne comme il l'appelait.
En 1873 la moitié de la tribut dont ses propre parents on péris dans une guerre contre les vampires. C'est à ce moment qu'il à repris le flambeau de la tribut. Voilà en ce qui concerne mon père.

Ma.......ma mère s'appelait Carolyne. Une mère aimante, douce, attentionné. Elle n'avait rien d'une louve effrayante et ce n'est pas une métaphore !
Carolyne Fisher vivait pas très loin d'ici, à quelques maisons de la tienne. C'était une jeune fille curieuse de tout avec un sacré culot et une grande détermination.
Un après midi elle à transgressé les règles qui interdisent de s'aventurer sur le territoire des loups- garous et ait passer par dessus la frontière. Mon père chassait et il s'est retrouvé face à elle sous sa forme garou bien-sure mais au lieu de crier au loups et de détaller à toute vitesse et bien elle est resté là, s'approchant sans crainte de mon père.
Elle lui à dit qu'elle savait qu'il ne lui ferai pas de mal, qu'elle avait depuis toute petite été fasciné par ce monde qui se cachait derrière le sien, par eux et qu'elle aimerai pouvoir les comprendre et les côtoyer.
Ils se sont revue durant de long moi avant que mon père ne la présente à la tribut, non sans de grand débat je te l'avoue, une humaine parmi les loups c'est contraire à la nature. Elle à tout abandonné, sa vie, sa famille, son innocence. Elle savait que mon père ne vieillirait plus jamais, qu'il resterait suspendu éternellement à ses 41 ans et elle l'a accepté, jamais l’éventualité de transformer ma mère n'a été évoqué entre eux. Je crois que l'amour entre deux être est le plus puissant des sentiments qui puisse exister sur cette terre et peu importe qui on est et ce qu'on est.
(Il soupira) Et me voilà ! Caleb Blackmoon, 20 ans mi garou, mi humain !

Lors-ce qu'il parlait de sa mère ses yeux pétillaient, s’émerveillaient à l’énoncé de son simple nom. Son visage était serein et torturé à la fois, sa vie ne devait pas être rose tous les jours.

_ C'est une histoire magnifique......enfin l'histoire de tes parents est magnifique.

_ Ouais.

_ Alors tu es quoi.... le... prince Caleb ? fis-je en lui adressant une légère révérence.

Il eu un gloussement aussi fade que celui de Marty dans l'après midi.

_ C'est comme ça que les autres m'appellent. Je suis un bâtard pour eux, une erreur de la nature, une anomalie mais ils me doivent respect et obéissance, et ça, ils ont du mal à l'accepter. Mais ça ne me gêne pas, être seul des fois ne me déplais pas.

_ Tu as déjà muté ?

_ Oui, l'année dernière à la mort de la mère de Liam.

_ Tu....tu restera éternellement dans tes 20 ans alors ?

_ J'en sais rien. Beaucoup de choses varie dus à mon mélange si particulier !
Je ne suis pas aussi effrayant que les pur-sang, je guéris moins vite qu'eux mais mon sang à la particularité de pouvoir les soigner des blessures les plus grave.
Celui de Maya n'avait pas suffit à Tony c'est pour ça qu'il son venues jusqu'au motel hier soir.

_ Alors l'Hôtel c'était un genre de planque ?

_ Oui.

_ Pour ?

_ T' Empêché de faire ce que tu veux faire.....je suis désolé c'est mon rôle Evy, et encore plus maintenant.

_ Comment ça ?

_ La première fois que je t’ai vue c'était l'année dernière au cimetière....depuis je..... je suis incapable de me passer de toi, il faut que je te vois c'est devenu additionnel.

Touché ! Je me sentais flatté à en croire la chaleur qui me montait aux joues et le papillonnement dans mon ventre mais gêné aussi, épié peut-être.

_ Whaou ! Tu m'a surveillé pendant un an alors ?

_ Ce n'était pas de la surveillance, il n'y avait pas lieu de te surveiller à ce moment là. Si ça c'était su j'aurai passé un sale quart d'heure, on ne s'approche pas des humains !

Je ne relevais pas. J'avais pas envie de poser la mauvaise question et d'entendre que plus rien entre nous ne se passera, qu'hier c'était juste pour sceller une histoire voué à l’échec et au conflit. J'avais pas envie d'entendre que plus jamais je ne sentirais la chaleur de sa peau contre la mienne.

_ J'ai besoin du tome 7 Caleb.

_ J'peux pas !

_ Pourquoi ? Je sais tout, enfin presque de toi maintenant. Aide moi !

_ Impossible ! De toute façon se procédé n'a fonctionné qu'une seule et unique fois et c'était au tout début d'une mutation. Marty sera définitivement vampire d'ici quelques jours. A ce stade toutes les tentatives ont échouées et se sont soldé par un bain de sang du côté humain.

_ Laisse moi essayer, s'il te plais, c’est mon frère je dois essayer. Dis moi juste ce qu'il faut faire te je le ferai !

Il s'était levé d'un bond, en colère visiblement et me tournait le dos.

_ J'peux pas je te dis Evy !

_ Tant pis !.... tant pis, j'irai le volé et je me débrouillerais moi même.

_ Tu comprends pas que ça n'implique pas que ton frère... ou toi !?

_ Non j'comprends pas !

_ Tu veux que je te dise, pour que Marty retrouve son humanité il faudrait que tu tue son maitre !.....alors, dit moi comment tu pourrais faire ça ! Hein ? Comment ?

_ Avec un pieux, de la verveine, tout ce que je trouverai et qui pourrait m'y aider !

De son doigt il tapotait ma tempe.

_ Mais t'es inconsciente, folle je sais pas ! Il te tuerait avant même que tu es ouvert la bouche ! C'est un VAMPIRE Evy !

_ Pas si j'ai ce qui peux les tuer sur moi, pas si je peux me défendre ! Ça en vaut la peine !

_ parce que tu crois que ta seule volonté, ta rage, suffiront à vaincre ? Redescends de ton nuage Evy !

_ Mais tu sera là toi ! Tu me protégera tu es aussi fort qu'eux !

_ JE NE PEUX PAS ! Je t'en supplie Evy abandonne c'est trop dangereux.

_ Hors de question ! Je.... enfin tu devrais me comprendre Caleb, ta mère est humaine non ?!!!

_ ETAIT !! était humaine.

Ses yeux gris perle s'étaient remplis de larmes comparable à de grosses vagues dévastatrices dans un océan agité et moi......moi je n'y comprenais plus rien, rien du tout.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:08

CHAPITRE 10


_ Caleb je.....je suis désolée je ne savais pas que ta mère n'était... plus de ce monde.

Je m' étais approchée, toute proche. Ma main avait échouée sur sa joue meurtri et humide par le chagrin. Le voir souffrir ainsi m'atteignais au plus profond.

Il emprisonna mon poignet entre ses doigts puissants et le parsemait de baisés chaud avant de se raviser et de me repousser violemment.

_ Hey ! J'ai dis que j'étais désolée !

_ C'est quoi ça sur ton poignet ?

_ Quoi ?

_ C'est......c'est une morsure ?!! tu nourris un vampire Evy ?

Il avait pris un air et une posture effrayante et son regard me jugeait, écœuré.

_ Il se laissait mourir, je ne pouvais pas le laisser faire ça !.....je lui ai promis. J'ai promis de le sauver !

_ Tu n'avais pas le droit ! Il avait le choix, il avait fait son choix et toi tu l'as privée du peu de dignité humaine qui lui restait. T'aurai due respecter son choix Evy et ne pas penser qu'a toi !

Je comprenais sans vraiment comprendre cette soudaine et vive colère.
Oui, j'avais enfreins une règle mais n'étais-ce pas compréhensible et tout à mon honneur de vouloir aider mon propre frère ? Il me fallu un moment de réflexion avant d'enfin entrevoir  une explication qui me paraissait tenir debout.

_ Ta.....ta mère n'est pas vraiment morte n'est-ce pas ? Enfin pas tant que ça ! Je pense avoir compris tes sous entendus, j'ai pas percuté sur le coup mais là ça deviens plus clair et évident.
Elle c'est faite mordre c'est ça ? Et vue que tu n'a pas pus la sauver tu te venge, vous vous vengez tous, à votre manière, en vous assurant que d'autre ne réussissent pas !....Pff ! Et c'est toi qui me juge égoïste ? Pathétique !

A mon tour je le dévisageais. Je ne pensais qu'a Marty, qu'a ma rage et mon envie de réussite, à tout ce temps perdu pour rien à ses côtés.

_ Ne parle pas de ce que tu ignore Evy !

_ Alors explique moi qui est Carolyne Fisher ! Qui est Carolyne Fisher dans cette vie ?

Sa mâchoire se crispait comme s'il s'interdisait de prononcer le moindre mot.

_ Ton père arrive.

La porte s'ouvrit, doucement de quelques centimètres et je sursautais de peur que mon père ne nous surprenne

_ Evy tout vas bien ? C'est quoi tous ces cris ?

Caleb avait disparut par la fenêtre, comme s'il n'était jamais entré, comme si notre conversation la seconde précédente n'avait jamais existé. A présent la porte était totalement ouverte et mon père me dévisageait inquiet.
Je me sentais vide tout à coup, le souffle coupé, comme si l'on m'avait arraché le cœur pour y laisser un trou béant.
Je me jeta dans les bras de mon père.

_ Hey ma puce ! Calme toi, qu'est-ce qui se passe ?

Bien-sure que je ne pouvais rien lui dire, je ne pouvais le dire à personne d'ailleurs. Maintenant que Caleb avait disparut je me retrouvais seule avec ma peine et ma colère.
J'avais exigé la présence de mon père à mes côtés jusqu'à ce que l'épuisement me submerge et me face plisser les paupières pour sombrer dans un profond sommeil.

Dimanche au petit matin :

Je ne remercierais jamais assez l'inventeur des BoulesQuies ! Je pouvais passer chaque dimanche dans un total silence, sans entendre le son strident et quotidien de l'alerte.
Je pouvais laisser le soleil d'été percé à travers mes fenêtres, sentir leur douce chaleur s'infiltrer à travers les plumes de ma couettes.

Je gardais les paupières closes, profitant de ce moment de quiétude et de ses bienfaits. Je souriais même.
Mince Marty! Me fis-je intérieurement !
J'ouvrais les yeux en un éclaire et bondit sur mon lit en le voyant me dévisager un sourire aux coins des lèvres.

_ Je t'ai fait peur ? Il ricanais et j'en fis de même.

_ Je m'attendais pas à te voir là à m'observer surtout.

_ Tu étais tellement apaisé que j'ai pas pu m'empêcher d'admirer ce beau spectacle.

Je ravisais mon sourire.

_ Désolée.

Il s'était levé et se trouvait maintenant à mes côtés, mon visage entre ses mains dures et glaciales.

_ Je ne veux plus jamais voir cette expression sur ton visage et je ne veux plus jamais t'entendre t'excuser c'est clair !? Tu dois vivre Evy, vivre, profiter, t'amuser, sourire ! je suis ce que je suis et tu sais que je t'aime. Si tenter de me sauver veux dire sacrifier ma sœur alors je renonce dans la seconde.

Il était si sûre de lui, si beau, si énigmatique. J'avais pris appuis sur mes coudes le dévisageant.
Le pire était inévitable mais pas tout de suite, pas comme ça, pas tant que je n'avais pas essayé.
Mes yeux se remplirent de larmes, tout mon corps tremblait, tout était perdu.

_ Je vais partir Evy, il le faut. Je ne peux pas vivre avec eux, comme eux, ça m'est impossible. Je veux d'une vie, une éternité que je puisse contrôler. Je suis toujours moi, enfin en mieux..... tu trouve pas que je suis mieux ? Il souriait  derechef.

_ Non ! Non, non, non ! Pas déjà ! Et je.... je veux pas que tu partes, pas loin de moi, non je ne veux pas.

_ Shuuut ! Ne pleur pas ma puce, ! regarde, tu a souris, parce que tu ne ressent plus mes craintes mais mon bien être, n'est-ce pas un sentiment plus agréable ? Nous sommes lié, pour toujours, vampire ou pas.

_ Je t'ai quand même perdu, à cause d'un égoïste, d'un vampire sans cœur et ça ! Ça il me le paiera !

_ Evy ! Ravale ta colère s'il te plais et ne tente rien, laisse tomber. J'ai trouvé un groupe de vampire nomade qui à un régime plus ….adéquat dira t-on !. Je resterai digne je te le promet. Je reviendrai une fois par an vous rendre visite mais avant de partir je voudrais voir papa et maman ok ?

Mes sanglots ne pouvaient se contenir, mon cœur souffrait et frappait fort dans ma poitrine, je ne pouvais pas, je ne voulais pas qu'il parte.

_ Aller ma belle, arrête de te torturer, je reviens d'ici une petite heure, le temps que tu te fasse toute belle

Il m'embrassa sur le front, un baisé douloureux.
La dernière phase avait pris beaucoup moins de temps que je ne l'avais prévue et mon plan venait de s 'effondrer, pourtant je ne voulais pas baisser les bras comme ça, j'avais la certitude que je pouvais faire quelque chose et même si je ne pouvais pas lui rendre son humanité je me promettais à moi même de tuer ce vampire qui m'avait pris mon frère.

Je m'étais préparé à la hâte et trônais maintenant en haut des escaliers à écouter. Le silence, rien que le silence et des bruits de corps à corps, le frottement des bras de mes parents contre le corps froid et « sans vie » de Marty.
J'avais peur, peur que les loups débarquent et ne lui arrache la tête d'un coup de patte, peur que mon père ait demander le fusil aux balles d'argent  du père de Liam même s'il m'avait assuré ne jamais pouvoir prendre sa vie. Impatiente j'attendais son retour et cette attente me parue une éternité.

_ Tu sent bon.

Il était derrière moi, je n'avait pas sursauté et pourtant je ne m'attendais pas à ce qu'il surgisse dans mon dos.

_ Comment t'as fait ça ?

_ Secret de vampire !

Il tendait ses mains dans ses poches, embarrassé.

_ Aller viens par là.

Cette étreinte était si froide mais en même temps si chaleureuse. J'avais posé ma tête sur son torse mais son cœur ne battait plus, je ne l'entendait plus frapper sa poitrine, pourtant je pouvais sentir sa peine émaner de sa peau pâle.

_ Tu vas me manquer Marty, beaucoup trop.

Il sorti une fiole d'alcool argenté et me la tendit.

_ Ça c'est mon sang.  Prends en quelques gouttes et on pourra se parler par la pensée.

_ Qui t'as appris ça !?

_ Un des nomades. C'est un moyen de garder le contact........ne fait pas d'imprudence d'accord ?

Je me devais de le laisser partir sans inquiétudes et lui promettre que je ne ferais rien, m’efforcer de croire à mon mensonge pour qu'il ne lise pas dans mon esprit comme sont capable de le faire les vampires.

_ Promis.

_ Bien. N’oublie pas, quelques gouttes seulement ok ?

J' aquiésais. Une dernière fois il me dévisageais de ses yeux magnifiques, caressa ma joue et disparu en un éclair dans la lueur du jour.
Une douleur immense m'avait envahie, inqualifiable. Je me tenais le ventre, j'avais envie de vomir, j'étais anéantie.

Mon père s'était logé derrière moi et m'avait enlacé. Aucun mots n'avait besoin d'être dit, on souffrait tous, à notre manière et en silence. Marty était belle et bien parti.


Les jours passaient, j’essayais de faire bonne figure en cours, devant mes amis mais j'avais peine à y parvenir.
Sans mon frère et sans Caleb je me sentais inutile, invisible, vide de toutes émotions.
Liam tentait bien quelques diversions en compagnie de Lucius et des filles mais ils finissaient par baisser les bras, leurs efforts ne payaient pas.

Ce soir là, c'est à dire un mois après le départ de Marty je tenais la fiole entre mes mains, je ne tenais plus, j'avais envie de l'entendre, de savoir où il était, comment il allait.
Quel goût avait le sang ? Que me ferait-il ? J'avais malgré tout l'appréhension d'en ingérer mais me lançais sans trop me poser de questions de peur de me raviser une énième fois.

J'avais déposé quelques gouttes sur ma langue. Rien.........Puis,

_ Evy ? Tout vas bien ?

J'eus un soupire de surprise et de soulagement.

_ Oui, oui tout vas bien ne t'inquiète pas !.......comment vas tu ?

_ Bien !....bien. Je m'accommode bien à ma nouvelle vie, ça vas.

_ Je voulais juste entendre ta voix.

_ Ça fait du bien d'entendre la tienne, je me demandais si ça fonctionnerais.....Cette capacité ne tiens pas très longtemps, je te sent t'éloigner, prends soin de toi Evy. Je t'aime

_ Mais !.....oui, à bientôt.

C'était assez étrange, cette sensation de proximité, j'avais l'impression qu'il était tout proche, j'avais ressenti quelque chose de peu commun en moi, comme une force dont je ne soupçonnais pas l’existence, un changement inattendu.
Lucius ! Pourquoi je pensais à lui tout à coup, comme s'il pouvais m'aider ? Peut être que je devrais leur en parler, après tout ce sont mes amis et les enfants des conseillés.
Demain je le ferais, je leur dirais......
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:09

CHAPITRE 11

J'avais réfléchit toute la journée sur l'approche de mon discourt et malgré tout je n'étais pas plus avancé que ça.
Personne ne semblait s'être douté de quoi que ce soit, peut être que mon comportement de ce dernier mois avait joué en ma défaveur et qu'aujourd'hui plus rien ne filtrait de ma personne.

J'étais devant mon casier ouvert, attendant le bon moment pour dire à mes amis que j'avais quelque chose à leur dire mais Joyce m'apparut par surprise au moment où je claquais la porte métallique d'un grand coup.


_ Ça vas ? T'as pas l'air dans ton assiette !

_ heummm.......ouais ça vas, ça vas. En fait j'aurai voulu savoir si on pouvait se retrouver un peu plus tard j'aimerai vous parler d'un truc.

Joyce grimaça embarrassé.

_Ça vas être difficile pour Carie et Moi, on à les chars du défilé à décorer ce soir, ainsi que tous les soir de la semaine d'ailleurs.

_ J'avais oublié !.....je me tournais vers Liam qui farfouillait dans son sac.

_ Pareil je dois aider mon père à terminer la clôture si je veux être sûre d'être tranquille ce week-end.

_ En ce qui me concerne j'ai deux trois truc à faire mais je peux te rejoindre après si tu veux.

_ Non ! C'est pas très important de toute façon, ça peut attendre !

_ Sûre ?

_ Ouais,...ouais ! Allez y pas de problèmes.

Tous s'étaient dispersé sauf Lucius. Mon sentiment d'invisibilité paraissait bien réel à présent, j'avais l'impression de n'être que l'ombre de moi même comme si je n'existais plus dans leur monde.

Lucius me caressa doucement le bras chose qui n'était pas dans ses habitudes.
Grand, taillé dans la masse avec ses cheveux ébène luisant il imposait plus la crainte qu'autre chose.
Il montrait peut ses émotions mais avait été très protecteur avec Carie, Joyce et moi. Ce geste d'affection me fis reprendre confiance en moi l'espace de  quelques secondes.

_ Je suis là si t'as besoin ok ?

_ Je sais. Merci.

Il s'éclipsa à son tour.
Le lycée bourdonnait en cette fin de journée. Les odeurs, les cris, le bruit ambiant, je cru que  ma tête allait exploser.

J'avais décidé d'emprunter les petits chemins sinueux, ceux qui bordent la forêt, ceux que tous le monde évite mais pourtant si calme.
Les herbes étaient haute de part et d'autre, empiétant légèrement sur les graviers bordé par une fine rangé de coquelicots. J'aimais les coquelicots, ils étaient aussi magnifique qu'éphémère et ce qui les rendait beaux.

Je pensais à Caleb, il hantait toujours ma tête, constamment, sans relâche. Je n'avais plus que lui maintenant et il n'était pas là, j'avais tout gâché, encore une fois je n'avais pas pris le temps de l'écouter.
Et si.......et si pour une fois je bravait la règle ? Si pour une fois j'allais voir ce qu'il se passait là bas ? Sans m'y introduire non bien-sure mais juste regarder, il serai peut être là.

J'avançais malgré tout avec méfiance, sur la pointe des pieds.
Les rayons du soleil qui était à son apogée faisaient luire l'argent éclatant des barbelés de la frontière, j'y étais presque.
Ça me semblait si prêt et en même temps si loin.
J'étais à l’affût de tout, du moindre bruit ou du moindre grognement. Je me rappelait celui de Tony et me rappelais également ô combien il m'avait parut terrifiant.

J'y était enfin. Elle n'étais pas si haute et si angoissante que je ne l'avais imaginé. Elle ressemblait à un bijoux étincelante qui n'avait pas craint les périples du temps.
J’entrelaçais mes doigts autour de l'épais maillage et y déposa mon front, admirant la forêt interdite.
J' aurai voulu connaître la réelle sensation des branches se briser sous mes pieds, de l'air pure qu'apportait cette nature verdoyante, du chant d'un coucou à l'aube, je soupirais.
L'idée folle d'escalader et de me balader s'encra dans mon esprit.
Mr BlackMoon n'avait-il pas épargné Carolyne fisher il y a quelques années de cela ? Et si ils ne me faisaient pas de mal ? Si je pouvais revoir Caleb sans craindre d'y perdre la vie ?

Je me lançais, le cœur battant la chamade néanmoins, l’adrénaline s'y mêlant, seul l'homme avec qui j'avais partagé une nuit m'importait et me donnait tant de folie.

J'avais atterri dans un bruit sourd sur le sol jonché d'herbe et de brindille sèches. Je m'immobilisa un moment, accroupi, toisant les alentours d'un œil vif, pas un bruit ne filtrait.

J'en profitais pour caresser l'écorces des arbres, sentir les odeurs que j'enviais tant, un bruit, derrière moi me fis me raidir de surprise, un frisson remonta de ma colonne jusque dans mon cou, un grognement terrible me fis trembler comme un écho monstrueux de ma mort prochaine, mes jambes flageolaient, je cru que j'allais m 'évanouir.


Lentement, prudemment je me retournais, sans top savoir à qui et à quoi j'allais devoir faire face.

_ LA VACHE !

Impossible, de faire un pas, j'étais tétanisé.
Caleb m'avais bien dit qu'il était moins effrayant que les originaux mais là, ce qui était posté devant moi dépassait l'imaginaire et la compréhension à pouvoir devenir une telle chose.

Le poil irisé, une taille impressionnante, me surplombant de deux ou trois tête peut-être, des yeux ambré féroces, une gueule indescriptible sortie tout droit d'un film d'horreur, de la bave dégoulinait sur des dents d'acier que laissait apparaître des babines retroussés.

_ Je......je ne vous veux pas de mal …..je.....

Il m'aboyais dessus, si on pouvais appeler cela aboyer avec une détermination qui en disait long sur ses intentions.
Mais qu'est-ce que je disais, « je ne vous veux pas de mal » à croire que c'était moi le chasseur, c'est la seule chose que j'avais trouvé à dire.
Il s'approchait de moi, lentement dans un bruit sourd sur la terre qui produisait de mini secousse jusqu'à moi.
J'avais du mal à déglutir, à raisonner, pourtant je devais détaler à toute vitesse mais je n'y arrivait pas.

_ Je.....heu....je suis venue voir Caleb !

La bête immonde s'immobilisa, relevant la tête et la penchant légèrement sur le côté et frappant de la patte.
J'étais resté bouche bée. Comment pouvait-on avoir une attitude si humaine dans un corps d'animal.

Un grognement s'échappa de sa poitrine avant qu'un autre bien réel et bruyant me soit adressé.

_ J'ai peur, vous me faites peur !.......désolé, je....

je me stoppais et tendis un peu plus l'oreille, quelqu'un courait, s'approchait, bruyamment.
Caleb, transpirant apparut derrière son congénère.

Ses yeux prirent cette teinte gris perle suivi de grognement doux, presque enchanteur.
Le bruit de ses os brisa la magie de sa beauté.
A l'identique de Tony il se cabrait d'avant en arrière, ses pieds, ses mains se crispaient et s'étiraient de manière douloureuse à en croire les cris et les grognement mêlé.
Sa mâchoire se disloquait, son cou, ses oreilles.......ça n'avait duré que quelques secondes mais pourtant cela m'avait parut une éternité.

J'avais mal pour lui et me tenais le ventre, de nouveau la nausée me reprenait, c'était insoutenable de voir une tel chose se produire, elle les faisait souffrir, elle LE faisait souffrir.
J'avais fermé les yeux un instant, de peur de le voir aussi effrayant mais lors-ce-que je les avait rouvert je fus stupéfaite du résultat.

Son pelage avait la même couleur que ses yeux, plus petit il donnait l'impression de ne pouvoir rivaliser avec son adversaire pourtant la détermination et la posture qu'il avait adopté disait le contraire.
Il ressemblait à un loup classique, celui que l'on pourrait croisé dans les montagnes. Il était beau et féroce à la fois.

L'originel s'était abaissé à son niveau et une conversation que je soupçonnait spirituel s'était imposé entre eux.
J'aurais pu détaler, mais je ne pouvais toujours pas bouger.
Quelques grognements filtraient et en suite, en moins d'une seconde le garou envoya Caleb contre un arbre d'un coup de patte. J'avais sursauté en entendant ses jappement alors qu'il atterrissait sur le sol.

_ Ne lui faites pas de mal !!!! s'il vous plais !

Il frappa le sol d'une patte et se mis à courir vers moi, en un battement cil il m'aurait tué, j'imaginais déjà ses crocs glisser sous ma peau, je fermais les yeux pour que l'instant me paraisse plus long et moins effrayant.

_ SI FAS EST !

Lucius ! J'aurais reconnu sa voix parmi des milliers.
Il s'était posté devant moi, une main tendu et le garou s'était stoppé net. Mon ami m'avait poussé un peu plus loin contre un arbre.

Il se retourna vers moi les yeux plein de colère.

_ Mais merde qu'est ce que tu fou Evy ???!!!!

_ D.....derrière toi !!!!!

Le garou frappa d'une patte de nouveau le sol et toisait les environs. J'avais pus lire l'étonnement et l’exaspération dans ses yeux qui étaient probablement la seul chose qui ressemblait encore à l'humain qu'il était la dessous. Il donnait des coups de pattes dans le vide comme on l'aurait fait pour chasser une mouche, il ne me voyais plus pourtant j'étais bien là, nous étions bien là, à quelques mètres de lui.

_ C'est bon. On est plus là pour lui. Mais pourquoi tu es venue ici ? Je savais que tu ferais quelque chose mais là ça dépasse tout !....Tu te rends compte que tu aurait pus te faire tuer si je n'étais pas intervenu ? Caleb est trop faible pour lui faire face !

_ Mais.....qu'est-ce que tu es ? Qu'est-ce que tu as fait ?

Lucius baissa les yeux et détourna la tête.

_ Je crois qu'il faut qu'on parle.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:10

CHAPITRE 12


Nous avions attendu un long moment, silencieux, contre un arbre attendant que le Garou s'éclipse tout en laissant Caleb, inerte.

_ File chez moi, mes parents sont à la convention annuel de New-York. Une clé est dans le géranium dans l'entrée, fait comme chez toi.

_ Mais et toi ? Tu reste ?

_ S'il à laissé Caleb c'est qu'il ne compte pas qu'il revienne de si tôt. Je le ramènerais, la nuit n'est pas loin.

Caleb était toujours habité par son aspect animal. Il était vivant, son flan se levait et s'abaissait au rythme de sa respiration lente.
J'avais du mal à me lever et les quitter tous les deux, à présent j'avais peur de se qui se passerai en suite et des représailles envers ma famille ou les conseillés.

Au bout de quelques minutes mes pieds étaient de nouveau sur le bitume de la ville. Les enfants jouaient au ballon, faisaient de la patinette, tombaient, c'était ça le monde normal, mon monde et pourtant mon meilleur ami avait le pouvoir de nous rendre invisible et l'homme duquel je tombais amoureuse était un loup- garou et ça, ça n'avait rien de normal.
Je passais devant chez Liam qui comme il l'avait dit montait la clôture de son jardin en compagnie de son père. Il s'arrêta et me dévisagea un instant, je lui fis signe de la main et il posa son marteau venant à ma rencontre.

_ Evy ! Tu vas bien ?

_ Ouais tout baigne !

_ T'es sûre ? T'es presque transparente.

_ Un peu fatigué mais rien de plus grave jeune homme !......je vois que ça avance !

_ Ouais pas mal, on aura sûrement fini demain et en suite à moi le temps libre !

Je lui souriais, je m’efforçais de rester le plus naturel possible, je le devais il me connaissait que trop bien et je savais qu'en dépit de mes efforts il avait perçu que quelque chose n'allait pas.

_ A demain !

_ Ouais, à demain.

Je reteins quelques larmes qui tentaient de s'échapper de mes yeux et respirais un grand coup. Rue des Érables tout est calme,  la maison de Lucius était si vaste, si belle. Ma main plongeait dans le géranium et en sorti le trousseau de clé.
A l’intérieur tout était calme, comme au dehors.
Je me laissais tomber sur le canapé et tentais d'apprécier ce moment de sérénité total qui avait fini par m'emporter dans un profond sommeil.

Une main, douce, chaude caressait mon visage, m'appelant doucement.

_ Hum...J'ai dormi longtemps ?

_ Une heure à peine, je viens juste de rentrer.

_ Caleb ?

_ Il dort, je l'ai mis dans ma chambre, tout vas bien.

Lucius me perçait du regard un petit sourire en coin.

_ Tu l'aimes hein ?

_ C'est bizarre, j'ai l'impression de l'avoir toujours attendue et en même temps j'ai envie qu'il s'éloigne mais quand c'est le cas je me sent perdue.......je suis compliqué non ?

_ Oh crois moi, les femmes en général sont compliquées !!

_ Qu'est-ce qu'il s'est passé dans la forêt, enfin, toi qu'est-ce que tu à fait ? C'était quoi ?

Il soupira fortement, se leva tout en frottant ses mains l'une contre l'autre. Je soupçonnais qu'il ai hésité un moment mais il fini par se diriger vers la bibliothèque du salon et fis pivoter un livre. Je me décalais un peu pour apercevoir ce qu'il faisait vraiment. En tirant le livre vers lui il avait débloqué un mécanisme qui fis ouvrir une petite trappe, il en sorti un vieux grimoire, épais et probablement vieux de plusieurs centaines d'années.
Je m'étais levée et approchais de lui qui restait immobile, le manuscrit entre les mains.

_ Qu'est ce que c'est ?

_ L'histoire de nos ancêtres, aussi loin qu'on puisse les suivre, ….et la notre, surtout la nôtre.

_ Tu l'a lu ?

Il acquiésa.

_ Raconte moi, dis moi ce qu'il dit ! …...dis moi qui tu es !

_ Qui NOUS sommes Evy.
Peu de temps après la mort de la mère de Liam j'ai soupçonné qu'un truc clochait, je ne l'avait jamais vu prendre le volant, elle avait horreur de ça, alors pourquoi le prendre ce jour là ? Je suis allé à la bibliothèque, sur place j'ai fouiné un peu partout sans me faire prendre par Gisèle.
Il y à un quartier ou les vieux bouquin sont entreposé par pile, entassés les uns aux autres.
Dans un de ces livres il y avait un conte, une fiction visiblement qui imaginait la ville de Woodsboro reprendre son droit, éradiquer les vampires et les Loups par de puissant magiciens, enchanteurs et tout le blabla.
Je me suis mis en tête que cette histoire était vraie, pourquoi ? Incapable de te répondre, j'ai trouvé ça instinctif, sans m'être posé de questions.
Je savais que mon père, ton père, et les autres nous cachaient des choses sur nos origines et je savais aussi qu'il cachait tout et n'importe quoi dans les petits recoins de la maison.
Ce que tu as vu derrière c'était son coffre, je l'ais observé un jour et j'ai retenu le code et voilà, j'ai trouvé ça.

_ Ce qui veux dire que ???? quoi ? On est des sorciers ? T'en est un toi ?

_ Je veux dire qu'ils nous on menti. Ils nous on toujours dit que les Garous et les vampires étaient là depuis une décennie seulement, faux ! Ce grimoire date de 1610 et relate les mêmes conditions de vie qu'aujourd'hui.
Nos ancêtres étaient dotés de pouvoirs hallucinants, mais, en 1825, après une entente amical entre nos trois espèce l'utilisation des ces dons ont été interdit, car, tous associés, ils auraient pu anéantir les deux espèces.
Nos parents ont ces dons, ils le savent mais ne les ont jamais expérimentés, c'est interdit, sous peine de déclencher une guerre pour avoir brisé cette promesse.

_ Et on serai resté dans l'ombre alors ?

_ Non ils nous l'aurait dit, à l'âge adulte sûrement.

_ Je suis quoi moi ? Et toi ?

_ Rien n'est dit sur nous ou nos parents ce sont des écrits originaux Evy, et ce ne sont pas des médiums non plus, aucune prédiction n'est faites.
Me concernant je suis illusionniste.

_ Je comprends rien, je suis complètement à l'Ouest là ! Ce que tu m'annonce est tout bonnement hallucinant ! J'ai peine à y croire mais j'ai bien vue ce que tu as fait ! C'est dingue ! Explique moi s'il te plaît.

_ Ok j'me lance !
Dans la Magie, le surnaturel, il y à différente catégories de dons ou de pouvoirs comme tu veux.
Il y a les enchanteurs qui donnent vie aux objets inanimés, les invocateurs qui appellent et renvois les créatures magiques, les sorciers qui communique avec les morts et font des charmes de vie, il y à les mages élémentaires qui manipulent les 4 éléments et il y à les illusionnistes comme moi qui manipule les esprits et les personnes ciblé.

_ Whaou ! Et comment tu a fait ? Enfin je veux dire pour apprendre ? Pour savoir ?

_ Primo j'ai lu beaucoup de livre. Bibliothèque comme internet aide vraiment. Les gens prennent plutôt ça pour de la divagation, moi non.
Et il y a ce grimoire qui indique les voies à prendre pour le commencement.
Je les ais lu, j'ai tout essayé jusqu'à tomber sur l'illusionnisme. J'ai essayé encore et encore mais rien ne marchait jusqu'à ce que je tombe sur un truc.
Une formule de consécration romaine qui dit « SI FAS EST » qui veux dire «  si c'est permis » et c'est ce qu'il me manquais pour y arriver. Il y à un petit moment j'ai essayé avec cette formule et ça à marché, voilà .

_ Comment ça ?

_ Tu vas me tuer !

Lucius avait un sourire crispé et j'avais même vue ses joues s’empourprées.

_ QUOI ?

_ Quand je t'ai vu partir avec Caleb la première fois j'ai flippé. Je vous ais suivi et …....je me suis retrouvé dans votre chambre sans que vous ne soupçonniez ma présence...JE, je suis parti avant que, enfin que

_ QUOI !!???

Je le regardais avec mon regard le plus dur, pourtant j'avais envie d'éclater de rire. J'imaginais Lucius jouant au grand héros invisible, se retrouvant dans une situation très délicate.
Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, c'était plus fort que moi.
Lucius respira enfin, se détendit  me rejoignant dans mon délire hilare.

_ Ne refait plus un truc de ce genre ou je t'arrache la tête ok ?

Son sourire disparut alors, comme si la situation n'avait plus rien d'amusante.

_ Il y a beaucoup de chose que tu ignore et qui vont te faire du mal.

L’atmosphère se brisa lors- ce- que Caleb sorti de la chambre en se tenant les côtes.
A la hâte je me levais et alla le soutenir, il souffrait.

_ Hey ça vas ?

_ Humm....ça devrait aller c'est rien t'inquiète.

Caleb s'extirpa de mes bras s'avançant vers Lucius qui s'était collé au canapé, il lui tendit la main.

_ Merci pour ce que tu as fait.

Lucius se redressa et serra la main de Caleb tout en le soutenant du regard.

_ C'est ma meilleure amies, ne me remercie pas.

Caleb était aussi mal perçue par mon entourage que moi par le sien. Il savait ce que Caleb était et vice-versa et la pièce se chargea d'une tension quasi palpable.
Lucius se leva et se dirigea vers moi.

_ Je crois qu'il à pas mal de chose à te dire. On ne peux parler de ça à personne, même pas autres ok ? Caleb saura t'apprendre ce que tu dois apprendre, nous voir trop souvent toi et moi éveillerai les soupçons.
Reste ici pour la nuit, je pense qu'elle sera longue.

_ Mes parents vont s’apercevoir de mon absence !

Il prit mon menton entre son pouce et son index, me lançant son regard le plus fière.

_ Tu oubli qui je suis ma jolie.

Il m'adressa un clin d’œil avant de s'éclipser dans Woodsboro pour la nuit, m'accordant ce privilège qui lui vaudrai si ça se savait probablement de gros ennuis.

A peine nous, nous étions retrouvé seul que je me jetais dans ses bras.

_ Je suis désolé, c'est de ma faute, ton père ta chassé et frapper et c'est de ma faute pardonne moi s'il te plais !

_ Hey ! Du calme, tout vas bien, je vais bien ok, et mon père ne m'a pas chassé et ne voulait pas te tuer non plus, juste te faire peur mais je l'ai défié, j'avoue que ce n'était pas une très bonne idée mais lui qui me disait toujours que je ne prenais jamais d'initiative, c'est fait !
Alors, tu sais ce que tu es ?

_ Je sais juste ce que je peux être pour le moment. Désolé pour avoir jugé ta mère, enfin, d'avoir jugé tout court.

Son visage s'était tendu, par la douleur ? L'angoisse, la colère ?

_ Ne le sois pas. C'est à cause d'elle tout ça, tout ce qui arrive et aujourd'hui il ne s'agit plus de toi, ou de moi mais de toutes les familles des conseillés et de tous les habitants de woodsboro............
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:11

CHAPITRE 13


_ Comment ça ? Pourquoi ta mère serait-elle impliqué dans une quelconque affaire nous concernant ?

Son visage était fermé, comme l'autre soir lors ce que dans ma chambre j'avais osé prendre partie pour quelque chose qui ne me concernait pas.

_ Ma mère est bel et bien un vampire, tu avais visé juste, mais pas seulement. Elle s'est trouvée en devenant comme eux, elle à vite apprécié leur compagnie et ses nouvelles capacités aussi cruelles quelles soit . C'est quelqu'un de puissant et machiavélique.

_ Oh ! J'aurai pas soupçonné ça Caleb, je suis désolé.

_ C'est mon ennemi, et pourtant, je suis incapable de lui faire le moindre mal.

On était pas si différents que ça alors. Je ressentais la même chose avec Marty. Bien-sûre nos
situations était différents elles, mais le résultat était le même.

_ Je te comprends.

Il s'était levé du canapé avec énervement, passant ses mains sur ses cheveux et son visage.

_ Non, tu ne peux pas comprendre. Elle..........elle à mordu ton frère tu comprends, c'est elle qui l'a mordu.

Je ne pouvais pas me détacher de son regard, impossible. Ce qu'il m’annonçait faisait l'effet d'une seconde mort pour mon frère et pour moi également. Sa propre chaire, son propre sang m'avait pris le mien.
Je ne savais plus quoi penser, qui juger, qui tenir pour responsable, j'étais perdue et anéanti.

_ Evy dit quelque chose !

_ Pourquoi ? Comment le sait-tu ?

_ Je l'ai vue embarquer Marty. La meute et moi lui avons couru après mais une fois sur son territoire nous ne pouvions aller plus loin......Je pense qu'elle le retient.

_ Impossible, Marty est parti avec des nomades, il est en sécurité.

_ comment peut tu savoir ce que ton frère fait ?

_ Il m'a donné un fiole avec son sang, en prendre qu'une gouttes me permet de rester en contact par la pensée, c’est grâce à notre lien qu'il peut en être ainsi.

_ Mais Evy bon dieux, redescend de ton nuage enfin ! Il ont loupé leur coup avec la mère de Liam, mais avec Marty c’est diffèrent. Ta soif de le sauver etc... n'a fait qu'attiser leur objectif !

_ Et quel est t-il ?

_ Ils sont au courant pour vos dons, c'est une certitude. Imagine le pouvoir d'un vampire avec les dons des conseillés !.....Si Marty te parle par la pensée c'est qu'il est un sorcier, seul les sorciers peuvent faire ce genre de choses.

_ Arrête Caleb ! Mon frère n'aurait jamais accepté une chose pareil ! Et si c'est un sorcier il peut forcement les détourner !

_ Pas s'il est hypnotisé. Et pas s'il est sous la contrainte de représailles envers toi et tes proches. De toute évidence il est forcé de faire ce qu'il fait et il ne faut surtout pas que tu lui laisse entrevoir quoi que ce soit si ça recommençait, il nous faut du temps et il nous faut savoir de quoi  tu es capable.

Pourquoi tout à coup je retrouvais mon calme ? Incapable de l'expliquer.

_ Je vais devoir tuer ta mère, je l'ai promis. J'ai promis que le vampire qui à pris la vie de mon frère payerait.

Il s'était accroupi à ma hauteur et me tenait fortement les deux mains.

_ C'est ma mère, je l'aime malgré tout mais je te promet d'être à tes côtés. Elle ne peux pas détruire ce que nos ancêtres on mis tant de temps à bâtir, elle ne peut pas nous séparer.

Il se relevait plein d'entrain maintenant.

_ Primo il faut découvrir ton don et sortir Marty de là, tu es prête à ça ? À t'investir ? À impliquer Lucius et de venir en sa compagnie chez moi ?

_ Je le suis, enfin je crois.

Nous, nous étions enlacés, fortement, amoureusement. Je sentais à nouveau le contact de sa peau chaude et sucrée sur la mienne, son cœur battant la chamade, son souffle  bienfaisant .

Je dois y aller maintenant. Profites en pour te reposer, Lucius ne devrait pas tarder, je suis sûre qu'il n'est pas loin, voir même........dans la pièce......n'est-ce pas Lucius ?

Tout à coup, dans l'ouverture de la cuisine Lucius nous apparut, le regard dur et le visage pâle.

_ Tu ne me fait pas confiance  je me trompe ?

_ Effectivement. C'est plus de la méfiance mais j'apprends à te connaître. Laisser Evy seule dans une situation pareil m'est impossible.

_ Je te comprends.

Il m'embrassa, langoureusement avant de se détourner vers mon ami et de lui tendre de nouveau la main.

_ Encore merci Lucius.
A demain Evy.

Je me retrouvais seule avec Lucius et une fois Caleb parti il s'approcha à la hâte et me serra lui aussi très fort, sans un mot, ils n'étaient pas nécessaires.

Il m'indiqua sa chambre, m'installa confortablement et m'accorda un baisé amical sur le front en guise de bonne nuit.

_ Lucius ?

_ Hum ?

_ Merci.....pour tout.

_ Bonne nuit ma belle.

Je n'avais pas envie de parler à mon frère ce soir, je ne m'en sentais pas le courage ni la force. Je savais qu'il me mentirait, qu'il ferait semblant d'être heureux.
Je m'endormais avec l'idée qu'un jour il serai libre et que demain je serai une autre, une simple fille avec un don.
Je m'étais enfouie sous l’édredon cotonneux de mon ami qui me procurait un bien être presque euphorique.

Au petit matin.

Tout était calme dans la villa. Les oiseaux au dehors orchestraient déjà cette nouvelle journée.
Je m'attardais dans toutes les pièces, découvrant et en  redécouvrant certaines.
Je poussais une porte qui était entre ouverte.
Lucius avait mené bataille dans cette chambre. Les oreillers étaient dépecés, la couverture avait échouée sur un lampe non loin du petit bureau et mon ami formait une étoile sur le matelas.

Je souriais en le voyant ainsi, vulnérable dans son sommeil alors qu'il paraissait indestructible au réveil.

_ Hum !....je sais que t'es là ! Et te fou pas de moi j'ai mis plus de trois heures à m'endormir.

_ Désolé mais ce serai à mettre dans les anales mon grand, c'est à immortaliser.

Il ramassa un oreiller presque entier et me le balança au visage avec une précision épatante.
Il se retourna et me détailla du regard.

_ Tu es prête à te rendre chez Caleb ?

_ On à cours !

_ Aujourd'hui ont sèche ! Et tout le monde pense que nous somme malade,.......gastro !

_ Tu peux aussi faire ça ?

_ L'illusion est vaste très chère !

_ ok ! J'peux pas rivaliser avec ça ! …...faut que je rentre me chercher des habits.

_ J'ai fait un saut chez toi hier, je t'ai pris quelques fringues.... j'espère ne pas m'être trompé.

Sur le chevalet non loin de lui se trouvait un de mes jean fétiche et un simple  débardeur blanc. Mes joues s'empourprèrent quand je vis mes dessous, cachés dans un petit sac plastique mais ne fis aucuns commentaires.

_ C'est parfait ! Aller ! On se motive jeune homme !

Quelques dix minutes plus tard nous étions déjà sur le chemin de la forêt interdite. Mes mains étaient moites, mon cœur s'emballait à intervalle irréguliers. A mesure de nos pas, de notre arrivé de plus en plus prêt je ressentais une présence tout autour de nous et à un moment précis je m 'étais retourné et m'étais retrouvé face à cette fille que j'avais vue dans la chambre d'hôtel.

_ Maya ?

_ Evy !

Elle me reluquait de haut un sourcil relevé et faisait la moue comme si au final elle s'attendait à ça.

_ Ou est Caleb ?

_ Ton chère toutou t'attends auprès du roi..... et moi je fais la baby-sitter......Lucius, soit le bienvenu.

Probablement qu'il avait fait meilleur effet que moi sur ce coup là mais il la reluqua à l'identique lui montrant qu'au final lui aussi s'attendait à ça et j’esquissais un petit sourire de victoire et de fierté, mon ami était vraiment mon ami.

Une grande allé bordée de torche allumée nous annonçait l'entré dans leur monde.
Je m'attendais à des huttes en bois, des plumes mais au lieu de cela je voyais de grandes habitations, identique aux nôtres, du bitume, des lampadaires et beaucoup, beaucoup de verdure.
J'en eu le souffle coupé de voir qu'ils n'étaient finalement pas aussi différent que je l'avais imaginé et Lucius me mit un coup de coude modéré dans les côtes pour me faire réagir.

Arcanis BlackMoon se trouvait là, devant moi, accompagné de Caleb.
Impossible ! Le loup-garou immonde de l'autre soir ne pouvait pas être cet homme qui se trouvait devant moi !........
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:12

CHAPITRE 14

Whow ! Je m'attendais à voir un homme avec des plumes sur la tête, une jupette en peau d'animal et    un visage camouflé par de la peinture au motif tribaux assis sur une grande chaise en bambou ou un truc dans ce genre là mais il en était tout autrement.

Arcanis BlackMoon portait un jean usé et troué au niveau des genoux, un débardeur blanc  épousait parfaitement ses formes. Sa peau était mat, ses cheveux d'un noir presque bleuté ramené en arrière par un ruban rouge. Il avait plus le type latino qu'amérindien comme j'avais pu l'imaginer.
41ans m'avait dit Caleb, impossible on lui en aurai donné pas plus de 30 et je dois l'avouer il était terriblement beau.

Caleb donnait l'impression de bomber le torse comme pour s'imposer face à son père, comme pour lui dire que j'étais chasse gardé ou un truc dans le genre et j'en était un peu fière je dois dire, je me sentais importante à cet instant.
J'hésitais à devoir m'incliner devant lui ou bien lui tendre une poignée de main comme l'aurait fait n'importe qui pour se présenter et dire bonjour.
J'avançais d'un pas et choisi la deuxième option.

_ Evy Sommers, ravie de vous rencontrer Mr BlackMoon.

_ Enchanté Evy, soit la bienvenue.

Maya qui était derrière moi me bouscula fortement, manquant de me faire tomber et se dirigea vers la route qui menait aux habitations.
Arcanis lui avait empoigné le cou fortement tout en lui lançant un regard des plus noir.
J'avais sursauté face à sa réaction excessive.

_ Tu serai prié de souhaiter la bienvenue comme il se doit à nos invité et ranger tes crocs immédiatement Maya.

_ Excuse moi  altesse. Pardonne moi Evy.

_ Ce.....ce n'est rien je suis certaine que c'était accidentel.

Je sentais le sang quitter tout mon corps tant j'avais eu peur pour Maya. Caleb lui, ricanait comme pour se moquer d'elle ce qui eu pour effet de beaucoup plus blesser Maya que le geste d'Arcanis.

_ Lucius, soit également le bienvenue. Avoir ta présence à nos côtés est un honneur.....A présent si vous voulez bien je vais m'entretenir avec Evy. ….Caleb, conduit Lucius à la maison nous seront de retour d'ici une petite heure.

Arcanis me fis un signe de tête m'invitant à le suivre dans les bois. J’emboîtais le pas derrière lui sans broncher.

_ Ici c'est chez moi, c'est mon monde et je voudrai qu'il reste tel qui est. J'aime sa tranquillité.

_ Je comprends monsieur, on éprouve tous le même sentiment je pense. On aimes ce dans quoi nous vivons et faisons tout pour qu'il reste tel qu'on le connaît.

_ Tu me rappel Carolyne. Tu es aussi espiègle, pure et aussi têtue qu'elle.

_ J'essaye de défendre ceux que j'aime.

_ Et c'est tout à ton honneur ! J'aurai pu te tuer tu sais ? Caleb ne m'avait pas parlé de ce qui vous liai tous les deux, maintenant je comprends.

_ Caleb est un être exceptionnel vous savez ? Il se bat chaque jour pour vous satisfaire, il court après votre amour. Il est quelqu'un, il est votre fils ! Lui montrer un peu plus votre reconnaissance l'aiderai peut être à se construire pleinement.

Il avait baissé la tête comme si j'avais touché un point sensible de son cœur, son fils.

_ Je ne suis pas très expressif c'est vrai. J'aime Caleb plus que quiconque sur cette terre. S'il lui arrivait malheur je n'y survivrai pas.
Je suis dure avec lui, je sais mais il est plus faible que les Originaux et le rendre plus fort est mon but et pour y arriver je n'ai pas d'autre choix que d'adopter cette attitude avec lui aussi cruel que ça puisse te paraître.

_ Faite lui seulement confiance. S'il sait que vous le soutenez il n'en sera que plus fort, il à besoin de ça ! Il à besoin de vous !

Il se stoppa et plongea ses yeux dans les miens. Son expression était douce et j'avais du mal à croire qu'il était cette bête immonde que j'avais croisé dans les bois quelques jours plus tôt.

_ Je suis vraiment heureux que vous vous soyez trouvé et je suis très heureux d'avoir fait ta connaissance aujourd'hui dans ces circonstances.

_ Ce n'est pas vraiment le cas de tous le monde visiblement !

Il eu un petit rire, dévoilant une dentition parfaite. Son sourire était le même que Caleb, ils se ressemblaient tant.

_ Maya est très....vieille si je puis dire. Si elle est aussi aigri c'est qu'elle ne supporte pas la défaite.
Vois-tu, les loups tombent réellement amoureux qu'une seule fois. Bien-sure ils ont des aventures, il sont avant tout humain mais l'amour, le vrai, ils savent quand il est là et Maya s'est épris de Caleb lors ce qu'il était très jeune, elle à su que ce serai lui.

Mon cœur s'était mis à s'emballer d'un coup. Serait-il possible que l'amour de Maya envers Caleb le pousse à passer sa vie avec elle ? Que notre amour était un amour perdu d'avance ?
J'avais du mal à garder ma contenance face au roi et mes mains étaient prise de léger tremblements.

_ Alors ….heu.....

_ Non. L'amour n'est parfois pas réciproque et Maya le sait maintenant d'où son comportement agressif à ton égard. N'y porte pas attention, ça s'estompera avec le temps.

_ Je la comprends. Si elle aime autant votre fils que moi alors la douleur qu'elle éprouve doit être atroce. Je tacherais d'être discrète et de faire preuve de tact en sa présence.

_ Elle serait touché par ton attention. Maintenant nous devons parler de quelque chose de plus important.

_ oui. Carolyne et Marty ?

_ Exact. Ton frère est retenu prisonnier c'est une certitude. Le fait qu'il soit venu te voir en est une. S'il avait vraiment voulu mourir il ne serai jamais venu et t'aurai plutôt laissé une lettre. Il est hypnotisé par Carolyne et elle se sert de ses pouvoirs. Pour faire ce qu'il fait par la pensée prouve qu'il est un sorcier.

_ Non ! C'est par son sang.

_ Caleb m'a parlé de ça oui, je vais y venir. Le sang de ton frère n'a rien à voir là dedans c'est sa puissance qui fait qu'il peut percevoir tes pensées lors ce que tu le souhaite.
Nous avons encore du temps devant nous avant que Carolyne ne se manifeste, elle est prudente et consciencieuse dans ce qu'elle entreprends et il lui faudra donc un moment avant de mettre son plan à exécution.

_ Quel plan ?

_ On y travail mais pour le moment nous n'avons que peu d'éléments.
le plus important maintenant est de savoir ce que tu es et j'ai ma petite idée la dessus.

_ Ah oui ?

_ Ton rapport avec la nature m'en indique beaucoup. Tu aimes être proche d'elle, caresser les feuilles des arbres, sentir la terre sous tes pieds........je pense que tu maîtrise les éléments, tu es un élémentaire j'en suis certain.

_ Dites m'en plus.

Nous nous étions assis, là au beau milieu de la forêt. Arcanis avait des étoiles dans les yeux, il avait vraiment envie que soit ce qu'il disait mais si seulement je savais ce que je pouvais faire !

_ Un élémentaire contrôle les 4 éléments. Eau, terre, air et feu mais pas seulement, un élémentaire est en fusion total avec la nature tu peux sentir la sève d'un arbre rien qu'au touché et tu peux communiquer avec les animaux. Tu peux faire jaillir le feu, provoquer une tempête, un ouragan, faire de l'eau de la glace.

_ Whaow ! Je pourrai jamais faire ça !

_ Lucius contrôle bien nos esprits alors pour quoi toi ne pourrait tu pas contrôler la nature ?

_ Et comment j'apprends ?

_ On vas t'y aider.

_ Je peux vous poser une question ?

_ Ce que tu veux.

_ C'est vous qui vous êtes proposé de protéger les humains auprès des conseillés ?

_ Oui.

_ Merci.

Javais cru voir dans son regard de l'étonnement, comme si lui dire merci pour son geste n'était pas si naturel que ça. Je lui avait souri pour simple autre commentaire.

_ Moi aussi je peux me permettre une chose ?

_ Oui.

Il me pris dans ses bras avec une tendresse que seul un père aurai pu donner et je fis tout aussi étonné d'avoir le même ressenti que lui, cela me paraissait naturel.

_ Merci à toi d'être là et de nous apporter cette humanité qui nous manque tant. Tu sera la bienvenue à chaque fois que tu souhaitera venir ici mais en attendant, allons manger !

Cette conversation, avec cet homme avait été bénéfique pour l'un comme pour l'autre et je n'avais plus peur de ce qu'ils étaient.
Je réalisais aussi que Caleb avait eu le courage de révéler notre histoire et la situation dans laquelle nous étions tous à sa communauté. Le tout est de savoir si moi aussi j'aurai le courage d'avouer à mes parents ce qui se passait là, devant leur yeux depuis presque 2 mois.

Je m'attardais un peu, Arcanis était déjà loin devant. Effectivement j'aimais la nature et en être aussi proche me revigorais, comme un second souffle.
Je flânais en caressant les arbres au passage quand je m'immobilisa devant Maya qui était appuyé contre un vieux chêne bras croisés. Je baissais les yeux.

_ J'ai pas été cool avec toi et je m'en excuse.

_ Pas besoin, je peux comprendre certaines choses.

_ Je sais j'ai entendu.....la curiosité est un vilain défaut n'est-ce pas ?

_ Ça dépends de ce qu'on entends.

_ Ouais.

_ Je ne m'interposerais jamais entre toi et Caleb. Vous avez partagé 17 ans de votre vie tous les deux ça ne s’efface pas.

_ Je suis heureuse pour lui.....même si ça fait mal.

Une larme, une seule avait roulé sur sa joue. Je me trouvais désemparé face à sa douleur. Doucement j'approchais ma main de son bras avant qu'elle ne touche sa peau brûlante.

_ Je suis désolée Maya, je n'y peu rien.

Elle renifla.

_ Je sais. Elle me tendis une main décidée.

_ Amies ?

_ Avec plaisir.

_ Aller viens, il y a un truc qui t'attends.

Je courais derrière Maya et j'étais bien, je me sentais à nouveau vivre.
Elle me stoppa tout près d'une vaste maison d’où s'échappait des senteurs de jasmin, de rose, de lilas, ces odeurs enivraient chaque parcelle de mon être.

_ On est où ?

_ Dans un endroit aménagé rien que pour toi. Entre.

Je gravissais  quelques dizaines de marches avant de me retrouver devant une porte un bois épaisse où était sculpté de grosse fresques particulière. Caleb m'avait ouvert la porte.
A l’intérieur une serre grandeur nature trônait en plein milieu et je fus tout de suite attiré par toutes ces fleurs qui semblaient fanées pour certaines, en bourgeons pour d'autre.

Arcanis me pris la main.

_ Tout vas se jouer maintenant. Entre Evy, ton avenir t'attends derrière ces vitres.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:13

CHAPITRE 15



Je jetais un regard vers Caleb qui arborait un sourire serein qui avait probablement pour but de me calmer et c'est ce  qu'il fit.
En entrant dans la serre l'atmosphère était chargé. Un femme qui me tournait le dos caressait des roses rouge qui à son contact se fanaient.

_ crois-tu en ce qui t'ai donné d'avoir ?

_ P.....pardon ?

Je fus scotché quand elle se retourna. Sa peau était tellement marqué par le temps qu'il était impossible de lui donner un âge et ses yeux ! Ses yeux étaient d'un blanc effrayant, particulier. Il m'avait fallu un moment pour reprendre mes esprits et m’apercevoir qu'elle était aveugle.

_ Crois tu en ce don ? Pense tu en être digne Evy ?

_ Heu....Je ne sais vraiment pas quoi vous répondre. Ces derniers temps tout est aller très vite. Trop de vérité cachée, trop de douleur et de moment de bonheur aussi. Je ne sais plus trop quoi penser de tout ça pour être honnête.

Elle me regardait sans vraiment me regarder tout en souriant.

_ C'est ce que je voulais entendre.

_ Vous.....vous êtes une sorcière ?

_ Oh grand dieu non ! Je suis une incantatrice là est toute la différence. J'aide mes loups à accepter et à réaliser qui ils sont vraiment.

_ Vous êtes humaine ?

_ Nous sommes tous humain Evy, au fond de nous, nous le sommes tous.

Sa main effleurait mon bras et un courant électrique me liait à elle, redonnant à ses yeux un bleu magnifique l'espace d'un instant. Elle marmonnait dans un dialecte inconnu et quelque chose brûlait en moi, comme si un deuxième cœur se mettait à battre, c'était très étrange et je ne me défaisais pas du regard perdue de la vielle dame puis elle me lâchât.

_ Tu es prête maintenant. Que vois tu ?

_ Heu.....La même chose que tout à l'heure, rien de plus ni de moins.

_ Que vois tu Evy ?

_ Des fleurs, en bourgeons et........les rosiers que vous avez touché, fanés.

_ Bien. Touche les ! Mais pas seulement avec ta main mais aussi avec ton cœur.

Mon dieu que cette femme me paraissait bizarre. Mais ou était donc Lucius où Caleb pour m'aider à faire face à cette incantatrice folle qui m'accompagnait.
J’avançais vers un rosier rouge, les roses rouge étaient mes préféré, peut être que ça m'aiderai à réussir ce test.
Du bout d'un doigt, hésitant je caressais légèrement un pétale flétri et presque noir.
A son contact j'avais senti comme un flot couler en moi, remontant jusque mon doigt avant de semblé s’introduire dans ses nervures.
Sous cette impulsion la rose rouge et toutes ses congénère à proximité retrouvèrent leur couleur pourpre d'origine.

Je ne sais pourquoi je pris peur mais j'avais besoin de sortir d'ici, loin de cette femme, loin de ce qu'il m'arrivait.
Je sortie à toute hâte, dévalant la dizaine de marche deux par deux et manquant de me casser la figure plus d'une fois.
Je m'enfonçais dans la forêt, m’efforçant de ne penser qu'a rien d'autre qu'a une vie normal.

Maya me stoppa dans mon élan d'un bras et je m'étalais sur la terre sèche.
Elle était prise de gros soubresauts et je compris qu'elle se transformait, impossible de fuir. Toujours à terre je m'aidais de mes pieds et de mes mains pour reculer contre un arbre.

En quelques seconde la belle Maya s'était transformé en une bête atroce et répugnante.

_ Accepte ce que tu es


Je cherchais qui pouvait bien me parler. D'où venait cette voix ?

_ Evy ! C'est moi, c'est Maya ! Tu peux entendre mes pensées, je ne te veux aucun mal.

Stupéfaite je restais encore suspendue par la peur sans vraiment réaliser ce qui se passait là.

_ Tu es un élémentaire mais tu es toi Evy. Regarde ! Regarde moi ! Je dois vivre avec ce que je suis, avec ce corps, avec cette apparence. Accepte qui tu es, tu es unique.

Je me mis à pleurer pour décharger tout ce que j'avais emmagasiné ces derniers mois. Maya avait repris sa forme humaine et m'enlaçait de ses bras chaud. S'en était trop, c'était trop étrange, trop soudain, trop douloureux et en même temps trop magique.
D'accord on rêve tous d'être un super héros, mais c'est juste un rêve, c'est pour ça qu'il semble si beau mais quand nous y sommes réellement confronté le rêve n'en paraît plus un.

_ Voilà, pleure. C'est le meilleur moyen d'évacuer la pression.

_ J'ai peur ! Pour mes parents, mes amis, pour moi, pour Caleb. J'ai si peur de ce qui vas arriver.

_ Je sais, je sais mais on est là, on est tous là pour vous aider. Shut ! Ça vas aller.

J'avais passé un long moment à pleurer contre elle mais j'avais fini par retrouver mes esprits et me retrouvais à nouveau dans cette serre pleine de fleurs, remplis de fragrances fabuleuse et authentique.
La vieille femme était toujours là, elle m'attendait et pour arriver au mieux à accepter son aide j'avais besoin de savoir au moins son identité.

_ Comment vous appelé vous ?

_ Appelle moi Solène.

_ Ok ! Et qu'est-ce que je fais maintenant Solène.

_ Hé bien fait revivre cette serre. Mais seulement avec ton esprit et ton cœur, rien d'autre. Tu saura quoi faire je n'en doute pas.

Instinctivement je fermais les yeux. Je me remémorais les fleurs, leur différentes senteur, leur forme, leur couleur.
Je les imaginaient encore plus belle que ce qu'elles étaient, pleine de vie. Je m'imaginais leur sève couler en elles, l'énergie qu'elles dégageaient.
Je me sentais bien  entouré de toutes ces fleures, j'avais l'agréable sensation de les sentir contre ma peau, sentir que j'étais comme elles, qu'elles m'appartenaient et qu'a mon tour je leur appartenais.

Un juron était sorti de la bouche de Lucius et j'ouvrais les yeux.

_ OH LA VACHE ! C'est......c'est moi qui ai fait ça ?

Tous les regards brillaient, mêlé d'admiration, d'émerveillement et d'étonnement. Arcanis avait une main sur la bouche, yeux rond. Caleb lui se mordait la lèvre dans un sourire franc et Lucius se dandinait répétant toujours ce juron des plus commun.

A mon tour je me détaillais. J'avais l'impression d'être un arbres vivant. Toutes les fleurs, sans exception s'étaient enroulés tantôt autour de mes jambes tantôt autour de mes bras.
Je relâchais Alors ce surplus d'énergie que j'avais en moi et toutes retournèrent à leur pot en terre, tout doucement sans jamais planter une épines dans ma peau.
Moi aussi j'étais émerveillé, pas par moi non, mais par la nature.
Si je pouvais m'allier aux fleures je pouvais m'allier à tout autre élément de la nature. Je prenais conscience que j'avais exploré aujourd'hui qu'une infime partie de mes capacités.

Je fus applaudi et je crois même que Lucius avait les yeux embrumés.

_ Maintenant allons manger. Fis Arcanis en frappant dans ses mains bruyamment.

_ Heu....je....je ne voudrai pas être impolie mais je n'ai quasiment pas vue mes parents depuis deux jours. Même s'ils ont l'illusion que je suis là je voudrai vraiment les serrer dans mes bras ce soir....enfin si vous me le permettez ?

_ Je n'ai absolument aucun ordre à te donner Evy. Tu es libre d'aller et venir ici comme bon te semble. Tu es chez toi maintenant.

_ Merci.....pour tout.

C'est à regret que je les quittais mais j'avais besoin de parler à mon père , je le lui devais et je le devais aussi à Caleb.
Sur le chemin du retour Lucius était comme un gamin fou. Il me mimait ce qu'il avait vue, jurait encore et encore pourtant il était capable dans un autre domaine de faire aussi bien que moi.

_ La vache Evy t'aurais due voir ça, c'était HA-LU-CI-NANT !!!!!!!

_ Arrête un peu t'as vue ce que t'es capable de faire ! Tu peux devenir invisible par simple pensée et introduire toutes tes envie dans l'esprit des gens et tu trouve que ce que je fais est HA-LU-CI-NANT ?

_ Bah peut être mais ton don est super cool.

J'appréciais ce moment de complicité avec Lucius, je ne l'avais jamais vue ainsi, heureux et souriant.
La nuit tombait doucement sur Woodsboro et les rues étaient calme.
Lucius me raccompagna jusque devant la porte de la maison.

_ A demain en cours alors ?

_ Oui ! Ce serai plus judicieux d'y aller quand même sinon on risque de louper pas mal de truc.

_ T 'as raison. Bonne nuit Evy.

_ Bonne nuit.

Je me vidais l'esprit, le corps de tout ce que je pouvais. Parler à mon père allait être relativement difficile, lui apprendre que sa fille était éprit d'un loup-garou ne serai pas facile à digérer. Concernant ce que nous venions d'apprendre sur nos famille je décidais de ne rien révéler, trop dangereux pour le moment.

A l’intérieur mes parents étaient devant la télé. Depuis le départ de Marty ma mère ne remontait pas la pente, elle n'était que l'ombre d'elle même, une âme errante obligé de vivre dans un monde dont elle ne comprenait plus le sens.

_ Bonsoir.

_ Bonsoir ma puce. Ta journée s'est bien passée ?

_ Très bien merci papa. Et vous ?

Mon père ôta ses lunettes alors que ma mère pâle comme la mort ne prêtait pas attention à moi.

_ C'est pas la joie comme tu le vois. Il faut qu'on discute.

_ Qu'est-ce qu'il se passe ?

Mon père me fis signe d'aller dans la cuisine. Tant de chose à cet instant me trottait dans la tête qu'une boule énorme c'était formée dans mon estomac .

_ Ta mère ne vas pas bien du tout. Je pense qu'une hospitalisation est nécessaire.

_ Non, pourquoi !?

_ Evy, elle n'est vraiment pas bien, regarde là !

_ Attends d'accord ? On vas faire des trucs...heu.....sortir ! Emmène la au restaurant, à un bal je sais pas trouve quelque chose papa !

D'une main il m'attrapa la nuque me fis avancer vers lui et m'embrassa sur le front, s'y attardant un moment.

_ Ok. Je vais être plus patient.......je vais la monter au lit, tu devrais en faire autant tu as une mine affreuse.

Sans un mot de plus mon père quitta la pièce, découvrit ma mère te d'un geste tendre la porta jusqu'à son lit.
Voir ma mère ainsi m’anéantissais, elle ne méritais pas ce qu'il lui arrivait personne ne le méritait.
A regret je me ravisais concernant la discussion, ce n'étais pas le meilleur moment pour faire mon Coming Out.

En montant vers ma chambre je me sentais oppressée, l'atmosphère était chargée et j'eus un mauvais pressentiment. La porte était entre-ouverte et un léger courant d'air filtrait.

_ Marty ? …...Marty c'est toi ?

Il se tenait devant la fenêtre, farfouillant dans ma table de nuit. Il se retourna.
Ses yeux étaient habités par le mal, le sourire qu'il m'adressait était malsain.

_ Qu.......Qu'est-ce que tu fais ?

En un battement de cil il avait traversé la pièce et avait planté ses crocs au plus profond de mon cou. J'étais désemparée, effrayé, que faire ?
Je me murmurais à moi même que j'en était capable et dans une pulsion d'adrénaline je projetais mon frère de l'autre côté de la pièce.
Il se réceptionna sur ses pieds comme un chat et son regard changea du tout au tout.
Il passa une main sur sa bouche et restait pétrifié à la vue de mon sang. Ses yeux avait pris une expression de désolation, d'abattement.

_ Oh, oh, …....Evy je.......

_ Vas t'en ! DEGAGE !

Il s'évapora dans la pénombre et moi je m'effondra sur la sol, incapable de verser une seule larmes, incapable de me dire que c'était bien mon frère qui m'avait attaqué mais pourtant si ! C'est ce qu'il venait d'arriver.

J'attrapais mon téléphone et appelais Lucius, les mains tremblantes.

_ J'te manque déjà ?

_ Il.....Il m'a mordu !

_ Quoi ?

En moins d'une seconde je me retrouvais dans la chambre de Lucius.

_ Putain comment t'as fait ça ?

_ C'est qu'une illusion, qui t'a mordu ?

_ Marty ! T'aurai du voir ses yeux ! Je suis sûre qu'il était sous hypnose.

_ Il faut le sortir de là, il faut enlever cette hypnose. J'peux réussir à aller là bas sans que personne en soupçonne quoi que ce sois !

_ Ouais, c'est bien et comment tu enlève l'hypnose ? Personne ne sait !

_ Merde j'avais pas pensé à ça !

_ Moi je sais.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:15

CHAPITRE 16


On se serait cru sur un tourniquet, nous nous trouvions maintenant dans la chambre de Carie qui portait un pyjamas rose criard et un nounours usé par le temps entre les mains ce qui la caractérisait parfaitement bien.

_  Putain qu'est-ce qu'on fait là ?

_ Carie ? Mais comment t'a fait ça ?

_ C'est assez vexant les amis ! Je suis peut être pétocharde mais je suis aussi forte que toi Lucius, voir même plus !

_ Comment t'a fait ?

_ C'est assez étrange en fait. Il y à plusieurs jours de ça j'ai senti le besoin de fouiller dans la bibliothèque de mon père, pourquoi ??? ça c'est la question à dix mille Dollars !.
Bref j'ai trouvé un vieux manuscrit caché derrière d'autre livre sans intérêt.
Je l'ai lu et j'ai su ce que j'étais et ce que Lucius était, en fait c'est assez étrange, c'est comme si une voix interieur me disais «  Lucius est ceci et toi aussi tu l'es ». Cependant je ne sais pas pour toi Evy.

Lucius paraissait plutôt irrité de ne pas être le seul à avoir ce don, de ne pas être le seul à pouvoir partager ça avec moi.

_ Mais qu'est-ce que tu raconte ? Explique toi !

_ Hey ! Tu te calme Lucius, tu me parles sur un autre ton ou je t'en colle une c'est clair !

Carie n'avait jamais montré des signes d’agressivité mais là ! Remettre Lucius en place était je dois dire très plaisant à voir.
Il restait étonné, sans rien pouvoir rétorqué ce qui avait provoqué chez moi un ricanement assez significatif.

_ Bon ! Je reprends. Je suis certaine que ce n'est pas le seul manuscrit. Celui de mon père décris les dons transmit et comment ils se manifestent.
Si tous les trois en avons alors Joyce, Liam et …...Marty aussi. En fait on marche par paire.

_ Par paire ?

_ Ouais, j'explique. Lucius est un illusionniste mais je suppose que tu n'arrive pas à faire certaine choses et c'est normal, moi non plus. Sans moi tu perds de tes capacités et vice-versa, on est complémentaire, c'est comme ça.
Evy, qu'est-ce que tu es ?

_ Une élémentaire.

_ Whaw ! La vache !.....bon alors dans les trois restant il y en à forcement un qui est pareil que toi.

_ Oubli mon frère c'est un sorcier.

_ Oh ! Je comprends mieux certaine choses alors.

_ Comment ça ?

_ Evy. Chez les Sommers il y à une anomalie, les jumeaux. Dans ta famille, chaque génération de jumeaux est perturbé, il ne peut y avoir qu'un seul sorcier car nous somme sensé être 5 et non 6. Dans le manuscrit de mon père il est écrit que l'un des jumeaux Sommers meut avant d'atteindre la vingtaine mais, comme tu le sais Marty à choisi à son insu une autre voix que celle de la « mort » au sens propre du mot, donc on se retrouve avec deux sorciers, deux élémentaires et deux illusionnistes. Maintenant reste à savoir qui est quoi.
Était écrit aussi que si l'un des dons est mis en route l'autre le ressent, en l’occurrence moi j'ai ressenti Lucius, le pouvoir de Marty étant exploité l'autre sorcier doit aussi le ressentir et pareil pour toi Evy, ton complémentaire doit pré-sentir que quelque chose ce passe, s'il ou elle n'a pas déjà compris.

_ J'ai également trouvé un manuscrit dans la bibliothèque de mon père. Fis Lucius. Mais un truc m'intrigue, Louise et Carter son quoi ?

_ Louise et Carter sont des....pièces rapportés si on peut le dire ainsi. Ils ont intégré le conseil par recommandation car sa famille était très cultivé sur le sujet mais en aucun cas ils sont lié à la base même de la formation du conseil.

_ Comment tu sais tout ça ? Fis-je plutôt étonné de tout ce que Carie nous débitait sans fausse note.

_ Le manuscrit. Lucius, on sait que tu en possède un, Evy, de ton côté qu'en est-il ?

_ A ma connaissance mon père n'a pas de manuscrit, je vais me pencher sur la question......J'ai une question, et nos mères dans l'histoire ?

_ cela dépends de qui viens le don, ça peut être de ton père ou de ta mère. Regarde,  plus tard, toi, moi et Joyce seront les porteuses du don......Question à étudier pour nos parents, en effet.

Nous avions passez un long moment connecté à l'illusion de Carie. Nous lui avions expliqué à tour de rôle ce qui nous était arrivé, ce qui se passait entre Caleb et moi, entre Marty et les vampires, plus particulièrement avec Carolyne Fisher la mère de Caleb.
Carie ne semblait pas effrayé par tout ce qui lui tombait sur les épaules, peut être avions nous sous estimé toute ces années la force qu'elle portait en elle.

Avant d'entreprendre un quelconque plan d'attaque pour sauver Marty il nous fallait tous nous réunir et savoir qui était nos complémentaires.
L'ordre des choses avait été bousculé par la transformation de Marty et tout ces événements nous paraissaient soudain plus du tout le fruit du hasard, on devait agir pour ne pas que la communauté vampirique ne prenne le dessus.
Il fallait impérativement que tout reste intact, si nous échouions alors tout serai perdu, Tout ce pourquoi nos ancêtres s'étaient battu, tout ce pourquoi les loups s'étaient battu.

J'avais besoin de Caleb à cet instant, pouvoir poser ma tête sur son épaule, pouvoir sentir sa force me protéger, sentir son odeur, sa chaleur, sas baisés,... je m'égarais.


_ Bon, c'est pas tout mais il faudrait aller dormir non ? Demain on à cours et on verra bien si on note un changement de comportement chez Joyce et Liam.

_ Oui tu as raison.

Je clignais des yeux et me retrouvais, seule cette fois-ci dans ma chambre. Mon esprit était toujours focalisé sur Caleb et j'avais une envie folle d'être auprès de lui.
J'entrouvris ma porte, pas un bruit, mes parents dormaient.
Je me glissais à l’extérieur par la fenêtre de ma chambre, escalader le toit ne me paraissais vraiment pas compliqué ce soir. J'avais échouée en douceur sur le sol doux du jardin et m'évaporais dans les rues de Woodsboro à foulée plutôt rapide.

Je me stoppais aux abords de la forêt si calme. Seule les feuilles qui dansaient dans les arbres provoquaient une mélodie apaisante.
Je n'eus aucun mal à trouver mon chemin, c'est comme si je le connaissait depuis toujours et je savais que la petite ville cachée n'était plus très loin.
Le léger sourire  logé au creux de mes lèvres c'est vite évaporé quand un craquement derrière moi me fis me stopper.

_ Marty ?

Je reculais et passais ma main sur mon cou , là ou une heure plus tôt il avait planté ses crocs. Il me faisait peur, pourtant il restait mon frère et je ne devais pas fuir devant lui.

_ Rejoins moi. Rejoins nous ! Ici c'est fantastique, tout est décuplé, merveilleux, puissant. Toi et moi ensemble on pourrait faire de grande choses.

Sa voix était mielleuse, envoûtante. Son regard était sûre, rempli de certitudes.
Je m'approchais doucement de lui tout en essayant de dissimulé ma nervosité et mis une main sur son torse glacé.

_ Marty tu n'es pas toi même tu comprends ? Ce que tu dis, ce que tu fait, rien de tout ça ne te ressemble. Regarde moi. Ne te souviens tu pas combien ils te terrorisait ? Combien tu les haïssait ? Ils te manipulent.

_ Je savais que j'aurai besoin d'aide, t'es une dure à cuire  sœurette.

D'un gros chêne une femme habillée d'une robe d'où virevoltait des lambeaux de tissus coloré s'était avancé vers nous.

_ Effectivement tu ne m'avais pas menti mon amour.

Mon amour ? Était-ce bien à mon frère que cette beauté cruelle s'adressait ?

_ Evy ! Alors c'est toi qui t'es amourachée de mon fils ? Humm.

_ Carolyne Fisher ?

_ Oh ! Ça fait une éternité qu'on ne m'a pas appelé ainsi. Mais oui, c'est bien moi et ton frère est un amant.....fabuleux.




Je jetais un regard vers mon frère qui ne bronchait pas et dévorait cette femme des yeux, cette femme qui pourrait être sa mère et qui pourtant portait les traits d'une adolescente, agrémenté d'un regard pourpre et de canine luisantes à la lueur de la lune.

_ Laissez mon frère tranquille, laissez nous tous tranquille.

_ Ha, ha ! Tu es vraiment innocente ma petite.

Maintenant ses mains empoignaient ma gorge, me faisant manquer d'oxygène à chaque seconde. Impossible de me défaire de cette emprise, elle était si puissante.
Entre quelques sanglots étouffés, j'essayais de me concentrer sur ce que je pouvais faire. Je repensais à tous ces regards sur moi, fière de ce dont j'étais capable. Il fallait que je puise ma force la où elle se trouvait, autour de moi.

_ Une fois que vous serez tous mort et que j'aurai le don de ton frère à ma portée plus rien ne pourra m'arrêter !

Si seulement la grosse branche qui se trouvait au dessus d'elle se détachait ça me laisserais le temps de détaller et d'appeler au secours, Caleb et la tribut m'entendrait sûrement.
J'essayais de toutes mes forces, la branche vacillait mais ne cédait pas, ma vue se brouillait. Mes yeux fixaient Marty qui, bras croisés assistait à la scène sans bouger, puis, le néant.

Un brouhaha me fis reprendre conscience, l'aube se levait.
Les yeux encore embrumé je distinguais mal les silhouettes qui se bousculaient autour de moi mais je reconnu quelques voix. Caleb, Tony, Arcanis et......mon père ?


Je me relevais sans oublier de me tenir la tête qui me faisait atrocement mal.

_ Evy ? Evy ma puce ça vas ?

_ Papa ? qu....qu'est-ce que tu fais là ?

_ Julian ! Julian !

Tony appelait mon père avec une familiarité qui m'interpella. Mon père se dirigea vers un corps inerte sur le sol, entouré de Caleb, et Arcanis.
Je me décalais, encore sur le sol et Liam se trouvai là, le crane et le visage en sang. Si je n'avais pas vu la colombe tatoué sur son cou je ne l'aurai pas reconnu.
Mais qu'était-il arrivé ? Qu'est-ce que Liam et mon père faisaient là ? Ou était Marty et ou était Carolyne Fisher ? Je perdis de nouveau connaissance.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:16

CHAPITRE 17

Tout était calme autour de moi, chaud, douillet. Je remontais la couette jusque mon cou et me réveillais doucement.
Les lieux m'étaient familiers mais je n'étais pas chez moi et me souvenais alors de la raison pour laquelle j'étais là.

Dans un lit, à quelques mètres de moi Liam était couché sur le dos, sa tête était bandé et du sang avait traversé le pansement au niveau du front et à plusieurs endroit.
En m'approchant je mesurais l'étendu de ses blessures et fut prise d'un hoquet de surprise.
Mon ami était méconnaissable, de grosse plaies similaire à des griffures lui entaillait une grande partie du visage et les hématomes à certain endroit avait tellement gonflé que ses yeux clos étaient presque inexistant.

Je n'avais pu à cet instant me retenir de lui caresser le visage et de laisser couler sur mes joues de grosse larmes de colère et de douleur.
Je me demandais pourquoi ça nous tombait dessus comme ça à tous, comment aurai été mon monde si ils ne s'étaient jamais révélés.
Mais surtout, pourquoi Liam c'était trouvé dans la forêt et pourquoi mon père y était, entouré des loups qui visiblement il connaissait très bien.
Liam avait entre-ouvert un œil et une esquisse de ce qui semblait être un sourire se dessinait sur ses lèvres meurtries.

_ Hey ! Salut toi ! Comment ça vas ?

_ J'ai mal à la tête. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Chuchotait-il comme il le pouvait retombant dans son sommeil avant même que je puisse lui répondre.
Je ne cessais de le regarder pensant à ce que Carolyne et Marty lui avaient fait subir. Je frôlais du bout des doigts son cou parsemé de morsures, et son torse aussi, tuméfié.
Pourquoi est-ce qu'a ce moment je repensais à nous deux, à notre passion débordante, à nos coups de gueules et à nos réconciliations ?
Pouvais-je au fond de moi avoir toujours de réel sentiments pour lui et exprimer autant d'amour pour Caleb ?
La porte s'ouvrit dans un léger grincement.

_ Tu es réveillé ! Comment vas tu Evy ?

_ Mr Finn ! Ça vas merci.

Mes yeux se tournèrent vers Liam comme pour dire à son père que pour lui ce n'était pas vraiment le cas.

_ Il s'en remettra ne t'en fait pas.

Il avait attrapé une chaise au vol et se posta à mes côtés d'un air désolé, embarrassé ou qui en disait long.

_ Comment est-ce que tout ça à commencé ? Depuis quand exploitez vous ensemble vos dons ?

Je me lançais dans le récit de notre petite histoire qui avait commencé quelques jours plus tôt alors que Lucius m'avait suivi dans la forêt, notre discussion d'hier soir avec l'intervention de Carie. Je lui expliquais aussi ce qui nous avait tous poussé vers cette situation, Marty, sa reconversion, nos soupçons sur le fait qu'il est été hypnotisé par les vampires pour qu'ils arrivent à leur fin et ma rencontre avec Caleb qui avait je pense déclenché tout un tas de réactions en chaîne qui nous avait mené là, c'était par ma faute.

_ Vous êtes plus vifs et plus acharnés que nous dans le temps où nous avions votre âge. Nous avons eu une conversation avec les loups et l'assemblé, on vous aidera au mieux mais c'est votre combat.

_ Alors vous ne nous en voulez pas ?

_ Bien-sure que si ! Vous ne savez pas dans quel guêpier vous vous êtes fourré mes enfants ! Mais à la base, au commencement ce n’est pas vous mais cette satané Carolyn qui à engendré tout ça.

Je regardais Mr Finn avec admiration et respect. J'avais toujours admiré cet homme courageux. Mais lui, les autres, qui étaient- ils ?

_ Ton père règle deux, trois petite choses et il reviendra te chercher ce soir. En attendant repose toi et prends soin de mon fils. Une petite assemblé avec tous les conseillés aura lieu ce soir au salon.

Je devrais attendre ce soir pour avoir les réponses à mes questions, pour savoir ce qui s'était passé exactement. Je m'étais allongé contre Liam et j'avais posé ma main sur son torse, le mouvement de sa respiration m'aidait à me rendre compte qu'il était bien vivant. Je sombrais de nouveau, accablé par la fatigue trop lourde pour la combattre.

Plus tard cette journée là :

Liam vacillait toujours entre ses courtes périodes de réveil et ses longues périodes de sommeil.
En bas l'arrivé des conseillés provoquait un brouhaha léger qui me poussa à quitter mon ami.
Mon arrivé au salon boucla toutes les bouches et agrémentait tous les regards.

_ Bonsoir.

_ Bonsoir Evy.

Tous étaient  là et je pouvais maintenant me rendre compte de qui était qui mais sans savoir qui était quoi.

Mon père était assis sur un fauteuil en cuire marron glacé, Mr Finn le père de Liam se tenait debout à ses côtés. Sur le long canapé dans les même ton étaient assises, les jambes croisées, la mère de Carie ainsi que celle de Joyce et adossé à la cheminé un verre à la main le père de Lucius.
Mes amis étaient là aussi et c'est à eux que mon premier regard s'était adressé.

Joyce me toisait d'un regard sombre comme si tout ceci, cette réunion, ces révélations elle n'aurai jamais souhaité les connaître.

Alors ainsi mon père avait un don, je comprenais mieux maintenant sa présence et celle de Liam aussi, il devait probablement être mon complémentaire.
Mon père se leva et m'attrapa la main fortement caressant du pouce mes phalanges.

_ J'ai expliqué la situation à tout le monde ici et nous vous devons la vérité, à chacun d'entre vous.

Mon père leva les yeux vers la mère de Joyce qui lui fis une petite révérence comme pour approuver une décision silencieuse qu'eux seul comprenaient.

_ J'ai su par la famille Blackmoon que vous étiez au courant des dons possible. Tu dois déjà savoir que les illusionnistes sont Carie et Lucius. Les élémentaires toi et Liam. Et comme tu dois t'en douter Joyce le sorcier, oui le terme sorcière n'est pas le bon.

Ma meilleur amie baissait la tête comme si sur elle s'abattait une honte monstrueuse, indélébile, d'une odeur pestilentielle qu'elle ne pouvait supporter et pour la première fois depuis ces révélations je mesurais l'ampleur de nos actes.

_ Cependant vous ne savez pas qui nous sommes nous.

Mon père me présenta Katy ( la mère de Carie) et Morgan ( le père de Liam) comme les élémentaires du groupe. Lui même et Eric ( le père de Lucius ) comme les illusionnistes et pour terminer Calysta ( la mère de Joyce) comme le sorcier.

_ Le sorcier est le pilier du groupe, car étant seul sa force est plus grande. Il faut aussi que vous sachiez que vous n'êtes pas vulnérable. Comparons nous aux Loups-Garous car en effet nous somme comme eux, atteins d'une malédiction.
Cette malédictions se transmet de génération en génération, émis par une force au dessus de la notre qui à cru bon de nous tenir pour responsable d'une querelle entre espèces, sur ce sujet nous n'en savons pas plus et demeurons prisonniers de cette malédictions de protection constante entre nos espèces.
Une simple goutte du sang d'un vampire dans un verre d'eau tuera un élémentaire, une simple intrusion dans l'esprit d'un illusionniste la tuera et.........un affrontement entre sorcier serai fatal.

Joyce le savait, elle le savait c'était certain. C'est pour cette raison qu'elle ne le supportait pas et j'eus soudain l'impression que l'issue de cette histoire reposait sur ses épaules.

_ Papa.....Est......Est-ce que.....Joyce et Marty devrons se battre ?

Calysta se leva à son tour et pris la main de sa fille à l'identique de mon père et me regarda avec un visage serein.

_ Tu sais ma belle, dans la famille Sommers les jumeaux ne saute pas de génération, ils y sont présent à chacune d'elle. Il y à 6 générations de cela, une de mes lointaine arrière grand mère à combattu et tuer un Sommers. Toute cette histoire c'est déjà produite mais nous ne savons pas où nous mettons les pieds.

_ Joyce.....Je suis désolée de tout ça ! Crois moi j'ai pas mesuré les conséquences.

Elle ne répondit pas et détourna son regard de moi, me laissant une douleur immense au cœur.


La porte d'entrée s'ouvrit avec violence faisant virevolter un petit paquet de feuille sur la table du salon.

_ Ils ont commencé......Tout à commencé !

Caleb tenait Arcanis entre ses bras, tout deux étaient couvert de sang, beaucoup trop de sang.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:17

CHAPITRE 18


Je ne bougeais plus, stoïque tout en détaillant Arcanis dont les bras pendaient ballant. Mon regard roula vers Caleb qui était essoufflé de peur plus que d'autres choses. Ses yeux écarquillés avaient une expression de terreur qui m'était difficile de soutenir.

Calysta se leva d'un bon et posa ses mains sur Arcanis. Ses yeux roulèrent pour devenir blanc. Elle récitait des incantations à haute voix, de plus en plus fort et de plus en plus posé comme si elle forçait les choses, comme si elle suppliait je ne sais quelle forces de l'aider.
Joyce se leva mais fut clouée sur place.

_ C'est quoi ça ? Balbutiât-elle ne comprenant pas ce qui la freinait ainsi.

C'était pourtant si évident ! Marty était son complémentaire et de ce fait pouvais à sa guise contrôler les faits et gestes de Joyce la rendant impuissante et ne lui autorisant sûrement pas de porter main forte à sa mère, Arcanis devait mourir aujourd'hui et ce qui arrivera si aucun autre sorcier ne se mêle à la parade de Calysta.
Pourquoi avais-je envie de rejoindre la chambre où je m’étais réveillé quelques heures auparavant ? Une force, un besoin presque viscérale m'y poussait pourtant.
A grande enjambée je montais les escaliers et une fois dans ma chambre je compris qu'il fallait que je protège Liam, c'était lui, c'était ça qui m'avait poussé là.

Flashback/

_ Tu pense qu'un jour on se mariera ?

_ C'est évident !

_ tu m'aimes ?

_ Bah oui !

_Alors dit le

_ Je t'aime


12 Ans, la première fois que Liam m'avait dit je t'aime nous avions 12 ans. Je me souviens de ce moment comme mon premier cadeau de Noël. Je me souviens de ce sentiment d'être la plus grande au monde, la plus forte. Ce sentiment que rien au monde, maintenant n'aurai pu nous séparer.
Comment la perte d'un être chère avait-elle pu nous séparer, alors, qu'elle aurait du nous rapprocher ?
Je me rendis compte que je les aimais, tous les deux, d'une façon différente mais si forte, passionnelle !
Il était encore endormi, très faible ? et si Carolyne venait ici, ou Marty, ils ne feraient qu'une bouchée de mon ami.
J’inspectais sa chambre cherchant la meilleur option pour le protéger tant que je serai en bas, avec les autres, à les aider ou encore les soutenir.
Je fis coulisser les grandes portes du placard encastré, y déposais plusieurs couvertures les unes sur les autres et un oreiller moelleux.

_ Liam ?......Liam réveil toi !.....Allez, lève toi et aide moi un peu.

Rien à faire, il était flageolant, inconscient, mais bizarrement pas si lourd que ça, je n'éprouvais aucune difficulté à le soulever et à le déposer sur le lit de fortune que j'avais fabriqué pour lui dans ce placard, à l’abri des regards et du danger.

_ Voilà, ici tu sera en sécurité en attendant que je revienne. T'en fait pas, je t’emmènerai loin d'ici.

Je relevais quelques mèches de ses cheveux qui étaient collées de sueur sur son front.
Une boule se formait dans ma gorge, de honte peut être mais je ne déviais pas de mon envie et lui déposa un baisé sur ses lèvres brûlante et moites.
Je refermais la porte et laissa un petit jour afin que l'air puisse rentrer et assez étroit pour que personne ne le remarque au cas ou quelqu'un s'introduirait par ici.

De retour au salon tout était calme, pourtant cela aurai dû être le contraire.
Caleb se tenait au dessus de son père. Quelques membres de la tribut dont Tony et Maya étaient là. Ma nouvelle amie sanglotait silencieusement, accroché au bras de son acolyte qui avait les mains si tremblante que j'avais peur qu'il ne vacille.
Nos parents étaient en retrait, même Calysta qui avait repris un visage naturel et calme. Je m'approchais de Caleb et m’agenouillais à ses côtés. Rien n'animait son regard, rien, le néant pour simple monde, un vide absolu dans un silence pesant.
Ma main caressa son dos et d'un mouvement brusque il me repoussa. J'avais perdue l'équilibre et me retrouva à demi allongé sur le sol.
Mon père m'aida à me relevé et m'encouragea du regard à ne pas lui en vouloir.
J'avais l'impression de me revoir un an plus tôt lors- ce qu'après la mort de la mère de Liam il m'avait dit qu'entre nous rien ne serait plus jamais possible.
Serais-je  moi toute seule une malédiction ? Était-ce moi qui attirai la mort sur le proches de ce que j'aimais ?

_ Il faut que vous partiez, tous et au plus vite. La nuit est déjà bien avancé et quand le ciel sera de la couleur de l'encre de chine, je les soupçonne de vouloir achever ce qu'ils on commencé.

Caleb avait toujours les yeux fixés vers son père et pourtant ils nous mettait en garde. Nous restions tous figéS et un grondement sortant de sa gorge fis sursauté les membres de son clan.

_ VOUS M'AVEZ COMPRIS ?! C'est moi dorénavant qui pose les conditions et je vous ordonne de foutre le camp ! TOUS ! TOUS AUTANT QUE VOUS ETES ! Barrez-vous, fuyez ? je ne sais pas mais hors de ma vue !

Tous le monde détalait comme si l'apocalypse était proche, tous, sans exception. Mon père fis un pas en arrière quand il aperçue que je ne le suivait pas.

_ Evy, dépèche toi !

_ Non.

_ Quoi NON ?

_ Je ne viens pas. Liam est là haut et je ne pars pas sans lui. Ne t'en fait pas, à nous deux on y arrivera. Je te suis de quelques minutes, pars.........ALLEZ PAPA ! Pars, je te rejoins.

La détermination dans mon regard et le ton ferme de mes paroles avaient convaincu mon père de me faire une énième fois confiance même si je savais que je serai plus longue à le rejoindre que je ne lui avait promis.
Caleb ordonna à un grand costaud qui était resté là de ramener Arcanis chez lui et de l’honorer comme il se doit en attendant son retour et la préparation de ses funérailles.
Il lui chuchota à l'oreille également, pendant une bonne longue minutes durant lesquels l'homme acquiesçait de la tête avant de prendre le roi dans ses bras et de l'emmener loin des rues humaine de Woodsboro.

Caleb fis volte face dans un regard noir qu'il plongea dans le mien.
Je voulu le prendre dans mes bras et l'embrasser, le réconforter mais de nouveau il me stoppa avant que j'ai pu toucher une seule parcelle de sa peau.

_ J'ai senti cette effluve, cette odeur de honte et de désir qui émanait de l'étage et pourrissait l'air ambiant à tel point que mon cœur se soulevait me donnant la nausée.

Son expression était dure, c'est paroles ferme et sa mâchoire crispé trahissait son envie de se matérialiser.

_ Je......je comprends pas.

_ Je suis quoi moi ? Hein ? Une bête de foire qui te donne envie ? Une chose inaccessible ? Un vulgaire jouet ?

_ Mais.....NON ! Pourquoi tu dis des choses pareils ?

_ Tu oubli que mon ouïe et mon odorat son différents des tiens ? Ton cœur c'est accéléré de deux battement lors ce que tes lèvres on touché les sienne, ta respiration est devenue saccadé et difficile à contrôler . C'est ce que moi je ressent quand je suis avec toi, et ça Evy, ça s’appel l'amour !

_ C....comment peux tu douter de ce que je ressent pour toi ? Peut être que tes sens son développés mais tu n'es pas dans ma tête, dans mon cœur ou encore dans mon corps ! J'ai vécu des choses très forte avec Liam et oui, je l'aime ça c'est une certitude, je donnerai ma vie pour lui mais ce que je ressent pour toi c'est.......Indescriptible, fort, …..

_ Arrête, arrête tes mensonges ! On ne peux aimer deux personnes à la fois, même de façon différente ou incontrôlée. C'est ce que je pense.

_ Alors c'est tout ? C'est comme ça ? Tu t'en vas, tu tourne le dos sans te battre ? Sans chercher à comprendre ce que moi je peux ressentir, là à cet instant précis ?......Pourquoi crois tu que nous en somme là ? Parce que j'ai appris à t'aimer, à ta t'admirer toi et ta famille au point de mettre tous ceux que j'aime en danger ! Et si pour toi ça reste insignifiant alors ok, barre toi, comme les autres, et ne reviens jamais tu m'entends, JAMAIS !

Sa pomme d'Adam faisais des vas et viens  et je soupçonnais la même boule au creux de sa gorge que celle que j'avais ressenti là haut en compagnie de Liam mais il ne capitula pas pour autant, une fierté de loup, d'homme probablement et tournant les talons il quitta la maison.
Un sanglot bruyant s'échappa de ma gorge et je m'effondrais le dos collé au mur du salon. Mon cœur battait à grand coup, il me faisait mal et moi aussi je pouvais affirmé que la cause était l'amour que je venait de perdre.

Je m' étais ressaisit lors-ce que des cris avaient retenti à quelques rues d'ici.

_ LES VAMPIRES ! LES VAMPIRES SONT DANS LA VILLE !!!!! FUYEZ !
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:18

CHAPITRE 19


Précipitamment j'avais rejoins le trottoir et Mélanie une des pom-pom girl du lycée courrait les bras levés en ameutant tout le quartier.
Je ne pouvais pas laisser faire ça, impossible, ça créerait un vent de panique général et ceux qui n'y était pour rien en paierait le prix.

_ Hey Mélanie pourquoi tu cri comme ça ?

_ Oh ! Evy ! J'ai.......J'ai vue un vampire, une fille, elle me suivait, je suis sûre qu'elle voulait me bouffer cette folle je suis sûre que...

_ Oh, calme toi !

J'essayais d'éclater de rire et de paraître le plus décontractée possible.

_ Ce doit être les rigolos du quartier qui on voulu te faire peur c'est tout !

_ Ah tu crois ?

_ Bien-sûre.

Malgré tout sur le qui vive je me rappelais que j'avais dans ma poche un brin de verveine qui me serait probablement bien utile au cas où les dires de Mélanie s'avéraient fondés.
Mélanie pris un air horrifié tout en pointant le doigt derrière moi la bouche en Ô .

_ C'est.....C'est elle !!!!

Une fille, pas plus âgée que nous, une blondeur étincelante et des yeux ambré flamboyant de beauté qui s’harmonisaient parfaitement avec son visage angélique. Elle s'arrêta à mes côtés et sortant de ma poche le brin de verveine je lui empoignais la main ce qui la fis se raidir mais elle s'était contenue me la serrant en retour de sa compréhension.

_ Ca ! Ahaha ! Ce n'est pas un vampire c'est ma cousine Martha qui est arrivé par le bus sécurisé de cet après midi, elle à toujours eu le don de faire de mauvaise blague.....hein Martha ?

_ Ouais, désolé ma belle, c'était pas intelligent de ma part, désolée si je t'ai effrayé.

Mélanie plaqua une main sur sa poitrine et se mise à rire et à se détendre, mon stratagème avait fonctionné mais j'étais loin d'être rassuré sur ce qu'il m'attendais une fois ma camarade partie.

_ Ça pour m'avoir fait flipper tu m'a fais flipper !.......Bon, j'espère n'avoir ameuté personne, je vais y aller alors.......Salut.

_ Ouais salut.

Une fois Mélanie hors de ma vue je ne relâchais pas la pression de la main du vampire magnifique dont la paume  fumante semblait se désagréger sous la mienne.

_ Pourquoi tu es là ?

_ Juste pour t'aider.....hum......Est-ce que tu pourrais me lâcher s'il te plais tu me fais mal.

Dans ses yeux je décelais la sincérité et même si je n'avais pas vraiment envie de lui rendre sa main je le fis quand même, résignée à écouter ce qu'elle avait de si intéressant à me dire.

_ Aie ! C'est fou ce que cette plante est douloureuse !...........Désolée si je n'est pas été très discrète mais Carolyne et ton frère son en route pour leur massacre collectif, ils vous cherche, tous, même les loups.

Elle humait les alentour et ses canines aiguisées faisaient leur apparitions comme si une odeur particulière attisait le plaisir gustatif vampirique qui l'habitait.

_ Il y a quelqu'un de blessé ici, ton ami je me trompe.

_ Non c'est le cas et si tu t'approche de lui j'te tue en t'enfonçant se bout de verveine dans la bouche c'est clair.

Elle eu un ricanement détaché avant de me percer du regard.

_ Si je le voulais je pourrais te tuer avant même que tu es levé le petit doigt et comme je te l'ai dit je suis juste venue te mettre en garde et te dire de partir au plus vite.......Ma pseudo mission est terminé, je vais donc te laisser maintenant.

_ Hey attends !..........Tu ne m'a pas dit ton nom, je suppose que c'est pas Martha ?

_ Quel affreux prénom ! Je m'appelle Nala.

_ Merci Nala, je te revaudrai ça un jour si je le peux.

_ Mais j'y compte bien !

Sur ces mots elle disparut dans la pénombre et à la hâte je rejoignais Liam, grimpant les marches deux par deux. J'ouvris la porte coulissante d'un geste brusque et sur-éleva mon ami.

_ Aller mon grand, aide moi un peu, on à un petit bout de chemin avant d'arrivé chez les Blackmoon.

Je n'avais eu aucun mal à transporter Liam sur mon épaule, ni pour sortir de la maison, ni maintenant dans les bois. Je savais, enfin j'étais certaine que le vent y était pour quelque chose, que c'était lui qui portait la totalité du poids de Liam vers le haut et dans ma tête je l'en remerciait.
Je m'étais arrêté un petit moment.
J'avais attrapé une branche d'arbre solide tombé au sol et commençais à la tailler avec le couteau de cuisine que j'avais embarqué au passage.
Dix minutes plus tard j'avais un magnifique pieux dans les mains et quelques castors qui devaient m'avoir senti de la rivière en avait confectionnés de leur dents quelques autres.

_ C'est totalement dingue ! Je peux lire dans votre regard que vous aussi ils vous effrayent......Quoi ? Ils se nourrissent aussi du sang d’animaux ?

J'avais eu une petite séance de papotage avec les animaux de la forêt, des écureuils, la petite famille de castor qui m'avait prêté main forte, quelques lapin et un grand cerf qui venait de nous rejoindre et qui m'informait avec la plus grande inquiétude que les deux vampires étaient en chemin non loin derrière moi.
«  file vers la rivière » m'avait-il suggéré, » ils ont peur de l'eau en abondance ».

De nouveau Liam sur mon épaule, je courrais, aussi vite que mon corps me le permettait mais j'entendais déjà les branches des arbres se plier sur leur passage. Je devais faire vite et je devais le faire intelligemment.
Je ne connaissais pas la forêt mais je devinais à l'odeur humide de la terre que la rivière dont m'avait  parlé le cerf n'était plus très loin. Quelques centaines de mètres plus loin, le bruit, de l'eau, du courant, j'y étais.
J'aurai donné n'importe quoi pour que Lucius ou Carie soit là et m'aide à être invisible le temps de mettre Liam à l’abri mais il n'était pas là et je devais me débrouiller seul avec les moyens du bord. Je savais que le bois en lui même ne leur faisait pas de mal en un simple contact mais lors ce qu'il se trouvais en contact avec leur organisme ça les tuais presque et si c'était dans le cœur c'était la mort instantané. Je savais que j'avais une arme destructrice entre les mains mais encore fallait-il que sache viser correctement pour sauver notre peau au moment opportun.
Je traversais la rivière aisément et me retrouva rapidement de l'autre côté. Une idée me trotta dans la tête mais Liam devait m'aider.

_ Liam ?.....Liam !  Je lui tapotais le visage pour qu'il régisse.

_ Hey Salut ! Aller, fini le dodoj'ai besoin de toi, juste 5 petite minute et après tu pourra te rendormir ok ?

Il gémissait faiblement comme s'il avait toutes les peines du monde à me donner une réponse clair mais je sentais par son expression qu'il faisait de son mieux pour y parvenir.

_ Super ! Pense très fort que l'eau est à toi, pense que tu peux lui demander ce que tu veux. Quand tu y sera presse moi la main.

Il lui fallu un long moment avant de trouver la force de le faire.

_ Ok c'est super tu t'en sort comme un chef !, maintenant demande lui de se lever et de faire barrage sur l'autre rive, j'ai besoin de ta force Liam, je suis avec toi.

Je sentais la vibration de nos deux corps, faire front à tout ce mal. Le lit limpide commençait avec faire de jolie vague à en déformer totalement le reflet de la lune, puis soudain, Marty, sur l'autre rive nous toisait d'un sourir narquois et d'un regard brûlant que je pouvais presque sentir sur ma peau. A présent l'immense barrage d'eau avait effacé son image et je me cru en sécurité.

_ Ne relâche rien Liam, je te mets sur mon dos et on file !

Un léger sourire apparu au coin de ses lèvres comme s'il était fière d'avoir réussi à dompter pour la première fois un élément.

_ Ouais tu peut être fière, sans toi j'aurai jamais réussi.

Je m’apprêtais à soulever Liam, j'étais à quelques centimètre de lui quand dans un bruit sourd quelque chose heurta mon ami de plein fouet et lui étira un râle douloureux.
Je mis un moment à m'en rendre compte car je regardait tout autour de moi y cherchant un indice, sur mes gardes mais en posant mon regard sur Liam, un mince filet de sang partait du coin de ses lèvres et roulait maintenant vers son cou.
J'avais écarté mes mains pour voir où il avait été blessé. Ses yeux grand ouvert me suppliaient, seul de petits gloussements sortaient de sa gorge et quelques soubresauts trahissait le fait qu'il était probablement en train de mourir.
Un pieux, identique à celui des castors trônait dans la poitrine de liam. J'avais omis de les prendre tous et maintenant cela ce retournait contre nous, contre lui.
Que faire ? Mon frère était là de l'autre côté savourant sa victoire, je pouvais le voir car la force de Liam ainsi que la mienne avait lâché littéralement et l'eau avait repris sa place initial.

J'appuyais autour de la plaie que j'avais du mal à voir tant les larmes inondaient mes yeux.

_ AIDEZ MOI ! CALEEEEEEEEB !!!!.........Tiens bon s'te plais, tiens bon.........

«  tu n'es donc plus toi » pensais-je. Comment Marty aurait-il pu faire une chose pareil ? Ôter la vie délibérément.
Il était maintenant près de moi et avait encerclé ma gorge de ses mains glaciale, je ne touchais plus le sol.

_ Je t'avais dit de venir avec moi, c'est tellement mieux.

Je m'accrochais à ses poignets, me débattais des jambes mais rien y faisait, je n'étais pas assez forte et pas assez forte non plus à cet instant pour me servir de mes dons.

_ Tu vas mourir ! Comme lui, comme Lucius et les autres ! Comme ton chère Caleb ! Une bête immonde ! Tu t'imaginais vraiment pouvoir fonder quelque chose avec lui ? Non mais franchement Evy, tu es naïve ou quoi ?

Je pensais pouvoir mourir maintenant sous ses mains et non sous ses crocs mais c'était sans compté sur sa nouvelle facette, celle de l'horreur et de l'inhumanité. Il me projeta violemment sur le sol et maintenant me regardait de haut.

_ Ton sang est si....

Il n’eut pas eus le temps de terminer sa phrase. Je n'étais pas arrivé à prendre conscience de ce qu'il se passait encore à moitié abasourdit par la chute et le manque d'air mais je n'entendais plus rien, et juste deux silhouette planté contre un arbre me firent penser que quelqu'un avait finalement à ma place enfoncé un pieux dans le cœur de mon frère.
Je me frottais les yeux, m'ébrouais comme un chien trempé et enfin les lieux se dessinaient plus clair.

_ Maman ?!
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:19

CHAPITRE 20


Marty tentait de prendre sa respiration, mais quelle respiration ?  Son cœur était mort.
Ma mère lui caressait le visage, elle semblait tremblante et effroyablement pâle. Mais que venait-elle faire ici, comment savait-elle ?

_ Je t'aime mon fils, je fais ça pour toi, pour nous. Tu ne peux pas continuer à être celui que tu n'es pas, ce monstre que tu es devenu ce n'est pas toi, c'est pas comme ça que j'ai élevé mon fils.

_ Ma.....Maman, je …...

_ Shuuut !

Mon frère avait réussi à me jeter un regard qu'il posai à la fois sur moi puis sur ma mère comme me montrer quelque chose que d'ici je ne pouvais pas voir.
Lentement je m'étais remise sur mes jambes et j'avançais d'un pas hésitant vers eux, laissant Liam à son agonie, seul. Je serrais les dents, cette situation me semblait irréel et personne n'était là pour nous porter secours, personne.
A l'identique de mon ami qui jonchait le sol ma mère avait un filet de sang, plus abondant ceci-dit qui lui coulais le long du cou, teintant son jolie t-shirt blanc d'un pourpre qui attisa les canines de mon frère.

Je ne pouvais qu'admirer ce macabre instant, sans bouger. Le pieux avait à la fois percé la poitrine de mon frère mais aussi celle de ma mère, tout deux étaient reliés à la même souffrance.
J'étais tombé à genoux tant mes jambes ne pouvaient plus me supporter.
Ma mère avait tourné son visage vers moi avec un sourire qui lui demandait un effort sur humain.

_ Ne pleur pas mon ange. Qu'aurais-je pu faire dans ce monde sans ton frère ? Vous étiez deux piliers qui maintenant ce sont effondré.

_ Mais je suis là moi maman, vivante ! Je suis là !

Je savais que Marty était très proche de maman et moi de papa mais je les aimais de la même manière. Je me rendais compte aujourd’hui que pour ma mère Marty comptait beaucoup plus que moi.
J'avais trouvé le courage de me relever et de me tenir à ses côtés. Sa respiration devenait plus lente, son regard absent, elle ne quittait pas Marty des yeux.

_ Je suis là maman, je suis avec toi.

_ Je n'es plus mal, je n'es plus peur.

Son corps se relâchât retenu par le pieux qui faisait office de support mortuaire. Marty la fixait et n'avait que pour seul envie de s'abreuver du sang qui coulait de sa plaie et qui roulait sur le pieux.
Je ne pouvais pas la laissé là, empalé de la sorte, je lui devais un respect à la hauteur de ce qu'elle m'avait apporté tout au long de sa vie, de la mienne.

Il m'avait fallu un long moment avant de trouver le courage de meurtrir son corps encore une fois, de l'extirper de là.
Je m'étais servie de ma colère et de ma rage intérieur pour y arrivé.
Je l'avais déposé près de Liam avais reposé leur tête sur chacune de mes jambes, attendant. Je ne pouvais me résigner à les quitter et je ne savais pas si Liam était mort ou encore vivant mais de toute façon d'ici et seule je ne pouvais rien faire.

J'avais vue le soleil se lever puis décliner d'heure en heure avant que la lune, pleine n'envahisse la forêt de sa lueur magnifique. J'avais passé toutes ces heures à leur caresser les cheveux, à leur dire combien je les aimais, les yeux dans le vague, mes pensées étaient meurtrières.

Marty lui était toujours vivant, un peu. Le pieux n'avait pas atteint son cœur, notre mère avait du passer juste à côté.
Sur ce que je pouvais voir de sa peau de grosse veines bleue la marbrait. Son visage ressemblait à un vase cassée en mille morceaux que l'on aurait recollé mais dont les cicatrices demeureraient éternellement. Il était faible, affamé.
Je m'étais posté devant lui.

_ J'ai faim Evy aide moi ! J'ai besoin de sang pour guérir.

Je ne ressentais aucune pitié, aucune compassion pour ce qu'il subissait, j'avais envie qu'il meurt mais trouverais-je le courage de le faire.

_ Tu ne mérite pas de guérir, tu ne mérite pas qu'on te pardonne, tu ne mérite aucune attention, tu n'es rien, plus rien.

_ Hum ! Haha ! T'aura pas le courage de m'achever ma sœur ! Et si toute fois tu y parvenais la douleur de mon cœur percerait le tiens, je penserais très fort à toi pour que tu es aussi mal et peut être qu'insupportable, la douleur te tuera toi aussi !

_ Peut importe Marty, tu sera mort et ta si convoitée Carolyne le sera aussi si ce n'est pas déjà fait !

J'avais ramassé un pieux qui se trouvait à mes pieds et examinais sa pointe. Et si la mort n'était pas instantanée ? Mourrai-je aussi comme il l'avait si bien souligné ?
Doucement j'avais posté la pointe du pieux sur sa poitrine, sûre de l'endroit où j'allais frapper. Il me regardait de ses yeux ambrés, j'avais si mal, je l'avais tant aimé et aujourd'hui je le détestais tant !
D'un cou sec le pieux traversa sa poitrine et perça son cœur. Sa bouche s'était ouverte dans un réflexe presque instantané et la mort fut instantané. Sa tête retombas sur le côté et ses jambes s' affaissèrent sous son poids mort, pour de bon.
Il avait raison, la douleur qui embrasait mon cœur était insoutenable presque meurtrière comme un brasier qui ravageait tout à l’intérieur !

_ AAAAAAHHHHHHH ! MAUDIT SOIT LES VAMPIRES, LES LOUPS ! MAUDIT SOIT CE MONDE ET SA CONNERIE !

J'avais beau hurler, la douleur était toujours présente. Je frappais la terre comme si elle avait été témoin de tout et qu'elle n'avait rien fait.
En relevant la tête presque tous les animaux de la forêt étaient là, les feuilles dansaient dans les arbres, le vent s'était levé, le ciel se chargeait de nuages, la pluie goutta doucement puis se mis à déferler sur nous.
Une meute de loup était là, pas des lycanthropes  non, des loups, des vrais. Un gros loup noir jappait doucement près de Liam et lui léchait sa plaie. Des branchages venues de je ne sais où enveloppaient son corps comme pour le protéger.
La pluie masquait mes larmes mais une louve grise s'approcha de moi et j'entendais clairement ce qu'elle me disait.
_ « Laisse nous l'emmener auprès des Lycans, ils peuvent le soigner ! Si on ne l'emmène pas maintenant il est perdu ! »

De la tête j' aquiesais, que pouvais-je faire d'autre ? Je regardais la meute attraper du bout de leur gueule mon amis et l'emmener loin de moi. Je ne pouvais m'empêcher de penser que peut être sur le chemin ils croiseraient le chemin de la perverse Carolyne. Je pensais à Caleb, j'aurai voulu qu'il soit là et qu'il m'aide à surmonter ça.
J'étais trempé jusqu'aux os et ma mère également. Je restais assise à côté d'elle sans rien exprimé, sans pouvoir le faire, sans trouver la force de quoi que ce soit.

Une main glacial c'était posé sur mon épaule. Nala.
Ses yeux pleuraient des larmes de sang, son visage était si triste.

_ Je suis désolée Evy, désolée pour ta mère, pour ton ami. Si je t'avais accompagné j'aurai peut être pu évité ça.

_ C'était mon frère. Sans lui je me sent perdue......Je l'ai tué.

_ Non Evy c'est Carolyne qui l'a tué........Tu devrais ramener ta mère chez toi, au près de ton père.......Je m'occupe de ton frère.

_ Non Nala ! Laisse le soleil l'emporter, laisse le vent disperser ses cendres, s'il te plais !

_ D'accord, je resterais à ses côtés pour être sûre que ton souhait s'accomplisse.

_ Je suis certaine que dans une autre vie on aurait pu être amies.

_ J'en suis certaine.

J'avais pris ma mère dans mes bras, comme une enfant et je demandais au vent, de me laissé la souffrance du poids de ma mère contre moi, de la sentir près de moi, contre mon cœur une dernière fois.
La ville était silencieuse, sombre. En arrivant près de la porte de la maison je voyais mon père faire les cent pas dans le salon.
J'étouffais un dernier sanglot avant de franchir le seuil de la porte.
Mon père s'était précipité et s'était stoppé à quelques mètres de moi. Son visage se tordit d'une douleur indescriptible. Les mains sur sa bouche il n'avait pas pu dissimuler ses cris plus longtemps. Il tendit les bras vers moi et doucement j'y déposais ma mère inerte.

_ Jessy ? Jessy tu m'entends ???.......Je suis là maintenant, ça vas aller, hein, ça vas aller.

_ Papa elle.........Elle est morte, c'est fini.

_ NON ! NOOOOOOOOOOOOOOOON !!!! c'est de ta faute tout ça ! À t'entêter comme tu l'a fait tu à apporté le mal ici, sur nous tous ! Tu nous à condamné à une guerre, à une lutte sans fin !

Les paroles de mon père me fouettèrent le visage encore plus fort que la pluie. Je serrai les poings et me dirigea déterminée vers le garage, pris tout ce que je pourrai utiliser comme armes. Dans le jardin j'arrachais et de la verveine en abondance et en bourrais mon sac à dos.
J'avais enfilé un jogging de Marty et un gros pull à capuche.
J'avais rejoins mon père en bas avant de partir. La tête de ma mère reposait sur ses genoux, il l'avait séché et habillé d'une belle robe rose.
Je m'approchais, je voulais les embrasser tous les deux une dernière fois.

_ Vas t'en ! Fait comme les autres, soit lâche et vas te réfugier chez les Blackmoon, tout le monde y es ! Moi je suis fort ! Je resterai et combattrais ici jusqu'à mon dernier souffle......Je tuerai ton frère.

_ Ne te donne pas ce mal, maman s'en ai chargé ! Avec courage et amour !

J'avais employé un ton sec, pourquoi serai-je la seule à porter le poids de la culpabilité ? S'il avait été là, s'il l'avait mieux surveillé elle serai là avec nous et bien vivante.

_ Au revoir papa.

Je rabattais la capuche sur ma tête avant de m'engouffrer de nouveau dans les rues de Woodsboro puis dans la forêt, Carolyne allait payer, très cher ! Ainsi que tous les vampires qui se trouveraient sur mon chemin.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:21

CHAPITRE 21


Le soleil s'était déjà levé. En arrivant aux abords de la forêt ses rayons perçaient déjà au travers des branches épaisses, l'inondant d'une lumière intense tamisé par des zones d'ombre fraîches.
J’accélérais le pas, je voulais être là, à son chevet, malgré tout. Je lui devais.

Nala était assise en tailleur, face à lui. Son teint était gris, il ressemblais à une statue oublié avec le temps. Même ses yeux n'avaient plus rien d'animés, ils étaient figés.
J'inspirais un grand coup pour signaler ma présence mais elle avait probablement due me sentir depuis un moment.
Elle se retourna le visage inondé de larmes sanglante.

_ Personne ne devrait-être transformé. Ce n'est pas un cadeau c'est une malédiction et voilà ou elle mène.

Elle me pressa l'épaule, m'exprimant tout son réconfort puis s'éclipsa silencieusement.
J'avais déposé mon sac à mes pieds et m'étais agenouillé à ses côtés.

_ Ma vie sans toi n'aura jamais plus le même sens.......Tu me manque tellement j'ai l'impression que j'vais en crever. Mon Dieu Marty pardonne moi.

Au fond, tout au fond de son cœur je savais que ce n'était pas lui qui avait fait ça, qu'il ne le souhaitait pas mais qu'il y avait été contraint. Je ne lui reprochais pas la mort de ma mère.

Précautionneusement j'approchais ma main de son visage, je voulais caresser sa joue une dernière fois mais à son contact il s’effrita comme une relique ancienne ayant pris le jour trop vite.
Je la retirais à la hâte mais tout son être partait en cendres, progressivement, effaçant chaque seconde ce qu'il était jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le pieux qui tomba à terre dans un bruit étouffé.
Je l’attrapais et dans un cri brisant toute la tranquillité qui m'entourais et frappa, de plus en plus fort, encore et encore, la terre qui m'avait accueilli.
Je déchargeais sur elle toute ma tristesse profonde, toute ma colère, tout mon amour.

En relevant la tête je vis Caleb, me regardant déverser ce surplus sans bouger mais visiblement bouleversé par la scène.
Dans un accès de colère je me levais, me dirigeais rapidement vers lui et frappa sa poitrine avec mon poing aussi fort que je le pouvais.

_ Pourquoi tu m'a suivie ? Pourquoi il à fallu que tu me parles hein ? POURQUOIIIIIII ? C'est de ta faute ! La tienne tu m'entends ! Tu es responsable de tout ce qui se passe aujourd'hui ! Je te HAIE !

Je frappais toujours ce torse de pierre qui meurtrissait mes poings à chaque assauts, il ne bougeait pas.
Épuisé et blessé je m’effondrais à genoux et relevais la tête vers lui tout en écartant mes bras.

_ TUE MOI ! TUE MOI ! Je t'en supplie tue moi.

Une larme roula le long de sa joue mais son visage lui restait inexpressif.

_ Compte pas sur moi pour faire le sale boulot. Si je suis responsable ce serai peut être à toi de me tuer non ?


Je restais là à le supplier du regard sans un mots valable à lui donner.

_ C'est bien ce que je pensais !

Il tourna les talons et s'éloigna d'un pas lourds.

_ Ne me laisse pas toute seule !...........Caleb ! …....T'a pas le droit de m'abandonner !.....CALEB !.........AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !


J'étais resté longtemps là, sur le sol comme une épave bonne à jeter. Je ne décrochais pas mon regard de ce pieux ou les traces du malheur restaient indélébile et pourpre, imbibé à jamais dans le bois poreux.
Je me souvins alors des mes paroles et de la promesse que j'avais faite haut et fort ! Je vengerais mon frère et je tuerai le vampire qui avait osé me l'enlever.
Je repris mes esprits, me releva, épousseta mon pantalon et essuyé les larmes qui avaient sali mon visage.
Mon sac sur mes épaules je jetais un dernier regard à ce chêne immense qui avait abrité la douleur de mon frère et de ma mère et relevais ma capuche sur ma tête d'un geste ferme.

_ T'es plus forte que ça ma vielle ! Reprends toi ! Me fis-je à moi même avant de quitté ce lieu chargé dorénavant d'histoire.

En arpentant les bois je repensais à Caleb, j'avais été odieuse, même pire que ça à son égard, me pardonnerait-il un jour ? Et Liam, mon ami, mon frère, mon allié. Etait-il mort ?
J'avançais sans savoir vraiment ou j'allais, cherchant juste à tomber sur Carolyne.

Je visualisais, imaginais l'instant ou le pieux qui avait blessé mes proches percerait le cœur de Carolyne. J'éprouvais un certain plaisir à l'imaginé souffrir, à sentir le pieux glisser sous sa peau, à l'entendre crier et à la voir disparaître comme une vulgaire feuille que l'on brûlerai par ennuis.
Je voulais la regarder souffrir, mourir, me supplié de la laissé vivre.

_ C'est moi que tu cherche ?

Je me stoppais immédiatement, sans me retourner. Je n'avais plus peur.

_ C'est tout à fait ça.

_ Oh ! Je vois que tu à pris de l'assurance. Comment vas Marty ? Ça y es ? Il est enfin parti ?

Mes muscles se tendaient à ses paroles, ma mâchoire se crispais et j' hurlais intérieurement la douleur qu'elles me procuraient.

_ Oui, et dignement ce qui ne sera pas ton cas.

_ Mais tu es vraiment sûre de toi dit moi !......Hum ! Ta verveine me picote le nez ! T'a un sacré arsenal !

_ Comme dirait le petit chaperon rouge : «  c'est pour mieux te butter ma vielle peau ! »

_ Et marrante avec ça ! Enfin marrante est un bien grand mot.

Elle siffla entre ses doigts et jubila d'avance.

_ J'ai un petit cadeaux pour toi Evy.

De gros pas lourd se faisaient entendre entre les arbres, à quelques mètres. Ce qui se révéla à mes yeux fut pire encore que ce que j'aurai pu imaginé.
Comme sur un étalage de marché ou on vendrai de la viande mes amis et certains parent étaient attachés à un tronc et semblaient tous inconscients.
Je ravalais un cri d’effrois avant de prendre réellement conscience de la gravité de ses actes.

_ Mon dieu Joyce !

Je me précipitais vers elle, et, comme si tout se passait au ralenti je vis un vampire sortir ses crocs et courir vers moi. Machinalement, instinctivement je fis des rotations rapide avec mon bras et lors-ce-que j'avais décidé que j'avais assez accumulé de vent autour de moi, j'envoyais valser le vampire avec autant de force que je pus.
Il fut stoppé dans sa course mais ne renonça pas pour autant.
Rapidement et profitant du temps qui m'étais accordé j'ouvris mon sac et en sortie une dague fine que j'avais trouvé dans le garage.
Il m'avait juste fallu ce laps de temps avant de me retourner et d'enfoncé la lame dans le cœur de mon ennemi. Je me surprise moi même de la précision dont j'avais fait preuve.

Le vampire convulsa rapidement avant de s’effondrer sur le sol. Carolyne applaudissait.

_ Rapide Evy ! Parfait, je te sous estime !

Un autre vampire mécontent montra les crocs et était près à venir terminer le travail mais Carolyne était intervenue.

_ Ça suffit ! …....Laisse là venir se recueillir, c'est tellement amusant de voir souffrir ceux qui reste.

Je ne fis pas attention à ses paroles et fonça en direction de Joyce. Je savais qu'il n'y avait plus rien à faire. Ni pour elle, ni pour sa mère et le père de Lucius qui avait un pieu finement taillé à la place du cœur.
Mais comment pouvait-elle infliger de pareil souffrances à des gens innocents, s'en était irréel et écœurant.

J'embrassais mon ami, un au-revoir bien mince comparé à ce qu'elle méritait.
Je passais devant les conseillés n'osant pas les regarder pour enfin me retrouver devant mes deux derniers amis. Leur visage étaient tuméfiés mais leur poitrine qui se soulevait me donnait la preuve de leur maintien en vie.
Mais comment avait-elle fait pour contenir deux complémentaire illusionniste et de les empêché de disparaître ?

_ Impressionnant non ? Il y a beaucoup de chose que tu ne sais pas ma grande.

_ Je vous jure que vous souffrirez, par n'importe quel moyen mais vous souffrirez.

_ Oui ma grande, oui. Tu sais très bien que la verveine nous est toxique ? Mais connais-tu cette plante ?

C'était une merveille que je n'avais vue nulle part ailleurs, ses cloches violette étaient magnifique. Que pouvait-elle me faire, ce sont des plantes, mes alliées.
Confiante je l'empoignais et fus prise d'un courant électrique qui me fis me raidir instantanément. Je la balança au sol, elle me brûlait la peau. Impossible.

_ Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu m'a fait ?

Son ricanement était des plus machiavélique.
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:22

CHAPITRE 22


_ Cette plante s'appelle la Digitalis purpuréa ou plus communément Le gant de notre dame. Cette merveille peut tuer un homme avec  120 grammes de ses magnifiques cloches violette, mais pour toi, elle fige tes dons pour un laps de temps relativement long.

_ Forcément ! Vous êtes incapable de combattre à la loyale, j'aurai due m'en douter.

_ Ce n'est pas une question de capacités, c'est plutôt le côté pratique. Pourquoi m'user à vous courir après alors que je peux vous avoir vulnérable !

_ Qu'est-ce que vous voulez au juste ?

_ Mais que tu te plis à ma volonté Evy, que tu me rejoigne ! Regarde, eux on refusé et si  tu suis leur chemin alors.......

Carolyne sortie de sa manche un long et fin couteau argenté qui reflétait les rayon du soleil et qui paraissait aussi affûté que ses canines.
Elle s'approcha lentement de Carie et lui pressa la gorge fortement.

_ Vous ferez pas ça ! Vous avez pas le droit d'agir comme vous le faites !

_ J'ai tout les droit ma chère ! Les anciens peuvent en être mécontent mais ne peuvent en aucuns cas me tuer.

Elle pressa de plus belle la gorge de mon ami et un filet de sang apparut à la pointe du couteau avant de rouler sur son cou.

_ D'accord !

_ D'accord ?

_ Je vais le faire.

Mon Dieu qu'est-ce que j'étais en train de dire ? Comment me sortir de là ? J'avais engendré trop de désastre autour de moi en trop peu de temps. Là était mon châtiment pour avoir voulu sauver l'âme de mon frère, d'être tombé amoureuse d'un loup et d'avoir pousser mes amis à connaître nos particularités. Je devais le faire.

_ Parfait ! Tu verra je ferai de toi un être magnifique !

Je priais intérieurement la nature de m'aider, mes amis de se réveiller. J'avais une peur terrible qui grimpait peut à peu en moi. Devenir comme mon frère m'étais inconcevable. Si je devenais vampire alors je me laisserai mourir et mes amis auront eu largement le temps de se réfugier ailleurs et de se mettre à l’abri du danger. J'inspirai un grand coup avant de recevoir la morsure fatale.

_ Ça ne fera pas mal, je te le promet.

Tout mon corps se relâchât, mon sac tomba à mes pied et je fermai les yeux. Peut être que comme ça je n'aurai pas le temps de me demander ce qu'il se passe. Je ne la verrai pas arriver. Elle fit craquer son cou, là, juste derrière le mien. Je sentais mon visage se crisper sous la peur.

_ Ah !

Ses canines avaient traversées ma jugulaire sans grande douleur. Je l'entendais s'abreuver goulûment de mon sang, s'imprégner de mes souvenirs, de mon âme. Je m’abandonnais à elle dans un dernière effort de lucidité.

Un craquement derrière nous, un cri, une douleur, plus forte à mon épaule et puis plus rien avant de  heurter un tronc d'arbre qui m’assomma sur le champ.

Un affrontement, des jappements, un bruit d'os rompu à mes côtés. Mes yeux s'ouvrent avec difficulté. Tout est rapide, beaucoup trop pour que ne comprenne ce qu'il se passe. Caleb ? Non, le pelage que je distingue mal est trop sombre.
Le temps semble s’arrêter, tout se décuple. Les sons, les battements de mon cœur,de celui du loup, de  ma respiration.......L'odeur du sang, le mien.
Quelque-chose roule vers moi dans un silence pesant. Ma main se tends, vers cette chose, mes pupilles se dilatent, Carolyne ! Du moins sa tête gis à mes côtés. S'en est fini. Je sombre de nouveau, la douleur est trop forte.


Je sent cette odeur familière de pin mêlé à des fragrances sucrées identique à celle d'un bonbon. Je me sent bien mais quelque-chose me gêne, une autre odeur, celle de la peur.
Mes yeux s'ouvrent avec difficulté mais tout est clair, lumineux au point de me les faire plisser comme si le soleil me fixait. Caleb est à mes côtés, assoupi sur une chaise.

Ma main s'avança vers lui, se posa sur son genoux et je remontais lentement vers sa cuisse. D'un geste vif et dans un sursaut démesuré il sauta de sa chaise et se plaqua au mur dans un grognement étouffé.
Je m'asseyais sur le lit. Pourquoi avait-il peur de moi.

_ Caleb tout vas bien ?

_ Hum.....Ouais, ouais. Tu devrai te reposer tu es encore faible.

_ Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

_ Maya passera dans la journée t'expliquer.

_ Je veux que ce soit toi qui le fasse ! Tu as peur de moi ou je rêve.

Il se mordit les lèvres et crispa la mâchoire.

_ Maya passera tout à l'heure ok ! Je dois y aller.

_ Caleb !.........Excuse moi, je ne pensais pas un seul mot de ce que je t'ai dit.

_ Ouais, t'inquiète pas pour ça.

J'avais un affreux mal de tête. Je fus surprise de voir que le sol était jonché de feuilles, de plantes, de racines toutes flétries et m'étonnais également que rien à part mon lit se trouvait dans cette pièce. Je devais avoir une mine atroce mais aucun miroir ne pouvait confirmer mes pensées.

Je m'étais assoupie toute la journée car à mon réveil la nuit plombait déjà l'ambiance lumineuse de ce matin.
Maya était à mes côtés et m’accueillait avec un large sourire.

_ Salut ma belle, comment te sent-tu ?

_ Heu....Bien, enfin je crois, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

_ Tu ne te souviens de rien ?

_ Si ! Enfin du principal. Carolyne qui me mords, une douleur à l'épaule, un combat et sa tête.....Grrrr, sa tête à côté de la mienne...........Je......Je suis un vampire ?

_ C'est un peu plus compliqué que ça Evy.

Je la regardais sans rien y comprendre, si je n'étais pas vampire mais que c'était plus compliqué alors j'étais quoi ?

_ Est-ce que tu veux te voir.

_ Me voir ? Je devrai avoir peur de ma tête ? Fis-je sur le ton de la plaisanterie.

_ N'ironise pas trop. Promets moi de ne pas t’énerver ok ?

_ Pourquoi est-ce que je m'énerverai ?

_ Promet le moi c’est tout.

_ Bon ok, je te le promet.

Je m'étais adossé à la tête de lit et pris le miroir que me tendait Maya. Avec la plus grande lenteur je l’orientais vers mon visage.
Mon souffle se coupa à la vue de mon reflet, ce n'était pas moi, impossible que ce le soit !
Mes yeux étaient de al couleur de l'or, ils étincelaient comme des diamants. Ma peau était si lisse, si pure. Je me trouvais belle mais j'étais effrayé à cette idée, qu'est-ce que j'étais devenue ? Qu'est-ce qu'on m'avait fait ?
Pour je ne sais quelle raison mon cœur s'emballa, une chaleur m'avait envahie, brûlante et des grognements incontrôlés s'échappaient de ma poitrine.

_ Respire Evy, s'il te plais calme toi. Tu as promis.

Dans ma bouche, des canines. De nouveaux je me regardais dans le miroir. Des canines oui, mais de loup ! En haut et en bas. Au contraire des canines de vampires elles ne sortaient pas de mes gencives, c'était une extension de mes propre dents.

Mes mains, mes jambes, tout en moi tremblait.

_ Contrôle toi Evy !

Des griffes prolongeaient mes ongles. Étais-je un loup ? L'odeur du sang qui m'entourait me donnait de la force. Un vampire alors ? Non Maya me l'avait affirmé.
D'un geste d'agacement je frappais la tête de lit qui vola en éclat. Surprise de ma réaction je me stoppais immédiatement et la chaleur en moi disparu.

_ Qu'est-ce que je suis ?

_ Je......Je vais appelé quelqu'un qui pourra t'expliquer mieux que moi d'accord ? Je sais qu’avec lui tu ne t’énervera pas.

Elle s'éclipsa et referma la porte me laissant de nouveau avec ce silence qui pesait si lourd sur mes épaules si petites.
Quelques instants plus tard elle se ré-ouvrit laissant apparaître le plus beau des cadeaux.

_ Liam ? Putain  Liam t'es vivant !

Sans aucune retenue je m'élançais et sauta sur lui, l'entourant de mes jambes et de mes bras si fort, je n'aurai brisé ce moment pour rien au monde.

_ Aie ! Tu me fais mal ! Je suis pas encore à 100% de ma forme.

_ Oh mince j'avais oublié......Mais......Je suis ci depuis combien de temps ?

Effectivement comme se pouvait-il qu'il soit sur pieds au bout de deux jours ?

_ Depuis trois longues semaines, on à bien cru te perdre plus d'une fois.

Je reprenais soudain conscience de mon état et me détailla de nouveau. Plus de griffe, plus de canines en passant ma langue dans ma bouche. Je dévisageais mon ami dans l'espoir qu'il me donne des réponses clair.

_ Primo je voulais te présenter mes condoléances pour ta mère, je suis désolée.

_ Merci.

_ Secondo tu n'aura plus à te préoccuper de Carolyne s'en est fini pour elle....

Liam continua son récit, me remémorant la scène du combat, me la détaillant avec précision. La morsure que l'on m'avait infligé à l'épaule était accidentelle, Tony qui patrouillait était tombé sur nous et sous sa forme lycan n'avait trouvé aucun autre moyen que celui de m'attraper avec ses dents.
Cependant il n'avait pas mesuré la gravité de son geste.
A l'agonie, il m'avait ramené à la maison, et, entouré et aidé par la nature , celle ci avait pu in-extremis me maintenir en état correct.
J'étais passé par des stades de fièvres avancé, de crises de délire et autre.
Le problème aujourd'hui était que les morsures que j'avais subit ne m'avait pas donné la mort, donc, par le biais de réactions aux deux venins j'étais devenue ce que j'étais maintenant et c'était irréversible.

_ Alors je suis comme Caleb et comme eux ? Dit moi que je n'auras jamais envie de trucider quelqu'un !

_ Justement, non. Tu à hérité de tout les bons côtés des deux espèces. Ta vue est aussi bien diurne que nocturne, tu es rapide, comme les vampires. Des lycans tu à hérité des griffes, des dents, de la force et de l'agilité. Le reste tu l'a laissé de côté. Pas de transformation, pas d'envie de sang, tu reste toi.

_ Whaou ! Et heu.....Je reste humaine ? Je reste lié à toi ?

_ cela ne change rien. Tu reste Evy Sommers, à contrario tu est mi vampire, mi-lycans, mi-humaine et mi- élémentaire. Une espèce unique quoi.

_ Impressionnant.

_ Il n'y à qu'une seule ombre au tableau. La nature fait bien les choses comme on dit et à sa question j'ai répondu en mon âme et conscience.

_ Comment ça ?

_ La nature acceptait de t'aider à guérir à la seule condition que jamais tu ne puisse engendrer une nouvelle espèce.

_ Je comprends.

Bien-sûre que je ne comprenais pas ! Comment envisager ma vie sans enfants, sans petit Caleb Blackmoon à mes côtés ? J'avais l'impression que justice était rendue et que je devrai vivre avec cette peine douloureuse toute ma vie.
Je m'étais revue également quelques heures plus tôt ce matin là, Caleb apeuré à mes côtés. Est-ce que je le dégouttais à présent ?

_ Qu'en pense Caleb ?

Liam s'était assis à mes côtés et avait entouré son bras autour de mon cou.

_ Il t'aime à en crever, j'ai jamais vu ça. Le seul problème c'est que te regarder lui est douloureux. Tu à les yeux de l’ennemi ainsi que ça rapidité mais tu as aussi quasiment tout de lui. Il est perdue, il ne sait plus. Il à peur de te perdre tu comprends.

_ Je ne peux pas rester ici Liam, je dois partir, affronté ces vampires qui sévissent et qui cassent tous ces traités, qui brise les emblèmes de nos ancêtres, qui brise des familles et prennent la vie des gens. Je dois parti, sans l'emmener. Il doit vivre sa vie, devenir le dirigeant de sa tribut, je ne peux pas lui imposer ça.

_ Il le sait, je le sais. La nature nous à dit que ce serai ton but premier, que tout ceci engendrerai ta rage d’accomplie le bien. Il sait que dorénavant vous ne pourrez plus faire route ensemble.

La porte s'ouvrit laissant entré ce grand gaillard qu'était Tony.

_ Moi je vous accompagnerais souveraine.

_ Souveraine ? Enfin Tony relève toi !

_ Excusez moi de vous avoir mordu et d'avoir fait de vous ce que vous êtes maintenant. Vous avez reçu la bénédiction des Blackmoon et des Dieux, vous faites maintenant partie de la tribut, et à ce titre, vous êtes ma reine et je suis votre sujet.

_ C'est quoi ce bin's ? arrête de me vouvoyer et tu n'es pas mon sujet ! Et je en suis pas ta reine non plus.

Il pointa du doigt mon épaule. Incrusté dans ma peau, une lune, noire, orné d'une rose blanche, symbole des Blackmoon.

Nous avions passez la journée à discuter, à savoir c que nous allions faire Tony et moi. Par son geste interdit il s'était vue banni de la tribut, devant me suivre jusqu'à ce que mon dernier souffle ne se fasse entendre. Seulement en suite il pourrait rejoindre la tribut.

Par la bouche de Liam j'avais apprit que Carie allait bien mais qu'elle ne voulait plus jamais avoir à faire à tout ceci, à moi, aux dons. Savoir qu'elle avait survécus à tout ça me réjouissais mais me dire que plus jamais je ne la reverrais me déchira le cœur une fois de plus.
Je fis des adieux déchirant à mon meilleur ami. Il m'assurait qu'il serait toujours là si j'avais besoin, que par notre lien nous serions jamais séparé. Il devait rentrer et préparer les obsèques de Joyce et des autres.
Pour mon père, moi aussi j'avais périe et il devait par la même occasion m’enterrer, un cercueil vide, juste des mots de soutiens et quelques effets personnels. Là aussi je voyais une nouvelle exigence de la nature, ne plus jamais revoir les miens, ne jamais révéler cette espèce répugnante que j'étais devenue. Carie avait prêté serment de ne jamais dire ce qu'il s'était passé pour moi.

Je serra fort une dernière fois Liam avant qu'il ne quitte la maison et me laisse dans un chagrin inconsolable, même Tony restait silencieux et en retrait. J'étais seule, toute seule.

Après plusieurs heures passée à me lamenter je me suis reprise en mains. Je me sentais forte, confiante et plus déterminé que jamais. Ce qui pouvait m'aider ? Partir de suite, accomplir ce que je devait accomplir dès demain, faire honneur à la nature et faire que toutes ces vies n'avaient pas été prise pour rien.

_ Tony ?

_ Oui ?

_ Où est Caleb ?

_ Deux maison plus loin.

_ Je dois lui dire au revoir.

_ Je t'attendrais à l'orée du bois dans 3 heures.

_ Bien,
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Message par Martyn Mer 11 Déc - 0:24

Et voilà le dernier chapitre ( très court!) du premier Tome d' Evy!
le titre du second sera " Evy Sommers Tome2: Origines" voili, voilou! Merci à vous, vous m'avez donner envie de poursuivre!

CHAPITRE 24

J'avais attendu là, un moment avant qu'il revienne.
Caleb avait le poing fermé et je soupçonnais qu'il y cachait quelque chose. Son regard fixait le mien, j'aurai voulu figer l'instant pour l’éternité, j'aurai voulu rester là, sur ces marches en bois, avec lui, pour toujours.

_ Evy Sommers, veux-tu être ma femme ?

_ Quoi ?

_ Veux-tu être ma femme ?

A ce moment précis je ne comprenais pas bien les intentions de son geste. Nous savions très bien lui et moi que vivre ensemble n'était pas envisageable, pas comme ça.
Au creux de sa main se dévoilait un anneau d 'Ambre pure, lisse et uniforme, parfait, magnifique.
Tout se chamboulait en moi, la tristesse, la colère, l'amour.......surtout l'amour.
Bouche bée je ne trouvais pas les mots juste pour lui dire à quel point sa demande inondait mon cœur de bonheur, je le regardais simplement, les yeux pleins de larmes en hochant la tête bêtement.

Il pris ma main tremblante de nervosité et d'émotion et glissa l'anneau à mon doigt.

_ Par cette alliance, moi Caleb Blackmoon je te promets fidélité, amour, et dévotion, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Je sanglotais bruyamment à présent.

_ J'ai.....J'ai même pas d'anneau pour toi j'ai rien à t'offrir qui soit le symbole de mon amour, rien !

_ Crois moi, tu m'a donné bien plus qu'un symbole aujourd'hui.

L'appel de Tony brisait ce moment, trois heures, déjà.

_ Si seulement ça avait été différent.

_ Shuuuu ! Arrête de te torturer, vis ce que tu as à vivre, fait ce qui te semble juste de faire et un jour tu reviendra, et moi, Je serai prêt.

Une dernière étreinte contre sa peau m'était accordée, un simple contact pour me rappeler à jamais qui il était et ce qu'il représentait.
Je ne me retournais pas, je ne le pouvais pas. Je quittais Caleb, mon père, mes amis, Woodsboro avec un regret immense de culpabilité au fond de mon cœur.

Tony m'attendait là, en bordure de route, une route déserte, adossé à un arbre malade, la tête baissé.

_ Pardonne moi Evy, c'est ma faute.

Je m'étais agenouillé à sa hauteur et avait pris son visage en coupe entre mes mains.

_ Ne dis pas ça tu m'entends ! Sans toi je serai un vampire dirigé par cette affreuse mégère qu'était Carolyne. Ce qui vit en moi c'est toi, c'est Caleb, c'est Arcanis et ça, c'est plutôt un cadeau.

_ Je resterais à tes côtés aussi longtemps qu'il le faudra, je te le dois Evy !

_ Marché conclus ! Alors Allons-y avant que je ne change d'avis.


Notre vie à présent était faites de tout et de rien, de rencontres improbables et de combats douloureux qui sillonnaient notre chemin.
Javais tué, j'avais chassé, contrôlé par la bête qui était en moi, permanente et dominatrice. L’instinct, l'amour, là était la réelle motivation de mes actes.

Paris nous avait très bien accueilli, un groupe de Lycan parfaitement intégré à la vie en communauté et humaine nous avaient aidé au mieux à nous fondre dans la masse, nous éduquant avec classe et respect.
Je savais à présent que ma vie serait courte, l'incompatibilité tout simplement m'affaiblissait chaque jours, je sentais la pourriture vampirique se gangrener en moi, j'étais condamné, mais combien de temps me restait-il ?


20 Ans plus tard, Woodsboro.

Je m'accroche à Tony, whaouh ! Woodsboro, mes racines, mon sang.
Cette forêt est grandiose. J'entends la nature m’accueillir avec grand intérêt et je me sent bien.
Toujours sur les talons de Tony je reste attentive et enfin se dévoile la petite ville dont on m'avait tant parler.

Je le vois enfin, il est là, comme je me l'étais imaginé,....Caleb Blackmoon, mon père !
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